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BoccaSamba...The last picture show !

Publié le par Bernard Oheix

Dernier opus en terre cannoise, l’été se sera déroulé dans la chaleur lourde des nuits estivales, aux rythmes sensuels d’une «batucada» que de superbes danseuses auréolées de plumes, le string en oriflamme, animaient en fendant la foule, dans les travées d’un marché d’artisanat, sur la place de la poste de La Bocca !

Dans ma «longue» vie professionnelle, j’ai eu le privilège de créé de nombreuses animations et souvent avec un certain succès, de La reconstitution de la Bataille de Nashville sur les allées de Cannes avec Chet Aktins et Marcel Dadi aux Concerts sous la mer des Rochers Rouges de la Bocca avec Michael Lonsdale et le Corou de Berra, du «kidnapping» de la fille d’Humphrey Bogart et de Laureen Bacall (sic !) à la MJC de Bourg en Bresse aux déambulations du brave soldat Schveik dans les jardins de la Médiathèque avec Régis Braun, plus récemment... Pourtant, rarement j’aurai eu l’impression d’être aussi «juste» dans la cible et aussi performant dans la réalisation et les objectifs, que dans ces deux éditions 2015 et 2016 de Bocca Samba produites avec mon complice de toujours, le (re)producteur de Visual Classic, Richard Stephant !

Depuis deux ans, sous le double constat de l’impéritie et du coût exorbitant des «animations» réalisées par les services de la Ville dans «mon» quartier de La Bocca où je réside et que j’aime, et d’un projet à l’inspiration Brésilienne restructurant le littoral de cette partie de Cannes porté par le Maire David Lisnard pendant la campagne des élections municipales (Boccacabana), j’ai proposé un concept d’animation autour de Bocca Samba conjuguant le Brésil sous toutes ses formes (et elles sont belles leurs formes !) en profitant du focus des jeux Olympiques de cette année 2016.

Au menu prévu, pavoisement de la Ville aux couleurs du Brésil, concerts gratuits dans les quartiers, animation du marché d’artisanat et des plages en soirée avec batucada et danseuses, tournois de foot sur la place et de volley sur la plage avec en apothéose la réalisation de «mini Jeux Olympiques» réunissant les enfants des centres de loisirs...

dans la foule du marché des filles de feu entraînant le public dans une danse de la joie !

dans la foule du marché des filles de feu entraînant le public dans une danse de la joie !

A l’heure où la plupart des responsables quittent et abandonnent les quartiers périphériques, il est indispensable de reconquérir ces territoires et l’animation et la culture en sont des leviers prioritaires.

La déshérence induite par l’abandon général des politiques de la ville et la paupérisation des structures de quartiers (où donc ont disparu la plupart des MJC de quartier, les centres sociaux et d’animations, les polices de proximité ?) entraîne la déstabilisation profonde de toute cette frange d’une population qui se sent rejetée et se tourne vers la violence et le refus des règles...

Il faut se battre donc pour soutenir toutes les initiatives locales, tous les acteurs qui perpétuent une tradition d’accueil et maintiennent l’idée d’une égalité des chances sur l’ensemble des territoires de notre tissu social ! Et il y en a encore de nombreux, qui oeuvrent contre vents et marées, continuant un combat citoyen en tentant de maintenir à flot le bateau d’une république confiante et forte dans la tourmente actuelle.

La Ferme Giaume dans le quartier de La Frayère, un ensemble plutôt gracieux d’HLM et d’habitat populaire érigé dans les années 60/70, combinant des populations d’horizons divers et les couches sociales les plus fragiles exposées à la crise actuelle, en est un bel exemple. Cette structure combine le dynamisme de la direction (François Béhar) et le réel bénévolat des administrateurs, la diversité de l’encadrement et l’implication de tous les échelons de la gestion... auxquels on peut rajouter le soutien de quelques «politiques» influants et l’adhésion d’une partie des mères de famille du quartier... C’est avec eux que nous avons pû avancer le plus, sur le chemin d’un animation intelligente et participative avec la réalisation d’un «Cabaret Brésilien» et les concerts de Dona Flor et de Sol Tropical et le support des «mini JO de Cannes» dans un mixte d’improvisation et de professionnalisme, de passions et de vécu !

