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les 40 ans de la MJC de Bourg !

Publié le par Bernard Oheix

   

Il y a une éternité…et même un peu plus, émergeant en pleine nuit des chemins sinueux contournant les étangs des Dombes, dans ma vieille 204 brinquebalante, j’arrivai, cheveux longs au vent et barbe naissante, dans une petite ville traversée par la Reyssouze, afin d’occuper le poste de Directeur de la MJC de Bourg-en-Bresse. On était le 1er septembre 1980 et c’était mon premier vrai travail, le début d’une carrière.

Il faut se souvenir : nous vivions  dans une France où François Mitterrand fourbissait ses armes afin de conquérir le pouvoir et d’offrir à un peuple de gauche, qui n’avait toujours connu que la droite au pouvoir, un immense rêve, où l’informatique n’était qu’un projet, où l’on parlait de disques, de magnétophones et de walkmans, où les téléphones avaient un cadran avec des trous et étaient reliés par un fil à une prise murale, où Coluche était un dieu vivant et les Pink Floyd auteurs d’un double 33 tours appelé « the Wall ».

J’avais 30 ans, toutes mes dents et je venais apporter la culture en cette terre de labourage et de pâturage peuplée de gens étranges : la Bresse !

 

Automne 2010, coup de téléphone d’une ancienne collaboratrice, animatrice de choc, Chantal V. Le Conseil d’Administration fête les 40 ans de la MJC de Bourg et, à cette occasion, projette de réunir quelques-uns des Directeurs «historiques» qui ont forgé l’âme de cette Maison des Jeunes et de la Culture en écrivant quelques pages dorées d’une belle histoire de l’Education Populaire.

J’accepte avec joie cette invitation. Et dans une voiture un peu plus neuve qu’à la première occasion, reprenant les traces de mon parcours initiatique vespéral, au crépuscule de ma vie professionnelle, je me donne rendez-vous avec l’aube de ma carrière… boucler la boucle, finir la main dans la main avec mon passé !

Que dire de ces rides sur les visages s’éclairant à notre venue (j’étais accompagné de mon épouse), ces cheveux blancs, ces peaux plissées dont on percevait que la vision était partagée. Que ces mêmes jeunes qui avaient participé à mes fous rires, aux fêtes débridées et même accompli nombre forfaits avec moi, tous en début de leur parcours, vivaient les mêmes émotions, les mêmes étranges vagues d’un antérieur heureux. La belle histoire que de se plonger dans notre passé commun !

« J’en ai vécu des millénaires dorés aux parures d’encens, pauvre soupir inconnu montant des nuits lointaines où le soufre brûlait… »

Qui, néo Conseiller Municipal à l’époque, trône aujourd’hui, Vice-Président du Conseil Général, qui guitariste certes habile dans sa jeunesse, a investi le Ministère de la Culture, qui a disparu, emporté par un poumon malade, combien sont devenus des étoiles dans le ciel de nos souvenirs ?

Oui, j’ai fait un discours à la « Oheix », un de ceux qui déclenchent un rire irrépressible, (je sais faire, je suis du Sud !) auprès des 200 personnes présentes, brodant sur mon passage au sein de cette MJC et sur les évènements que j’avais insufflés (Nuit de l’Horreur, du Polar, Cycle sur l’Italie, exposition La mémoire des greniers…etc), autodérision en prime et anecdotes distillées ! La grande classe !

Et puis nous avons partagé la poularde de Bresse à la crème, en continuant à ciseler quelques filaments d’or sur les revers de nos rêves !

Et j’ai souri, serré des mains, embrassé des joues cherchant à me remémorer des noms, des visages, des situations, des actions !

Il y a même un ancien rocker, Thierry P, ex-leader de Gizmo qui se reformera pour l’occasion, que j’avais connu adolescent révolté, pleurant sur mon épaule, et quelques femmes qui m’ont étreint compulsivement, le cœur lourd, larmes contenues… et c’était beau, magique, nostalgique, envoûtant, parce que parfois, on discerne dans le maelström du temps présent, que l’on a pas vécu pour rien et que la mémoire vit et préserve de l’oubli.

J’ai aimé Bourg-en-Bresse, à l’aube de ma carrière, et Bourg en Bresse me l’a bien rendu, au crépuscule de celle-ci.

