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La plus jeune cinéphile du Festival de Cannes

Publié le par Bernard Oheix

Lise Oheix est née le 21 octobre 2015. Il était hors de question qu’elle attende comme son grand père d’avoir 5 ans pour découvrir le cinéma en galérant pour trouver des invitations, ou pire, qu’elle soit obligée de fabriquer de fausses cartes de presse en Corse ! Par la Grâce de quelques contacts (!) que j’avais auprès de Cannes Cinéphile, j’ai réussi à lui trouver un authentique badge pour ce mois de mai 2016.

Le cerbère de l'entrée a fait une drôle de tête en contrôlant la photo de son badge !

Le cerbère de l'entrée a fait une drôle de tête en contrôlant la photo de son badge !

La plus jeune cinéphile du Festival de Cannes

À 7 mois, elle entre dans le Livre Guinness des records comme la plus jeune cinéphile des 69 premières éditions du Festival du Film de Cannes. Elle n’en est pas peu fière, posant pour l’éternité avec son grand-père cinéphile dans le jardin de La Bocca, qui, lui aussi, est assez satisfait de l’entrainer à la découverte des mystères du 7è Art !

Je crains malgré tout qu’elle ne se souvienne pas vraiment de Julieta de Pedro Almodovar malgré la queue d’une demi-heure que nous fîmes avant que, moi, j’entre dans la salle pour voir le film et qu’elle retrouve, pendant ce temps, le confort de son lit parapluie dans notre maison située en face de la salle de La Licorne !

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6 Oscars... sinon rien !

Publié le par Bernard Oheix

180 jours sans un cinéma pour nous ouvrir ses portes, le noir complice, l'écran qui s'illumine, le silence qui tombe et nous aspire... Bon, pas pire que la fermeture des théâtres, des salles de concerts, des opéras... mais quand même !

Et pendant ce temps, quelle mouche a donc piqué la prestigieuse Académie des Oscars ? Déjà, faire une remise de prix alors que les films ne sont pas sortis, la faire en virtuel et en plus primer des films géniaux à l'opposé du glamour ! La Covid a parfois de drôles d'effets !

Par contre, Donald Trump en Oscar du meilleur second rôle, c'est pas mal, surtout en sachant que c'est Joe Biden qui a la meilleure réalisation !

Mais parlons un peu de cinéma avec 3 films merveilleux : l'un se confronte à la fuite du temps et à la perte de la raison, l'autre filme l'errance suite à une vie brisée et le dernier dévoile ce que l'affaire Floyd a mis en lumière, le mépris des institutions pour une couleur de peau !

 Nomadland, Le Père et Judas and the Black Messiah nous permettent (encore  et toujours !) d'espérer du cinéma !

 

Nomadland de la chinoise Chloé Zhao a trusté le prix du meilleur film, de la meilleure réalisatrice et de la meilleure actrice... sauf pour la Chine qui a banni son nom de tous les réseaux sociaux ! Frances McDormand, suite à un accident de la vie, voit son présent exploser. Elle se retrouve dans un van en train de sillonner les routes aux paysages grandioses de l'Ouest américain, croisant des êtres qui, comme elle, soit par nécessité ou par choix, roulent et se retrouvent en une communauté d'errants avec ses rites, ses petits jobs, la solidarité, la chaleur d'un peu d'amour ! C'est l'Amérique des gens blessés magnifiquement incarnée par une Frances McDormand déchirante. Jamais misérabiliste mais toujours sur le fil du désespoir ! Un grand film sur les petites gens !