L’an dernier nous avions accueilli Zezinho, le roi du «tchic tchic et tchac», et lancé l’opération avec un immense succès.

Il nous restait donc à confirmer toutes les promesses de ces 16 dates d’animations et de concerts sur un mois et demi de cet été olympique. Le regard admiratif et brillant d’enfants devant les déhanchement des danseuses de samba, les mama’s se levant à Ranguin pour danser, tout âge confondu, sur les rythmes entraînants du Roda de Cavaco, les estivants «barbecuttant» la nuit sur les plages, se mettant à chalouper devant les filles emplumées défilant en musique sur le bord de mer, des jeux olympiques réunissant une centaine de gamins sur des épreuves ludiques (paddle, mur d’escalade, tir à la corde...), avec le serment de la Ferme Giaume en conclusion (l’engagement solennel pour chaque participant de rappeler, en cas de sélection aux JO de Paris en 2024, que c’est en 2016, au mini JO de Cannes, qu’une vocation est née !)...

Et puis il reste pour cette édition, malgré l’annulation le 15 juillet, le lendemain du drame niçois, de la star Renata Rosa en tournée, la réalisation d’un concert d’exception... 12 filles percussionnistes guitaristes, bassistes et choristes, dans un concert échevelé qui restera comme un repère dans l’animation de La Bocca... Le groupe Zalindé avec la pulsation du sud et des chorégraphies somptueuses, la voix chaude de Ale Kali se greffant sur les percussions, la générosité et la passion d’un groupe de filles belles et solidaires... A l’évidence un des plus beaux concerts de ma carrière qui entre dans le Top 10 des plus de 3000 spectacles que j’ai organisés...

Il fallait être sur la place de La Bocca en ce jeudi 11 aout pour comprendre combien l’animation est une cause noble, comme elle s’inscrit dans un vrai projet politique de transformation des mentalités et comme une fenêtre sur l’ailleurs en cette période de repli et de renfermement est salutaire pour apprendre à vivre ensemble !

Voilà, mes pérégrinations d’animations et de culture en terre cannoise s’achèvent sur un de mes plus beaux concerts. Je tiens à remercier tous ceux qui ont crû à cette manifestation tout au long de ces deux éditions et se sont battus à mes côtés afin de produire du plaisir et de la joie dans le coeur des habitants et des touristes de ces quartiers populaires de Cannes. Il me reste désormais à tenter de rêver à un monde meilleur... mais ce n’est pas gagné à voir les tensions et les réponses apportées aux problèmes que nous avons générés et que nous découvrons comme si nous n’y étions pour rien dans ce chaos qui nous guette !

Zalindé, comme une ivresse !

Zalindé, comme une ivresse !

A l’heure où la plupart des responsables quittent et abandonnent les quartiers périphériques, il est indispensable de reconquérir ces territoires et l’animation et la culture en sont des leviers prioritaires. 

La déshérence induite par l’abandon général des politiques de la ville et la paupérisation des structures de quartiers (où donc ont disparu la plupart des MJC de quartier, les centres sociaux et d’animations, les polices de proximité ?) entraîne la déstabilisation profonde de toute cette frange d’une population qui se sent rejetée et se tourne vers la violence et le refus des règles...

Il faut se battre donc pour soutenir toutes les initiatives locales, tous les acteurs qui perpétuent une tradition d’accueil et maintiennent l’idée d’une égalité des chances sur l’ensemble des territoires de notre tissu social ! Et il y en a encore de nombreux, qui oeuvrent contre vents et marées, continuant un combat citoyen en tentant de maintenir à flot le bateau d’une république confiante et forte dans la tourmente actuelle.

