dernières photos d'été
Petite salve de photos pour terminer l'aventure de cet été 2011...Il fut long et complexe, parfois difficile mais toujours passionnant ! De la Salsa au Suquet, des feux au Pantiero électro, du Jazz à Domergue au Festival de la Culture Russe pour finir sur les Concerts de Septembre...J'ai bien raison d'être ne vacances du côté de Porto (Corse) à siroter un petit Patrimonio en regardant les vagues rouler ! Tant pis pour vous, fallait travailler en juillet/ Août !
Mon ami Gotainer, président du
jury de la pyrotechnie...Un excellent président, ma foi, pour des choix complexes dans un cadre particulièrement séduisant. Le Carlton qui nous accueillait avec beaucoup de classe. Dur, dur la
vie d'artiste sur la Croisette !
Le jury au grand complet
en train de visiter les barges bourrées d'explosifs. Une équipe de télé nous suit et filme le jury dans ses pérégrinations.
Le feu de la firme Italienne Panzera en hommage à Daniel Delesalle, qui a travaillé pendan 15 ans dans mon équipe. C'était le responsable des feux d'artifice au sein de l'Evènementiel et il était le (vrai) fils adoptif de Giovanni Panzera...ils s'étaient choisis mutuellement pour l'éternité et ils devaient le regarder de concert, cet hommage, sur leur petit nuage, comme deux enfants émerveillés qu'ils étaient restés jusqu'à ce que la mort les réunisse !
la famille Touzani sur le Pantiero.
Concerts magiques de Kalkbrener, Trentemoller et autres Rebotini, Field, Gold Panda pour deux soirées magnifiques (3000 personnes), une autre musicalement réussie (Blonde
redhead, Zombie, Zombie, A place to bury strangers) et la première complètement ratée avec une programmation rock "indé" plus que moyenne malgré Battles... Mais quand même, sur le toit du Palais,
les étoiles et le vieux port en écrin, cette musique qui perle aux tripes et remue jusqu'à des
émotions rares... C'est le top !
Mon barde vaudou préféré, Tiken Jah Fakoly. Une montagne bourrée d'énergie, qui saute, danse, chavire sur scène et entraîne tout le public avec lui. Un reggae africain qui pulse et dénonce sans
concessions les travers des dirigeants, la bétise et l'ignorance, l'obscurantisme comme un moyen d'aliénation... C'est lui, mon ami Tiken Jah, qui trace le chemin d'une nouvelle société plus
juste, plus ouverte pour un continent noir qui a assez souffert pour tenter désormais de rêver !
Un vieux couple, 22 ans d'âge, Bernard et Sophie en train de
remettre la Vestale d'Argent aux Russes à la cérémonie de clôture des feux. Elle est ma conscience, mon bras droit, un peu de mon coeur et beaucoup de mon âme! C'est la Directrice-Adjointe de
l'Evènementiel et elle m'a offert la possibilité de grandir, de m'épanouir. Nous formions une équipe de choc. Elle me succèdera bientôt car ma retraite en chantant s'approche et elle est fin
prête à assurer les responsabilités que son talent et sa compétence lui autorisent. Allez, Sophie, encore un petit effort pour me supporter, bientôt, tu voleras de tes propres ailes !
Mon maître, Jean A Gili, un professeur
d'Université qui m'a conduit sur les chemins d'une Maîtrise de Cinéma, m'a permis d'éditer mon mémoire dans un livre collectif sur Bernardo Bertolucci. Il y a des personnalités qui marquent,
lui est un modèle pour moi. il a compté dans ma formation et dans ma maturation. Je l'ai invité un soir de feu d'artifice et j'ai été heureux de le voir ébloui comme un enfant devant le
feu Russe ! Le passé comme la belle aventure d'une époque où tout était possible !
Voilà quelques souvenirs, des traces tangibles d'un été intense. Comme d'habitude, la plupart des photos sont d'Eric Derveaux. C'est lui qui me traque et suit mes mouvements. Il a le rire communicatif, l'oeil aiguisé et c'est mon ami, alors qu'il soit ici remercié pour sa patience et que son talent soit loué ! Alléluiah !
STUPEFLIP. Entre le gag potache et le concert concept, étranges silhouettes en capelines noires, masques sur le visage, interventions râpeuses au char d’assaut, sur le fil
du rasoir d’un bon goût ou d’une tarte à la crème. Ils assurent les petits jeunes, devant un vrai public de fans, des initiés de la première heure, grands prêtres comme un chœur de vestales
barbues et couturées de piercings et de tatouages. C’est Stupéfliant, comme un « horsecruise » d’Harry Potter, avec micros en place de baguettes magiques, effet de synthé et scratches
en lieu et place du combat contre les forces de la hiérarchie et de la morosité ! Pas toujours en place…mais qu’importe, leur énergie est sur vitaminée, leur rap, rock, électro totalement
déjanté. Il reste l’impression ineffable d’un contraste saisissant entre la majesté de cette salle dans le Palais des Festivals et leur bruyante démonstration d’une musique venue de quelques
lointaines planètes peuplées d’extraterrestres !
Killtronik. C’est souvent le cas, dans sa propre ville, sur une belle scène reconnue, l’enjeu prend le pas sur le jeu. Le désir de prouver, de s’imposer ne permet pas de se poser.
Alors Kevin, le jeune et sympathique (21 ans) leader de Killtronik a tout tenté…un peu trop même ! Je l’avais découvert dans son garage studio, une demi-heure haletante sans respiration d’un
mix électro pop, avec présence entêtante de basse et de batterie. Prometteur, intéressant, énergique…Las, pour cette première partie des Stanglers, ils se sont mis en contresens, contrepied que
l’on peut comprendre tant leur désir d’éblouir et de faire une fête de ce set les a aveuglés au détriment de la musique. Ballons, cœur en suspension, créatures mad max, flash mob, tout y est
passé, même un duo piano/voix pas des plus heureux. Kévin a de l’avenir, désormais qu’il a réalisé son rêve, il va pouvoir passer aux choses sérieuses…la musique !
