Buenos Aires : l'arrivée !
C’est par l’odeur, des bruits indéfinissables, dans le bruissement particulier de l’air que l’on reconnait une ville. Buenos Aires vibre comme aucune autre, signature indélébile désormais, après un voyage long, pénible, infernal.
Départ le jeudi 17 octobre à 16h de La Bocca de Cannes. Navette Nice-Paris à 19h30, retard à Roissy pour envol à 23h45...pour plus de 13h plus tard, survoler La Bocca de Buenos Aires et atterrir, ivres de fatigue, le corps moulus, en terre Argentine. On est le Vendredi 18 octobre, il est 8h40, et notre «voyage du Che» commence par 23 heures de torture dans un bilan carbone catastrophique...que nous saurons nous faire pardonner !
Sourire froid de Gustavo, notre hôte au visage austère de ce 1618 de la rue .... que nous avons réservé par RbnB, le site magique des voyageurs qui veulent payer moins et sortir des sentiers battus !
Quartier de Palermo, encore indolent à l’heure de notre arrivée. Une maison avec cour intérieure, toit en terrasse, et 3 chambres fraiches. Il fait chaud et un bougainvillier gigantesque aux fleurs écarlates s’accroche au mur et grimpe vers la lumière. Un oiseau déchire l’air de sa ritournelle entêtante... Nous sommes arrivés à Buenos Aires.
Le soir, nous tournons dans le quartier, les restaurants sont pleins, débordent de jeunes sur les trottoirs, c’est un quartier branché manifestement, la musique se déverse dans les rues, il fait chaud et le volume sonore est impressionnant.
Nous cherchons une première réponse sur la réputation de la viande argentine et la trouvons immédiatement, sur des tables basses et des nappes à carreaux... Oui, la viande est fabuleuse, somptueuse, incroyable et pas chère ! J’ai raison de ne pas être végétarien aujourd’hui !
Le sommeil ne se fera pas prier, ce soir-là, dans la rumeur indéfinissable d'une ville étrangère !