Le Père de notre (cocorico) Florian Zeller et un chef d'oeuvre de subtilité sur une trame dramatique. Sur un sujet ardu, la perte de ses facultés dû à l'âge, Zeller va introduire un élément introspectif grâce à la technique. En supprimant la mince frontière entre le réel et la fiction, entre une caméra objective et subjective, il oblige le spectateur à démêler le vrai du faux par ses propres moyens ! On rentre littéralement dans la tête embrumée d'Anthony Hopkins. L'acteur est poignant et rien que pour la scène finale il mérite largement cet Oscar d'interprétation. Un film à voir de toute urgence... surtout si vous commencez à chercher les noms de vos amis, à perdre les dates des évènements de votre vie, à comprendre que l'âge a entamé son grand travail de sape mémorielle !

Jonas and the black Messiah est un film qui fait penser à la trilogie  livresque parue chez Actes Sud ouverte avec "Le Brasier Noir" de Greg Iles, un chef d'oeuvre sur le racisme aux États-Unis. Fin des années 60, les Blacks Panthers sont pourchassé par la police et le FBI qui manoeuvrent au mépris de toutes lois et des droits humains pour éradiquer la menace des activistes noirs qui tentent de défendre leurs droits et d'organiser un front uni contre le pouvoir blanc et les capitalistes qui les exploitent ! Sur fond d'un racisme inimaginable, d'une crise sociale, d'un intégrisme "blanc", un informateur est retourné par le FBI qui les conduira vers l'assassinat du leader de la branche de l'Illinois, Fred Hampton, abattu lâchement au milieu des siens en pleine nuit après avoir été drogué. C'est une oeuvre forte qui prend toute sa dimension dans le "-je ne peux plus respirer" de George Floyd, dans les relents d'un Trumpisme qui a réveillé les démons en toute connaissance de causes, dans le mépris et le rejet de toutes les différences et de l'aspiration de tout être à offrir un avenir meilleur à son enfant !

Voilà de quoi permettre d'espérer du rôle de la culture et du cinéma en particulier. Avec malgré tout une interrogation : pourquoi après tant de films qui s'engagent, qui traitent des évènements dramatiques, qui dénoncent, les Z, Nuits et Brouillards, Apocalypse Now, Du vent dans les Aurès et tant d'autres... pourquoi malgré ces cris humains, est-ce toujours les forces de l'obscurité qui l'emportent ? Pourquoi les hommes n'arrivent-il pas à juguler les forces noires à l'oeuvre dans la constitution d'un monde de terreur contre un monde d'harmonie ? Vaste interrogation que les récents évènements mettent au centre du jeu ! Si tous les racistes, les exploiteurs, les oppresseurs, les passeurs prédateurs, les marchands de sommeil, les ultras riches se donnent la main, que restera-t-il de nos espoirs ?

Alors, Marine future présidente ? Oh, réveillez-vous, le vieux monde peut nous mordre la nuque !

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Le grenier de la mémoire 61 : Et clap de fin pour une éclipse !

Publié le par Bernard Oheix

Et oui ! Il fallait bien que cela arrive ! Mon Grenier de la Mémoire, malgré la richesse des documents accumulés dans des cartons entassés dans mes combles, ne pouvait pas lutter contre une année et demi de Covid ! Alors je m'incline en vous transmettant ce dernier billet et l'espoir que nous allons bientôt revenir à des valeurs plus normales. Se faire la bise, débarquer chez des amis à l'improviste, manger dans un restaurant autre que clandestin, voir un film et en discuter à la pizzéria du coin, applaudir à un tour de chant qui ne sera pas, hélas, celui de Christophe ou de Idir... toutes choses qui semblent bien disparues mais qui reviendront, il fait nul doute, parce qu'un monde sans culture n'est pas le monde !

Et que les pandémies passent...

Voilà donc la fin de ce cycle. Je l'ai écrit pour mes petites filles, Lise et Alma. Un jour peut-être le liront-elles et elles se diront que le monde d'avant n'était pas mal et que leur Babo a eu quelques belles pages à écrire sur et dans sa vie !

Alors derniers pétards et pour commencer, ce mot que j'ai envoyé aux membres de mon dernier jury du Festival de La Pyrotechnie de 2011 ! 

