Sortir à Cannes 2011/2012
EDITO POUR L’AVENIR COTE D’AZUR
Comme un feu d’artifice qui durerait tout l’automne et l’hiver pour finir quand les écrans s’illuminent au mois de Mai.
Un bouquet épicé avec tous les ingrédients d’un repas de gourmet.
Effeuiller les fêtes de fin d’année dans le regard des parents sur les corps dénudés des Crazy Horse « girls », ou dans les lumières que le Cirque National de Chine, dans un éblouissant Casse-Noisette, allume dans les yeux des enfants.
Avant, bien sûr, le Festival de Danse dirigé par Frédéric Flamand, Directeur du Ballet National de Marseille, qui invite à nous rejoindre des compagnies prestigieuses venues du monde entier (La La La Human Steps du Canada, Michael Clark Company d’Angleterre, Compagnie Heddy Maalem d’Afrique, Hofesh Shechter Company d’Israël, Compagnie Emio Greco/PC d’Italie…) toutes unies par une volonté de faire reculer les frontières de la créativité.
La comédie musicale, Rock The Ballet, La Compagnie Mimulus des Brésiliens qui danse le salon… plus de dix pièces de théâtre jalonnent ce parcours du combattant de la Culture. Un fabuleux Henri IV le Bien-Aimé avec Jean-François Balmer, un féroce Les Amis du Placard avec Romane Bohringer et Didier Bénureau, un hilarant Le Technicien avec Roland Giraud, Toutou avec Patrick Chesnais, Marthe Villalonga dans Croque Monsieur … du rire aux larmes ! Nous balaierons tout l’arc des émotions que le Repas des Fauves condense en un raccourci saisissant.
En musique, Julien Doré, Hubert-Félix Thiéfaine, Aaron pour la belle chanson française mais aussi l’Orchestre Populaire Italien accompagné de Carmen Consoli pour une transe, Ballaké Sissoko et Vincent Segal pour l’Afrique, Huun Huur Tu pour la diphonie et un concert de Voix Passions avec Nilda Fernandez, A Filetta, Talike, Le Corou de Berra…
Et comment ne pas évoquer, un grandiose El Canto General, recréation de l’oratorio de Mikis Theodorakis sur les poèmes légendaires de Pablo Neruda dans une production du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes avec Angélique Ionatos, et le souffle d’une œuvre épique.
Restent des inclassables.
Philippe Genty dans son univers onirique de voyageurs intemporels, la folie Break The Floor, qui passe à deux jours, ou la danse urbaine qui s’affirme comme un art, l’humour grinçant du Comte de Bouderbala et Alonzo King Lines Ballet, un des maîtres de la nouvelle danse américaine.
Bon, si vous ne savez pas où sortir dans les prochains mois, si vous fermez les yeux devant tant de beauté et d’étonnement, c’est que vous dormez déjà… mais alors que peut-on faire ? Sortez, vivez, dansez, pleurez… à Cannes pour une émotion sans égale !