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Editos à gogo

Publié le par Bernard Oheix

Je pourrai vous parler de la Turquie, il faudra d'ailleurs que je vous en dise quelques mots. Féerique, sublime, étrange...Et j'en passe ! 8 jours à Istambul et un peuple d'une extrême civilité, poli, bien éduqué, propre. Si loin de certaines images qui collent à la peau ! Laissez-moi un peu de temps afin de vous convaincre de la noblesse de cette capitale à cheval entre l'Europe et l'Asie et de la bouleversante beauté d'un coucher de soleil sur la mer Noire.

En attendant, quelques textes sur la saison prochaine du Palais des Festivals, ma dernière ! 2011/2012 ou la l'ultime page d'un roman autobiographique entamé il y a plus de 40 ans !

A vous de déguster, cela vous donnera peut-être, le désir de venir participer à quelques agapes de cette grande ultime fête d'une culture Oheixienne...

Bonne lecture 

 

 

Edito saison 11/12

 

Une année champagne, un parfum de sensualité véritablement « crazy » pour les fêtes de fin d’année, la grâce d’un pas de deux entre les danseurs et le public de Cannes dans un Festival marqué du sceau de Frédéric Flamand, le nouveau Directeur Artistique qui ouvre l’horizon de cette semaine de novembre  vers les rivages du Japon, de l’Australie et du Canada, l’oreille théâtrale attentive aux répliques si belles qui percent les murailles de l’indifférence dans des textes qui oscillent entre la comédie et la profondeur du sens, les sons mystérieux d’instruments se combinant à des voix pour faire résonner le monde qui nous entoure, de cette « tarentelle » italienne à rendre fou aux voix étranges « diphoniques » de la République de Touva, des textes déchirants de Hubert-Félix Thiéphaine au timbre cristallin d’un Julien Clerc accompagné de l’Orchestre dirigé par Philippe Bender, des gestes d’élégance avec le Cirque de Chine dans une nouvelle version du Casse-Noisette, de la poésie onirique avec Philippe Genty dans son univers qui parle à tous les ages, les mélopées d’El Canto General, l’œuvre mythique de Mikis Théodorakis dans un opéra moderne envoutant qui fera resurgir la poésie de Pablo Neruda…

Et des images, des musiques et de la tendresse, et du rire et des jeux, et tout ce qui compose une ode à la joie de vivre, à la rencontre, pied de nez aux certitudes, magie des interrogations, fascination des frontières ouvertes vers le diamant des émotions brutes…

C’est cela la saison « Sortir à Cannes » 2011/2012, juste une parenthèse entre la réalité et son ombre, entre le futile et l’indispensable !

 

Riccardo Caramella 

ouverture de la Saison 2011/2012. (samedi 15 octobre)

 

Il faut parfois « Tirer sur le pianiste », et ce n’est pas François Truffaut qui nous contredirait !

Le pianiste international, Riccardo Caramella a annoncé officiellement la fin de sa carrière à Cannes en 2007…C’était de l’humour, il fait nul doute ! Car depuis, il continue, en dehors des chemins pavés de bonnes intentions, à promener ce talent qu’il possède au bout de ses doigts avec un humour ravageur qu’il destine à ceux qui le suivent dans ses pérégrinations. « Pêcher de vieillesse », annonce-t-il avec son regard narquois revenu de toutes les scènes qui l’ont vu composer une ode à la musique classique…désormais il se tourne vers cette musique qu’il ne put jamais interpréter, dans son frac engoncé ! Riccardo est un ami et quand nous discutions de ses projets autour des causes humanitaires et de son désir de créer des évènements atypiques, l’évidence s’imposait à moi : il fallait bien qu’il enfourche mon dada du cinéma pour conclure en beauté un siècle de 7ème art  dans la capitale mondiale de l’image !

Fidèle à lui même, il va remonter à l’origine du cinématographe, quand les partitions étaient composées spécialement pour les films. Réinterprétant, commentant, assumant ses petites histoires de la grande, traversant des œuvres et des auteurs jusqu’à faire conjuguer ses partitions qui ont perdu leur identité pour devenir le commentaire illustré d’images célèbres.

C’est tout le pari insensé de ce pianiste que d’ouvrir des brèches dans sa passion du cinéma pour la faire partager. Enseignant à l’université de Turin la musique des films publicitaires, italien nourri de couples célèbres, Fellini et Rota, Leone et Morricone, la musique parle à son cœur et l’image n’est jamais bien loin… C’est ce qu’il nous fera découvrir dans une soirée un peu folle, un peu déjantée, loin de tous les conformismes et avec sa faconde d’italien à l’accent précieux. Une soirée à ne pas manquer car les muses du cinéma se sont déjà données rendez-vous à la Licorne en ce 15 octobre.

 

 

 

Voix passions

Clôture de la Saison 2011/2012. vendredi 27 avril.

 

Une plongée dans l’univers des voix et des chœurs, avec A Filetta, le Corou des Berra, Nilda Fernandez, Talike, Cedric O’heix et des invités surprises…

 

« Depuis des années, je ne peux imaginer une saison sans que des chœurs soient présents, sans que des voix fassent résonner la scène. Dans ce concert final de la saison 2011/2012, j’ai décidé de convoquer aux bans de l’amitié, quelques uns de ceux qui m’ont offert au fil du temps, des pages de beauté. Tous ceux qui seront présents ce soir, sont à classer dans une belle rubrique de l’échange et du partage. Chacun aura 30 mn et pour corser l’affaire, devra inviter d’autres groupes ou chanteurs.

C’est ainsi que vont se croiser les corses d’A Filetta et les régionaux du Corou de Berra donnant un tempo polyphonique à la soirée, Talike la malgache de Tiharea apportera la puissance de sa voix et des percussions africaines, Nilda Fernandez avec sa guitare et sa voix si particulière feront monter les aigus, Cédric O’heix, mon neveu crooner avec ses chansons de mer et de voyages nous embarquera au fil de l’eau, et d’autres encore.

C’est bien d’une soirée étrange qu’il s’agit, illuminée d’éclairs et de passion, un spectacle unique dont vous pourrez dire « -j’y étais, je l’ai vu » quand les années s’écoulant, vous regarderez votre passé comme je contemple le mien. »

 

 

 

 

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