Le grenier de la mémoire 61 : Et clap de fin pour une éclipse !
Un cirque Russe où l'art de prendre une photo au bon moment !

Un cirque Russe où l'art de prendre une photo au bon moment !

La Danse n'est pas toujours qu'ésotérique ! Et certains ballets ont des charmes insoupçonnés !

La Danse n'est pas toujours qu'ésotérique ! Et certains ballets ont des charmes insoupçonnés !

Et bien sûr, un Oheix séducteur en diable, à qui les "tourneuses" de choc de la Musique du Monde font tourner la tête !

Et bien sûr, un Oheix séducteur en diable, à qui les "tourneuses" de choc de la Musique du Monde font tourner la tête !

Voilà donc un projet qui s'achève dans une certaine nostalgie. Replonger dans ces années dorées fut un exercice salutaire pour lutter contre l'angoisse d'un futur incertain. 

Mais il reste tant d'autres pages à écrire...

Alors rendez-vous prochainement sur mon blog pour de nouvelles aventures en terre de culture !

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Le Grenier de la mémoire 60 : Photos de voyages !

Publié le par Bernard Oheix

Et quelques photos récoltées par delà les frontières !

 À la rencontre de l'autre, dans des pays inconnus, à faire rêver ! Comment ne pas achever cette plongée dans Le Grenier de la Mémoire par quelques lucarnes ouvertes sur la ligne d'horizon ?

En cette période de pandémie, quand notre univers rétrécit jusqu'à l'étouffement, il reste la perspective d'imaginer l'ailleurs et de s'envoler pour des contrées lointaines, à la recherche du temps perdu !

Le Chili 2012 : après m'être recueilli sur les tombes de Allende et des Guevarra, je m'engage pour l'élection de Bachelet au mépris de ma vie ! Grâce à moi (?), elle triomphera des forces de la réaction ! OUF ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas défilé sous un drapeau rouge !

Le Chili 2012 : après m'être recueilli sur les tombes de Allende et des Guevarra, je m'engage pour l'élection de Bachelet au mépris de ma vie ! Grâce à moi (?), elle triomphera des forces de la réaction ! OUF ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas défilé sous un drapeau rouge !

Les eaux turquoises de Cuba ! La liberté ! Et puis la découverte du pays, voiture de location, dormant chez l'habitant, errant sur les traces du Che ! Un pays fascinant même si la "mamita" d'Orientes n'as pas réussi à m'inculquer les bases d'une bonne "salsa" !

Les eaux turquoises de Cuba ! La liberté ! Et puis la découverte du pays, voiture de location, dormant chez l'habitant, errant sur les traces du Che ! Un pays fascinant même si la "mamita" d'Orientes n'as pas réussi à m'inculquer les bases d'une bonne "salsa" !

Rives du Gange : Bénares ! Les corps brûlent sur les "gatts", la foule psalmodie dans l'odeur douceâtre de cendres et d'encens ! Rituels qui nous transportent dans la nuit des temps ! Le souffle coupé !

Rives du Gange : Bénares ! Les corps brûlent sur les "gatts", la foule psalmodie dans l'odeur douceâtre de cendres et d'encens ! Rituels qui nous transportent dans la nuit des temps ! Le souffle coupé !

La Chine : une poignée de programmateurs en terre de Chongqing, 30 millions d'habitants ! Un des voyages les plus magiques et la découverte d'une civilisation effrayante : les chinois et leur mépris pour les autres, leur conviction profonde qu'ils sont les "maitres du monde" !

La Chine : une poignée de programmateurs en terre de Chongqing, 30 millions d'habitants ! Un des voyages les plus magiques et la découverte d'une civilisation effrayante : les chinois et leur mépris pour les autres, leur conviction profonde qu'ils sont les "maitres du monde" !

Les chutes d'Iguazu où la beauté des forces de la nature ! Des dizaines de chutes, cascades, une eau rugissante, et la certitude que rien ne peut s'opposer à sa force ! L'homme devient tout petit devant son explosion !