C’est ainsi, une belle histoire de gens.

 

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Surprise...surprise !

Publié le par Bernard Oheix

Le contexte : un mardi 4 janvier de reprise. Tout est normal. Je monte au bureau de la presse, pour une interview qui s'avère téléphonique. Un collègue m'accroche dans le couloir et commence à me raconter ses vacances en Egypte sur le Nil. Il tient à me servir un café, m'interroge sur mes enfants, mon chat, ma collection de timbres et le dernier épisode des Piliers de la Terre...Moi, je suis hyper poli et gentil et je l'aime bien ce collègue...mais je trouve le temps un peu long ! Au bout d'une demi heure, il prend sa veste, les filles de la presse viennent me chercher et l'on s'en retourne vers mon bureau...Je ne percute pas quand elles m'accompagnent et grimpent l'escalier en ouvrant à la volée la porte !

Surprise, surprise...Une cinquantaine de personnes m'attendent. Ils ont préparé un buffet, me servent une coupe, m'embrassent en me souhaitant un bon soixantième anniversaire. Sophie Dupont se juche sur une chaise et commence un discours (pour une fois, un discours écrit par une autre !). Puis chacune et chacun ira de son évocation sur le thème de "je me souviens".

Et moi, j'étais ému comme rarement, j'avais la certitude d'un moment d'une perfection rare ! 

C'était le 4 janvier 2011, de 11h55 à 13h42 !

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 Sophie, perchée en train de lire son discours...Elle est mon soleil de minuit, toute l'émotion dans mon regard  !

Voici donc le contenu des discours.

Très cher Bernard,

Nous sommes tous réunis ici pour te fêter et j’ai la lourde tâche de te célébrer au nom de toute l’équipe qui t’accompagne au quotidien, te vénère souvent et te supporte parfois.

Il n’est pas si loin le temps où tu usais tes culottes courtes sur les bancs des écoles de Ranchito car pur produit  boccassien tu es et le revendique même si parfois tu lui fais des infidélités avec Nissa la bella.  En 68 il y eut tes années révolutionnaire au Lycée Carnot  et les belles années 70-80  qui suivirent te marquèrent à tout jamais.  A 30 ans tu mettais fin à ta longue carrière d’étudiant pour intégrer la grande famille socioculturelle des MJC.

Je me souviens qu’à 40 ans tu devenais Directeur Adjoint de l’OMACC et allais constituer une belle équipe de D2. Après un passage éclair à La Palestre, galère dans laquelle tu entraînais ton obligée, tu devenais Directeur au Palais des Festivals et super coach d’une équipe de D1 qui reste dans les meilleures équipes  de cette catégorie, n’ayons pas peur de le dire et ne faisons pas preuve de fausse modestie, sentiment que tu ignores.

Car,  si l’on y regarde bien, ce ne sont pas moins de 2000 spectacles que tu as programmés, organisés, portés depuis 20 ans que tu es au service de la culture cannoise. Que de Festivals organisés dans des conditions parfois extrêmes mais toujours avec courage : Cannes Guitare Passion, les RCC, les Festivals de Marionnettes, du  Palm Beach  et encore aujourd’hui les  Festivals de Danse, du Suquet, de la Pyrotechnie, Jazz à Domergue, Russes, Festival International des Jeux, les saisons culturelles. Toutes ces manifestations, leurs Directeurs artistiques, publics, collaborateurs d’hier et d’aujourd’hui, tous te doivent, d’avoir parfois contre vents et marées et BBZ, défendu avec fougue et volonté ces manifestations.

Homme de cœur tu sais faire partager toutes tes passions à ton équipe et  nous nous souvenons de tes années foot, de ta période coureur de fond, de tes années cycliste et challenges en tous genres (que n’avons-nous entendu sur le tour de Corse à vélo ou Nice/Gdansk), de tes années nageur ou de tes années baignades en eau sibérienne glacée par grand temps de vodka.