La Ferme Giaume dans le quartier de La Frayère, un ensemble plutôt gracieux d’HLM et d’habitat populaire érigé dans les années 60/70, combinant des populations d’horizons divers et les couches sociales les plus fragiles exposées à la crise actuelle, en est un bel exemple. Cette structure combine le dynamisme de la direction (François Béhar) et le réel bénévolat des administrateurs, la diversité de l’encadrement et l’implication de tous les échelons de la gestion... auxquels on peut rajouter le soutien de quelques «politiques» influants et l’adhésion d’une partie des mères de famille du quartier... C’est avec eux que nous avons pû avancer le plus, sur le chemin d’un animation intelligente et participative avec la réalisation d’un «Cabaret Brésilien» et les concerts de Dona Flor et de Sol Tropical et le support des «mini JO de Cannes» dans un mixte d’improvisation et de professionnalisme, de passions et de vécu !

L’an dernier nous avions accueilli Zezinho, le roi du «tchic tchic et tchac», et lancé l’opération avec un immense succès.

Il nous restait donc à confirmer toutes les promesses de ces 16 dates d’animations et de concerts sur un mois et demi de cet été olympique. Le regard admiratif et brillant d’enfants devant les déhanchement des danseuses de samba, les mama’s se levant à Ranguin pour danser, tout âge confondu, sur les rythmes entraînants du Roda de Cavaco, les estivants «barbecuttant» la nuit sur les plages, se mettant à chalouper devant les filles emplumées défilant en musique sur le bord de mer, des jeux olympiques réunissant une centaine de gamins sur des épreuves ludiques (paddle, mur d’escalade, tir à la corde...), avec le serment de la Ferme Giaume en conclusion (l’engagement solennel pour chaque participant de rappeler, en cas de sélection aux JO de Paris en 2024, que c’est en 2016, au mini JO de Cannes, qu’une vocation est née !)...

Et puis il reste pour cette édition, malgré l’annulation le 15 juillet, le lendemain du drame niçois, de la star Renata Rosa en tournée, la réalisation d’un concert d’exception... 12 filles percussionnistes guitaristes, bassistes et choristes, dans un concert échevelé qui restera comme un repère dans l’animation de La Bocca... Le groupe Zalindé avec la pulsation du sud et des chorégraphies somptueuses, la voix chaude de Ale Kali se greffant sur les percussions, la générosité et la passion d’un groupe de filles belles et solidaires... A l’évidence un des plus beaux concerts de ma carrière qui entre dans le Top 10 des plus de 3000 spectacles que j’ai organisés...

Il fallait être sur la place de La Bocca en ce jeudi 11 aout pour comprendre combien l’animation est une cause noble, comme elle s’inscrit dans un vrai projet politique de transformation des mentalités et comme une fenêtre sur l’ailleurs en cette période de repli et de renfermement est salutaire pour apprendre à vivre ensemble !

 

Voilà, mes pérégrinations d’animations et de culture en terre cannoise s’achèvent sur un de mes plus beaux concerts. Je tiens à remercier tous ceux qui ont crû à cette manifestation tout au long de ces deux éditions et se sont battus à mes côtés afin de produire du plaisir et de la joie dans le coeur des habitants et des touristes de ces quartiers populaires de Cannes. Il me reste désormais à tenter de rêver à un monde meilleur... mais ce n’est pas gagné à voir les tensions et les réponses apportées aux problèmes que nous avons générés et que nous découvrons comme si nous n’y étions pour rien dans ce chaos qui nous guette !

A l’heure où la plupart des responsables quittent et abandonnent les quartiers périphériques, il est indispensable de reconquérir ces territoires et l’animation et la culture en sont des leviers prioritaires. 

La déshérence induite par l’abandon général des politiques de la ville et la paupérisation des structures de quartiers (où donc ont disparu la plupart des MJC de quartier, les centres sociaux et d’animations, les polices de proximité ?) entraîne la déstabilisation profonde de toute cette frange d’une population qui se sent rejetée et se tourne vers la violence et le refus des règles...

Il faut se battre donc pour soutenir toutes les initiatives locales, tous les acteurs qui perpétuent une tradition d’accueil et maintiennent l’idée d’une égalité des chances sur l’ensemble des territoires de notre tissu social ! Et il y en a encore de nombreux, qui oeuvrent contre vents et marées, continuant un combat citoyen en tentant de maintenir à flot le bateau d’une république confiante et forte dans la tourmente actuelle.