Les chutes d'Iguazu où la beauté des forces de la nature ! Des dizaines de chutes, cascades, une eau rugissante, et la certitude que rien ne peut s'opposer à sa force ! L'homme devient tout petit devant son explosion !

J'étais près à tout pour découvrir la Pologne ! Même à faire Venise-Gdansk... en vélo ! Souvenirs d'heures de souffrance et de joie avec mon ami Petitpoisson ! Une baignade dans l'Adriatique au départ, une baignade dans la Baltique à l'arrivée : mission accomplie !

J'étais près à tout pour découvrir la Pologne ! Même à faire Venise-Gdansk... en vélo ! Souvenirs d'heures de souffrance et de joie avec mon ami Petitpoisson ! Une baignade dans l'Adriatique au départ, une baignade dans la Baltique à l'arrivée : mission accomplie !

Les pirogues peintes des pêcheurs de Dakar... Un voyage plein de surprises qui nous a mené à travers La Gambie, La Guinée Bissau vers les iles paradisiaques de l'archipel des Bijagos !

Les pirogues peintes des pêcheurs de Dakar... Un voyage plein de surprises qui nous a mené à travers La Gambie, La Guinée Bissau vers les iles paradisiaques de l'archipel des Bijagos !

Comment ne pas terminer par Atlantic City et son Boardwalk Empire ! Les États-Unis, New-York, Washington et un extraordinaire voyage en Californie !

Comment ne pas terminer par Atlantic City et son Boardwalk Empire ! Les États-Unis, New-York, Washington et un extraordinaire voyage en Californie !

Californie for ever ! Je suis dans un western ! Il y aura aussi La Vallée de la mort où Antonioni tournera Zabriskie Point !  Et Las Vegas, Los Angeles et San Fransisco. Je vous le confirme, il n'y a pas que des Trump aux USA... Il y a aussi beaucoup de gens adorables qui nous ont accueillis avec amitié !

Californie for ever ! Je suis dans un western ! Il y aura aussi La Vallée de la mort où Antonioni tournera Zabriskie Point ! Et Las Vegas, Los Angeles et San Fransisco. Je vous le confirme, il n'y a pas que des Trump aux USA... Il y a aussi beaucoup de gens adorables qui nous ont accueillis avec amitié !

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le grenier de la mémoire 59 : photos de stars (2)

Publié le par Bernard Oheix

Je ne peux pas m'en empêcher de revenir sur quelques photos de stars, ces hommes et femmes de lumière que j'ai eu le privilège de croiser et qui m'ont fait l'honneur de partager quelques fractions d'un temps qui n'a plus la même valeur quand on se trouve à leur côté !

Parmi tous ces concerts, ballets, ces pièces de théâtre, shows et autres formes d'arts, ils ont éclairé mon chemin de quelques étoiles et ont nourri mon imaginaire de rêves de grandeur !

Qu'ils en soient remerciés du fond du coeur !

 

Chilly Gonzales, son agent m'avait averti, il déteste les selfies. Mais la magie d'un spectacle hors norme sur le parvis de l'église du Suquet l'a finalement convaincu de poser avec moi comme un geste de bribe d'amitié ! Merci Chilly pour ta bonne humeur et ce talent inimitable de créer de la belle musique dans l'humour et la passion !

Chilly Gonzales, son agent m'avait averti, il déteste les selfies. Mais la magie d'un spectacle hors norme sur le parvis de l'église du Suquet l'a finalement convaincu de poser avec moi comme un geste de bribe d'amitié ! Merci Chilly pour ta bonne humeur et ce talent inimitable de créer de la belle musique dans l'humour et la passion !