 Et puis, il y a toujours ces films du FIF que tu nous  fais vivre par procuration, ces essais et livres que nous avons le privilège de lire voire de corriger (merci Marie), ces parties de cartes endiablées pendant le Festival International des Jeux, et  ce blog qui te permet  de t’exprimer librement toi qu’aucun Directeur, et dieu sait que tu en as épuisé plus d’un, n’a jamais réussi à faire taire.…

D’ailleurs, te souviens-tu du nombre de Directeurs et élus qu’il t’a fallu convaincre du bien-fondé de notre action et qui t’ont souvent pris pour un extraterrestre de la culture, un électron libre parfois  non maîtrisable  mais toujours professionnel et sachant faire rêver tous ceux qui t’approchent.

Te souviens-tu de notre premier surbooking à la Licorne avec ce concert fabuleux d’al di Méola, de tes folies qu’étaient les concerts sous la Mer, les circassiens de Tridon au Palm Beach, les Jam -sessions du Festival de Guitare,  la reconstitution de Nashville , le show laser et plus récemment les programmations d’Archive, d’Iggy Pop,  de Pete Doherty  et du Requiem de Verdi.

 

JEAN-MARC : Je me souviens...en 1993, lors d’un spectacle à Mérimée, où tu m’avais demandé de rejoindre l’équipe pour les Festivals comme le Suquet, la Danse, Musique Passion, les Marionnettes, Musique Classique, et bien d’autres mais aussi des événements comme les concerts sous l’eau Mare Sonans, des concerts au stade des Hespérides, des concerts DJ’s sur la plage, des créations théâtrales, la liste est longue mais tout cela nous a permis de nous connaître et nous rapprocher, toi d’avoir confiance, moi d’aller toujours plus loin et plus haut, preuve en est maintenant avec les bombes, non pas les Russes, mais celles qui éclatent et réjouissent tout nos spectateurs. Toutes ces années ont fait notre force et nous ont permis surtout de ne pas voir les années passer car heureux des événements créés, des résultats obtenus et soif d’en faire toujours plus. Donc sans revenir plus longtemps sur le passé, nous avons encore envie d’aller loin avec cette famille que tu as su paterner à ta manière et qui porte ses fruits. Alors à « l’an que ven » et pendant plusieurs années !

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Quelques garçons en train de s'éclater, les coupes se remplissent !

NADINE : Je me souviens...  du loto GEANT du Festival International des Jeux où... je n'étais pas là !!! Et d’ailleurs, qu’aurais-je pu faire ? Il n’y avait que toi qui pouvais répondre à la demande de…Jambons ! Je me souviens… des faux Chœurs de l'Armée Rouge où cette fois-là ... tu n'étais pas là et la foule ne scandait pas Kalinka, Kalinka  mais… remboursez ! remboursez !

Mais je me souviens surtout de la magie du spectacle vivant que tu fais si bien vivre à Cannes. Merci pour l’enthousiasme et l’émerveillement que tu nous a insufflés que nous espérons continuer à perpétuer à tes côtés.

 

HERVE : Je me souviens  de ce début novembre 1997 où j'arrivais dans le service Démentiel !!!!, ce fameux spectacle  "Mare Sonans" dans lequel je pensais refaire le Grand Bleu mais au bout du compte je ressemblais à l'homme qui coule à pic !!! La fabuleuse file d'attente sur le concert d’Elton John qui s'étendait du Grand Audi jusqu'à la sortie du parking public qui aurait pu nous faire penser au premier jour de soldes dans les magasins !!!! ou encore à tenir, sous un pluie battante, les bâches du podium extérieur sur les Allées avec des balais en attendant le mot magique de Bernard qui ne viendra jamais (on annule ) !!!! Mieux encore où Bernard et moi-même étions devant les caméras du monde entier pour les remerciements du Président de la République de l'époque Jacques CHIRAC qui était présent dans le cadre du G7 à Cannes devant l'entrée des artistes !!!!!! il y en a tant d'autres !!!! Merci Bernard pour toutes ces aventures trépidantes et insolites !!!!!!