La Ferme Giaume dans le quartier de La Frayère, un ensemble plutôt gracieux d’HLM et d’habitat populaire érigé dans les années 60/70, combinant des populations d’horizons divers et les couches sociales les plus fragiles exposées à la crise actuelle, en est un bel exemple. Cette structure combine le dynamisme de la direction (François Béhar) et le réel bénévolat des administrateurs, la diversité de l’encadrement et l’implication de tous les échelons de la gestion... auxquels on peut rajouter le soutien de quelques «politiques» influants et l’adhésion d’une partie des mères de famille du quartier... C’est avec eux que nous avons pû avancer le plus, sur le chemin d’un animation intelligente et participative avec la réalisation d’un «Cabaret Brésilien» et les concerts de Dona Flor et de Sol Tropical et le support des «mini JO de Cannes» dans un mixte d’improvisation et de professionnalisme, de passions et de vécu !

L’an dernier nous avions accueilli Zezinho, le roi du «tchic tchic et tchac», et lancé l’opération avec un immense succès.

Il nous restait donc à confirmer toutes les promesses de ces 16 dates d’animations et de concerts sur un mois et demi de cet été olympique. Le regard admiratif et brillant d’enfants devant les déhanchement des danseuses de samba, les mama’s se levant à Ranguin pour danser, tout âge confondu, sur les rythmes entraînants du Roda de Cavaco, les estivants «barbecuttant» la nuit sur les plages, se mettant à chalouper devant les filles emplumées défilant en musique sur le bord de mer, des jeux olympiques réunissant une centaine de gamins sur des épreuves ludiques (paddle, mur d’escalade, tir à la corde...), avec le serment de la Ferme Giaume en conclusion (l’engagement solennel pour chaque participant de rappeler, en cas de sélection aux JO de Paris en 2024, que c’est en 2016, au mini JO de Cannes, qu’une vocation est née !)...

Et puis il reste pour cette édition, malgré l’annulation le 15 juillet, le lendemain du drame niçois, de la star Renata Rosa en tournée, la réalisation d’un concert d’exception... 12 filles percussionnistes guitaristes, bassistes et choristes, dans un concert échevelé qui restera comme un repère dans l’animation de La Bocca... Le groupe Zalindé avec la pulsation du sud et des chorégraphies somptueuses, la voix chaude de Ale Kali se greffant sur les percussions, la générosité et la passion d’un groupe de filles belles et solidaires... A l’évidence un des plus beaux concerts de ma carrière qui entre dans le Top 10 des plus de 3000 spectacles que j’ai organisés...

Il fallait être sur la place de La Bocca en ce jeudi 11 aout pour comprendre combien l’animation est une cause noble, comme elle s’inscrit dans un vrai projet politique de transformation des mentalités et comme une fenêtre sur l’ailleurs en cette période de repli et de renfermement est salutaire pour apprendre à vivre ensemble !

 

Voilà, mes pérégrinations d’animations et de culture en terre cannoise s’achèvent sur un de mes plus beaux concerts. Je tiens à remercier tous ceux qui ont crû à cette manifestation tout au long de ces deux éditions et se sont battus à mes côtés afin de produire du plaisir et de la joie dans le coeur des habitants et des touristes de ces quartiers populaires de Cannes. Il me reste désormais à tenter de rêver à un monde meilleur... mais ce n’est pas gagné à voir les tensions et les réponses apportées aux problèmes que nous avons générés et que nous découvrons comme si nous n’y étions pour rien dans ce chaos qui nous guette !

A l’heure où la plupart des responsables quittent et abandonnent les quartiers périphériques, il est indispensable de reconquérir ces territoires et l’animation et la culture en sont des leviers prioritaires. 

La déshérence induite par l’abandon général des politiques de la ville et la paupérisation des structures de quartiers (où donc ont disparu la plupart des MJC de quartier, les centres sociaux et d’animations, les polices de proximité ?) entraîne la déstabilisation profonde de toute cette frange d’une population qui se sent rejetée et se tourne vers la violence et le refus des règles...

