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Un si long silence !

Publié le par Bernard Oheix

Dans le bruit et la fureur d'un été de chaleur, un voyage en Corse avec mes deux petites filles, Lise et Alma, dans la villa d'un beau-frère et de sa tribu, heureux de nous accueillir. Piscine, baignades, ballades aux sons des Muvrini, paradis enchanteur d'un moment de bonheur sur les plages de la Marana, dans les criques des eaux bleutés d'une Méditerannée de beauté, le rêve en quelque sorte !

Mais du paradis à l'enfer, il n'y a parfois que l'espace de quelques gouttes d'une eau rancie dans une canalisation oubliée !

Il existe dans la nature, bien des pièges que nous ne pouvons qu'entrevoir, à l'occasion d'un drame, d'une discussion autour d'une table en bonne compagnie, de l'impact d'un évènement sur notre environnement, tant d'autres possibilités d'ouvrir les yeux sur une réalité qui n'est pas la nôtre mais se conjugue au quotidien...

Et parfois, cette réalité vient se confronter avec notre présent.

En rentrant de cette Corse adorée, le rêve d'un bonheur accompli dans les yeux de mes petites filles, dans l'insouciance de vacances se terminant pour elles avant un retour sur Paris et une rentrée scolaire, le bonheur comme une évidence.

Et deux jours après leur départ, dans une soirée d'amitié pour des retrouvailles chez mes amis les Caramella à Mandelieu, un retour vers l'enfer.

Des tremblements violents, des frissons, la perte d'un sens de la réalité, l'équilibre en détresse, la peur au fond des triples avant de finir aux urgences à l'hôpital de Cannes pour une semaine de détresse.

La Légionellose, une maladie infectieuse dont la bactérie se développe dans les réseaux d'eaux douce, avec 15 à 20% de morbidité venait me rappeler que nous ne sommes que bien peu de chose et que la vie est un bien trop précieux pour être gaspillé !

Alors oui, j'ai passé 3 semaines au fond d'un trou noir, et si j'émerge aujourd'hui, c'est grâce à celle qui partage ma vie et a su anticiper les décisions à prendre sans que j'en sois moi-même conscient. Merci Thérèse de m'avoir obtenu un sursis. Mais le chemin vers la rédemption est long, avec 8kg en moins, une atonie de mes poumons et la perte de mon énergie... Je sors la tête enfin et j'aspire l'air avec bonheur. Je suis vivant et j'ai tant de choses à retrouver au fond de moi pour les partager avec ceux que j'aime... vous !

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