 

MARIE : Je me souviens Bernard d’être passée sous ton bureau, ce qui pouvait prêter à confusion si l’on n’avait pas connu la nature on ne peut plus « chaste » de nos rapports. Je me souviens de cette photo prise par Julien, par surprise, sur la terrasse et sous la pluie, toi en short tenant un grand parapluie rouge et blanc et ta secrétaire posant à tes côtés (drôle de duo) !!! Je me souviens de tous ces moments de pure émotion lorsque, à l’occasion d’anniversaires de tes collaboratrices et collaborateurs, tu lisais, en les vivant, après les avoir rédigés et personnalisés, des discours à leur intention. Je me souviens de tant d’événements qu’il me faudrait des heures pour les coucher sur le papier. Je me souviens surtout de l’évolution, au fil des ans, de nos rapports professionnels basés, de part et d’autre, sur la confiance, le respect et l’affection. Bien qu’ayant à plusieurs reprises, à une certaine époque, voulu changer de service aujourd’hui je suis fière d’avoir parcouru ces 19 années à tes côtés. Merci mon Directeur préféré.

FLORENCE : Je me souviens de ton arrivée à l'OMACC, j'avais 20 ans et c'est grâce à toi que j'ai signé mon CDI. Tu m'as fait confiance et j'espère que je ne t'ai pas déçu tout au long de ces 21 ans (pour le moment tu es le mec avec qui je suis restée le plus longtemps !!). Je t'ai vu vieillir !! Tu m'as vue grandir. Mes meilleurs souvenirs sont ceux de l'OMACC, tu étais fou et toute l'équipe l'était avec toi. Les vacances en Ardèche et ma valise à roulettes, quel délire ! le week-end à Turin, une tuerie ! Les soirées bien arrosées à l'hôtel Mondial pendant le Festival de Guitare, une boucherie ! J'ai des anecdotes plein la tête, mais celles-ci sont aussi les tiennes, nous nous comprenons !!! QUE DU BONHEUR. Les années Palais sont super également, mais je suis beaucoup moins folle et donc beaucoup plus sage et raisonnable. C'est grâce à toi que j'ai vibré sur les concerts de Jacques Higelin, Cali, Iggy pop et une grande émotion quand j'ai rencontré Maurice Béjart et découvert son univers chorégraphique. Toutes ces joies, ces rencontres, et ces émotions je te les dois. 1000 MERCIS et bon anniversaire.

 

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Les filles énamourées en train de me fixer....toute la tendresse du monde !

EURIELLE : Je me souviens d'une permanence de février 2009 qui devait se passer le plus simplement du monde et qui a tourné en véritable cauchemar...loto, Festival International des Jeux 2009, ou comment un Directeur a fait face à une foule en colère, ivre de parapluies et de porte-clés du groupe Barrière, devant une animatrice en larmes totalement dépassée par l'événement. Comment oublier cette soirée sans fin où nous avons fini par faire les fonds de tiroirs du bureau de l'Evénementiel, sous les huées d'un public irrité, avide de gains ! Je me souviens aussi d'un discours sur la scène du Grand Audi...on peut, je pense, le qualifier de magistral...repli au Grand Audi du concert des Sœurs Labèque...vous seul avez le don de justifier un repli par temps de pluie alors qu'il fait beau ! 

NITYA : Je me souviens

Par cœur du numéro de téléphone de Frédéric Ballester…à force de vous le donner

De cet ordinateur, machine obscure et capricieuse, mais qu’on arrive toujours à dompter.

De cette sono qui hurle 10 fois de suite la dernière merveilleuse chanson d’un artiste encore inconnu qu’IL FAUT ABSOLUMENT ECOUTER, et qu’on écoute, en boucle…

Des réunions d’équipe qui, à partir de midi, dérivent et se ponctuent de blagues, qu’il faut avouer souvent douteuses…mais qui nous mettent toujours de bonne humeur !

Des nombreux compliments de nos abonnés, parfois râleurs, mais qui s’abonnent quand même…donc c’est qu’ils sont contents !

De la magie d’une salle de spectacle qui se met debout et qui applaudit, grâce à certains spectacles non programmables, et pourtant programmés, et qui marchent…bravo chef !

 

CYNTHIA : Je ne me souviens pas avoir été volontaire pour Rouben Elbakian, et pourtant… J’étais à vos côtés ! Je ne me souviens pas, non plus, avoir été actionnaire chez Marlboro, et pourtant… J’aurais dû croire en vous ! Mais, je me souviens de Pete Doherty, de la foule et de votre regard envieux quand les petites culottes volaient sur scène ! Je me souviens aussi vous avoir entraîné dans les quartiers, pour vous faire découvrir la « nervous » folk, qui l’aurait cru ! Merci Patron.