Il faut se battre donc pour soutenir toutes les initiatives locales, tous les acteurs qui perpétuent une tradition d’accueil et maintiennent l’idée d’une égalité des chances sur l’ensemble des territoires de notre tissu social ! Et il y en a encore de nombreux, qui oeuvrent contre vents et marées, continuant un combat citoyen en tentant de maintenir à flot le bateau d’une république confiante et forte dans la tourmente actuelle.

La Ferme Giaume dans le quartier de La Frayère, un ensemble plutôt gracieux d’HLM et d’habitat populaire érigé dans les années 60/70, combinant des populations d’horizons divers et les couches sociales les plus fragiles exposées à la crise actuelle, en est un bel exemple. Cette structure combine le dynamisme de la direction (François Béhar) et le réel bénévolat des administrateurs, la diversité de l’encadrement et l’implication de tous les échelons de la gestion... auxquels on peut rajouter le soutien de quelques «politiques» influants et l’adhésion d’une partie des mères de famille du quartier... C’est avec eux que nous avons pû avancer le plus, sur le chemin d’un animation intelligente et participative avec la réalisation d’un «Cabaret Brésilien» et les concerts de Dona Flor et de Sol Tropical et le support des «mini JO de Cannes» dans un mixte d’improvisation et de professionnalisme, de passions et de vécu !

L’an dernier nous avions accueilli Zezinho, le roi du «tchic tchic et tchac», et lancé l’opération avec un immense succès.

Il nous restait donc à confirmer toutes les promesses de ces 16 dates d’animations et de concerts sur un mois et demi de cet été olympique. Le regard admiratif et brillant d’enfants devant les déhanchement des danseuses de samba, les mama’s se levant à Ranguin pour danser, tout âge confondu, sur les rythmes entraînants du Roda de Cavaco, les estivants «barbecuttant» la nuit sur les plages, se mettant à chalouper devant les filles emplumées défilant en musique sur le bord de mer, des jeux olympiques réunissant une centaine de gamins sur des épreuves ludiques (paddle, mur d’escalade, tir à la corde...), avec le serment de la Ferme Giaume en conclusion (l’engagement solennel pour chaque participant de rappeler, en cas de sélection aux JO de Paris en 2024, que c’est en 2016, au mini JO de Cannes, qu’une vocation est née !)...

Et puis il reste pour cette édition, malgré l’annulation le 15 juillet, le lendemain du drame niçois, de la star Renata Rosa en tournée, la réalisation d’un concert d’exception... 12 filles percussionnistes guitaristes, bassistes et choristes, dans un concert échevelé qui restera comme un repère dans l’animation de La Bocca... Le groupe Zalindé avec la pulsation du sud et des chorégraphies somptueuses, la voix chaude de Ale Kali se greffant sur les percussions, la générosité et la passion d’un groupe de filles belles et solidaires... A l’évidence un des plus beaux concerts de ma carrière qui entre dans le Top 10 des plus de 3000 spectacles que j’ai organisés...

Il fallait être sur la place de La Bocca en ce jeudi 11 aout pour comprendre combien l’animation est une cause noble, comme elle s’inscrit dans un vrai projet politique de transformation des mentalités et comme une fenêtre sur l’ailleurs en cette période de repli et de renfermement est salutaire pour apprendre à vivre ensemble !

 

Voilà, mes pérégrinations d’animations et de culture en terre cannoise s’achèvent sur un de mes plus beaux concerts. Je tiens à remercier tous ceux qui ont crû à cette manifestation tout au long de ces deux éditions et se sont battus à mes côtés afin de produire du plaisir et de la joie dans le coeur des habitants et des touristes de ces quartiers populaires de Cannes. Il me reste désormais à tenter de rêver à un monde meilleur... mais ce n’est pas gagné à voir les tensions et les réponses apportées aux problèmes que nous avons générés et que nous découvrons comme si nous n’y étions pour rien dans ce chaos qui nous guette !

A l’heure où la plupart des responsables quittent et abandonnent les quartiers périphériques, il est indispensable de reconquérir ces territoires et l’animation et la culture en sont des leviers prioritaires. 