Camille à son zénith ! Elle proposait une curieuse cérémonie de voix sacrées, ( Camille chante Britten, A cérémonie of Carols et God is sound, prière du monde, sa création). Des mélopées lancinantes bien loin de l'univers qui l'avait fait percer dans la chanson ! Elle est venue avant de signer le contrat pour repérer les lieux et se convaincre qu'elle pouvait avoir confiance en elle et surtout en nous, les organisateurs ! Le concert fut magique, une soirée intemporelle et fascinante ! Ma Camille à moi est si loin des codes du métier et si proche des coeurs qui battent à l'unisson !

Camille à son zénith ! Elle proposait une curieuse cérémonie de voix sacrées, ( Camille chante Britten, A cérémonie of Carols et God is sound, prière du monde, sa création). Des mélopées lancinantes bien loin de l'univers qui l'avait fait percer dans la chanson ! Elle est venue avant de signer le contrat pour repérer les lieux et se convaincre qu'elle pouvait avoir confiance en elle et surtout en nous, les organisateurs ! Le concert fut magique, une soirée intemporelle et fascinante ! Ma Camille à moi est si loin des codes du métier et si proche des coeurs qui battent à l'unisson !

Goran Bregovic, il faudrait une thèse pour en parler. Musique balkanique, compositeur de génie, show-man sur les scènes. Son Orchestre des Mariages et des Enterrements possédait une énergie incroyable et quand il assène "kalachnikov", c'est de la vie que l'on parle et d'espoir dans cette région traversée par la guerre et la mort ! Goran, une soirée d'énergie pure, un joyau serti des couleurs de l'arc en ciel !

Goran Bregovic, il faudrait une thèse pour en parler. Musique balkanique, compositeur de génie, show-man sur les scènes. Son Orchestre des Mariages et des Enterrements possédait une énergie incroyable et quand il assène "kalachnikov", c'est de la vie que l'on parle et d'espoir dans cette région traversée par la guerre et la mort ! Goran, une soirée d'énergie pure, un joyau serti des couleurs de l'arc en ciel !

Les soeurs Labèque. On les disait quelque peu compliquées. Avec moi, elles ont été adorables.... mon charme de latin lover, il fait nul doute ! Mais sur les planches de la scène, elle ont une force incroyable dans la complicité la plus totale. La musique classique peut devenir moderne quand elle touche à la perfection !

Les soeurs Labèque. On les disait quelque peu compliquées. Avec moi, elles ont été adorables.... mon charme de latin lover, il fait nul doute ! Mais sur les planches de la scène, elle ont une force incroyable dans la complicité la plus totale. La musique classique peut devenir moderne quand elle touche à la perfection !

Yves Simon, c'est ma madeleine à moi ! Ma fille porte le nom d'une de ses héroïnes de roman et de l'éclat de sa carrière musicale à son talent d'écrivain, il était le signe parfait d'une intelligence née ! Quand nous nous sommes rapprochés (je lui ai envoyé un mot sur son site, et il m'a répondu en direct !), nous avons partagé quelques verres d'un bon vin sur Paris et de fil en aiguille, une réelle amitié est née entre nous ! Nous avons rêvé ensemble et il m'a offert un concert formidable sur la scène du Palais des Festivals ! Salut à toi Yves mon ami !

Yves Simon, c'est ma madeleine à moi ! Ma fille porte le nom d'une de ses héroïnes de roman et de l'éclat de sa carrière musicale à son talent d'écrivain, il était le signe parfait d'une intelligence née ! Quand nous nous sommes rapprochés (je lui ai envoyé un mot sur son site, et il m'a répondu en direct !), nous avons partagé quelques verres d'un bon vin sur Paris et de fil en aiguille, une réelle amitié est née entre nous ! Nous avons rêvé ensemble et il m'a offert un concert formidable sur la scène du Palais des Festivals ! Salut à toi Yves mon ami !