Bernard, je mets mes souvenirs de côté pour continuer à vivre, je l’espère, de belles années au sein de l’Evénementiel.

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Les jeunes de l'équipe tentent de me consoler...elles y réussissent !

SOPHIE : Je me souviens  de tous ces concerts fabuleux que le temps n’a pas pu effacer : Arno, Rachid Taha, Cali, Goran Bregovic, Daho, Da Silva, Idir, Charlélie Couture, Higelin, Aznavour, Arthur H et bien sûr, nos regrettés Bashung et Mano Solo.  Et il y a tous ces blacks que tu nous as fait découvrir : Salif, Sally, Ismaël, Rokia, Youssou ainsi que tous ces Corses que tu as réussi, au fil du temps, à nous faire aimer : A Filetta, I Muvrini …Il y a tous ces spectacles de Théâtre, de Danse ou non identifiés qui nous ont ravis mais que je n’ai pas le temps de citer et puis  tous ces artistes que tu continues à nous faire découvrir en même temps qu’à un public de plus en plus difficile à convaincre.  

 Les temps ont changé depuis que tu exerces ce métier mais à l’heure d’internet, tu sais et nous le savons tous ici que l’Homme aura toujours besoin de se retrouver pour partager ces moments de bonheur que seul peut offrir le spectacle vivant.

Continue à nous faire rire, à nous émerveiller et  sache que grâce à toi, nous avons assez de souvenirs pour vivre encore heureux pendant 60 ans.

Merci  Bernard !!! 

 

 

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Bon anniversaire...pou pou pidou !

Publié le par Bernard Oheix

 

En ce crépuscule de l'année 2010, pour fêter l'aurore 2011... vous qui êtes sous les frimas, engoncés dans vos préjugés, glacés par la bise du nord...je vous offre mon corps, je vous donne mon âme, je vous souhaite les plus belles aventures en cette nouvelle année qui devrait vous permettre de vous accomplir et d'obtenir un petit bout de ce paradis que vous méritez ! 

 

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Vous avez noté ce chiffre 60 écrit en gras sur mon ventre (ou en gros sur mon ventre gras !)...Il est seulement la preuve que le sérieux n'est pas tributaire du nombre des années ! Ce 26 décembre, le glas de mes 60 ans a retenti et pour fêter dignement ce coup du sort, comment ne pas se plonger dans la belle bleue à la recherche de sa raison perdue. Bon, j'ai 60 ans et je vous emmerde...non mais !

 

 

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L'année sera champagne et aucune barrière ne pourra contraindre cet olibrius à rentrer dans le moule...Bien au contraire, il lui reste si peu de temps pour faire le zèbre qu'il lui est urgent de ne plus perdre une miette d'un capital temps largement entamé ! Je vais vivre encore un peu, juste pour vous contraindre à me supporter !

 

 

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Et nageant vers le large, sa longue queue immergée, nous le vîmes se fondre à l'horizon pour disparaître comme un fantôme et se noyer dans les derniers feux d'un jour de tempête...

Il paraît qu'il vous aimât et que sa mémoire est toujours présente...

Alors vive 2011 et rendez-vous au paradis des bons vivants et de ceux qui pensent debout !

 

 

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Et pour conclure...Nous sommes le 27 décembre 2010.  Paris somnole sous une chappe de froid, engoncé dans mon manteau de cuir et coiffé d'une casquette offerte par le Père Noël, je fonce au cinéma MK2 avec ma fille. C'est onéreux le cinéma, 10,50€ la place, quand soudain, Angéla demande au sbire qui est au contrôle si j'ai droit à une réduction eu égard au fait que j'ai 60 ans révolus d'un jour...

Ô désespoir, ô vieillesse ennemie, n'ai-je donc tant vécu que pour tant d'infamie...J'ai eu droit à mon premier ticket "carte vermeil" à 7,70€ soit 2,80€ d'économie pour 60 ans à courir comme un dératé derrière des chimères !

Une carte vermeil pour Harry Potter...cherchez l'erreur !

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