La déshérence induite par l’abandon général des politiques de la ville et la paupérisation des structures de quartiers (où donc ont disparu la plupart des MJC de quartier, les centres sociaux et d’animations, les polices de proximité ?) entraîne la déstabilisation profonde de toute cette frange d’une population qui se sent rejetée et se tourne vers la violence et le refus des règles...

Il faut se battre donc pour soutenir toutes les initiatives locales, tous les acteurs qui perpétuent une tradition d’accueil et maintiennent l’idée d’une égalité des chances sur l’ensemble des territoires de notre tissu social ! Et il y en a encore de nombreux, qui oeuvrent contre vents et marées, continuant un combat citoyen en tentant de maintenir à flot le bateau d’une république confiante et forte dans la tourmente actuelle.

La Ferme Giaume dans le quartier de La Frayère, un ensemble plutôt gracieux d’HLM et d’habitat populaire érigé dans les années 60/70, combinant des populations d’horizons divers et les couches sociales les plus fragiles exposées à la crise actuelle, en est un bel exemple. Cette structure combine le dynamisme de la direction (François Béhar) et le réel bénévolat des administrateurs, la diversité de l’encadrement et l’implication de tous les échelons de la gestion... auxquels on peut rajouter le soutien de quelques «politiques» influants et l’adhésion d’une partie des mères de famille du quartier... C’est avec eux que nous avons pû avancer le plus, sur le chemin d’un animation intelligente et participative avec la réalisation d’un «Cabaret Brésilien» et les concerts de Dona Flor et de Sol Tropical et le support des «mini JO de Cannes» dans un mixte d’improvisation et de professionnalisme, de passions et de vécu !

L’an dernier nous avions accueilli Zezinho, le roi du «tchic tchic et tchac», et lancé l’opération avec un immense succès.

Il nous restait donc à confirmer toutes les promesses de ces 16 dates d’animations et de concerts sur un mois et demi de cet été olympique. Le regard admiratif et brillant d’enfants devant les déhanchement des danseuses de samba, les mama’s se levant à Ranguin pour danser, tout âge confondu, sur les rythmes entraînants du Roda de Cavaco, les estivants «barbecuttant» la nuit sur les plages, se mettant à chalouper devant les filles emplumées défilant en musique sur le bord de mer, des jeux olympiques réunissant une centaine de gamins sur des épreuves ludiques (paddle, mur d’escalade, tir à la corde...), avec le serment de la Ferme Giaume en conclusion (l’engagement solennel pour chaque participant de rappeler, en cas de sélection aux JO de Paris en 2024, que c’est en 2016, au mini JO de Cannes, qu’une vocation est née !)...

Et puis il reste pour cette édition, malgré l’annulation le 15 juillet, le lendemain du drame niçois, de la star Renata Rosa en tournée, la réalisation d’un concert d’exception... 12 filles percussionnistes guitaristes, bassistes et choristes, dans un concert échevelé qui restera comme un repère dans l’animation de La Bocca... Le groupe Zalindé avec la pulsation du sud et des chorégraphies somptueuses, la voix chaude de Ale Kali se greffant sur les percussions, la générosité et la passion d’un groupe de filles belles et solidaires... A l’évidence un des plus beaux concerts de ma carrière qui entre dans le Top 10 des plus de 3000 spectacles que j’ai organisés...

Il fallait être sur la place de La Bocca en ce jeudi 11 aout pour comprendre combien l’animation est une cause noble, comme elle s’inscrit dans un vrai projet politique de transformation des mentalités et comme une fenêtre sur l’ailleurs en cette période de repli et de renfermement est salutaire pour apprendre à vivre ensemble !

 

Voilà, mes pérégrinations d’animations et de culture en terre cannoise s’achèvent sur un de mes plus beaux concerts. Je tiens à remercier tous ceux qui ont crû à cette manifestation tout au long de ces deux éditions et se sont battus à mes côtés afin de produire du plaisir et de la joie dans le coeur des habitants et des touristes de ces quartiers populaires de Cannes. Il me reste désormais à tenter de rêver à un monde meilleur... mais ce n’est pas gagné à voir les tensions et les réponses apportées aux problèmes que nous avons générés et que nous découvrons comme si nous n’y étions pour rien dans ce chaos qui nous guette !

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