Nigel Kennedy est l'archétype de ce que je tentais de démontrer en programmant les Nuits Musicales du Suquet. La musique classique est moderne, pas forcément chiante et froide, enfermée dans ses rites désuets... Et il a mis le feu au parvis avec ses allers-retours entre la pureté d'un violon sur une sonate de Brahms et la sauvagerie d'un "Smoke on the Water" des Deep Purple. Cela restera gravé dans ma mémoire ! Son allure de vieux rocker en vêtements informes n'occulte en rien la passion d'un musicien classique au zénith de son art de la transgression !

Nigel Kennedy est l'archétype de ce que je tentais de démontrer en programmant les Nuits Musicales du Suquet. La musique classique est moderne, pas forcément chiante et froide, enfermée dans ses rites désuets... Et il a mis le feu au parvis avec ses allers-retours entre la pureté d'un violon sur une sonate de Brahms et la sauvagerie d'un "Smoke on the Water" des Deep Purple. Cela restera gravé dans ma mémoire ! Son allure de vieux rocker en vêtements informes n'occulte en rien la passion d'un musicien classique au zénith de son art de la transgression !

Francis Huster, c'est l'éternel "dandy", le jeune homme au sourire désarmant qui traverse les âges ! Il est venu plusieurs fois poser sa voix sur l'Orchestre de Cannes ou accompagné d'un pianiste Italien d'exception, Giovanni Bellucci pour un hommage à Shakespeare. A chaque fois, sa voix épousait les notes pour tresser des mots sur des accords parfaits !

Francis Huster, c'est l'éternel "dandy", le jeune homme au sourire désarmant qui traverse les âges ! Il est venu plusieurs fois poser sa voix sur l'Orchestre de Cannes ou accompagné d'un pianiste Italien d'exception, Giovanni Bellucci pour un hommage à Shakespeare. A chaque fois, sa voix épousait les notes pour tresser des mots sur des accords parfaits !

Nina Hagen, la diva du punk et de toutes les outrances ! Quelques angoisses avant de l'accueillir et c'est une femme-enfant adorable qui débarque. Elle se prête au jeu d'une belle relation avant de monter sur scène et de rugir avec passion son récital ! Un grand moment contrasté entre la diva et la punk, entre celle qui se joue des codes et celle qui entretient le mythe. Nina, je t'aime !

Nina Hagen, la diva du punk et de toutes les outrances ! Quelques angoisses avant de l'accueillir et c'est une femme-enfant adorable qui débarque. Elle se prête au jeu d'une belle relation avant de monter sur scène et de rugir avec passion son récital ! Un grand moment contrasté entre la diva et la punk, entre celle qui se joue des codes et celle qui entretient le mythe. Nina, je t'aime !

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le grenier de la mémoire 58 : photos de stars !

Publié le par Bernard Oheix

J'ai eu le privilège, la chance, l'opportunité de croiser la route de quelques-unes des plus grandes stars !  Voici en photos, une sélection de moments inoubliables au panthéon de mon histoire. Ce n'est pas moi l'important, mais la grandeur de quelques unes des personnalités qui posaient à mes côtés résonnent encore comme la belle chanson d'une période bénie, d'un âge d'or de la culture... quand tout était possible et que rien n'entravait notre plaisir : pour moi donc et pour vous, quelques bribes d'immortalité volées au temps !

 

Mon Béjart à moi, celui qui m'avait permis de naître à la danse ! Partager une coupe de champagne, se faire dédicacer un programme et enchaîner avec Messe pour le Temps Présent... Le bonheur !

Mon Béjart à moi, celui qui m'avait permis de naître à la danse ! Partager une coupe de champagne, se faire dédicacer un programme et enchaîner avec Messe pour le Temps Présent... Le bonheur !

La Claudia Cardinale. Un mythe dans mes bras. Une complicité qui durera quelques temps après une exposition de photos de Chiara Samugheo. On a même mangé ensemble au Majestic un soir d'ouverture du Festival du Film. Elle était sublime ! Je lui ai téléphoné après la victoire de la France contre l'Italie en finale de la coupe d'Europe de Football. Elle m'a répondu : "-mais moi, j'ai perdu !"  J'espère qu'elle  m'aura pardonné !

La Claudia Cardinale. Un mythe dans mes bras. Une complicité qui durera quelques temps après une exposition de photos de Chiara Samugheo. On a même mangé ensemble au Majestic un soir d'ouverture du Festival du Film. Elle était sublime ! Je lui ai téléphoné après la victoire de la France contre l'Italie en finale de la coupe d'Europe de Football. Elle m'a répondu : "-mais moi, j'ai perdu !" J'espère qu'elle m'aura pardonné !

Liza Minnelli, la divine comédienne et la chanteuse de New-York/New-York... Une véritable saga pour la faire venir directement des USA. Une rencontre dans un hôtel de Villefranche pendant le Festival du Film... Et 1 mois après, sur les planches du Grand Auditorium, la métamorphose : la femme blessée, chancelante, sortant de désintoxication que j'avais rencontrée sous les "sunlights" du Palais des Festivals retrouva toute sa grâce et sa magie et la pureté d'une voix inimitable ! Bouleversant. Un triomphe !

Liza Minnelli, la divine comédienne et la chanteuse de New-York/New-York... Une véritable saga pour la faire venir directement des USA. Une rencontre dans un hôtel de Villefranche pendant le Festival du Film... Et 1 mois après, sur les planches du Grand Auditorium, la métamorphose : la femme blessée, chancelante, sortant de désintoxication que j'avais rencontrée sous les "sunlights" du Palais des Festivals retrouva toute sa grâce et sa magie et la pureté d'une voix inimitable ! Bouleversant. Un triomphe !

Iggy Pop le survivant ! Sur le morceau "no fans", il appelle son public à monter sur scène ! Envahissement total, sécurité débordée mais au milieu de l'hystérie générale, il assure le show, continue et maîtrise  le "foutoir" général comme un seigneur de la scène !

Iggy Pop le survivant ! Sur le morceau "no fans", il appelle son public à monter sur scène ! Envahissement total, sécurité débordée mais au milieu de l'hystérie générale, il assure le show, continue et maîtrise le "foutoir" général comme un seigneur de la scène !

Pete Doherty... ou comment on devient une légende ! Jets de petites culottes par des demoiselles énamourées, envahissement de la scène, une fan lui arrache sa boucle d'oreille et il se met à saigner... D'autres volent les baguettes du batteur ! Il me demande de continuer le show et fait faire une annonce au micro afin qu'on les rende. Surprise, un vol de baguettes traverse la salle et elles atterrissent sur la scène ! Et le show reprit jusqu'à ce que Pete, d'un coup de tatane fasse s'écrouler les colonnes des enceintes du son ! End and so happy, le Pete ! Il m'a demandé en coulisse comme étonné par mon enthousiasme : "- Et vous avez vraiment aimé ça ?"

Pete Doherty... ou comment on devient une légende ! Jets de petites culottes par des demoiselles énamourées, envahissement de la scène, une fan lui arrache sa boucle d'oreille et il se met à saigner... D'autres volent les baguettes du batteur ! Il me demande de continuer le show et fait faire une annonce au micro afin qu'on les rende. Surprise, un vol de baguettes traverse la salle et elles atterrissent sur la scène ! Et le show reprit jusqu'à ce que Pete, d'un coup de tatane fasse s'écrouler les colonnes des enceintes du son ! End and so happy, le Pete ! Il m'a demandé en coulisse comme étonné par mon enthousiasme : "- Et vous avez vraiment aimé ça ?"

Deshabillez-là ! Juliette, un mythe vivant, les existentialistes, le grand amour avec Miles Davis, et moi, tout petit devant cette page d'histoire, de mon histoire ! Elle fut sublime avec ce timbre de voix si particulier ! L'élégance !

Deshabillez-là ! Juliette, un mythe vivant, les existentialistes, le grand amour avec Miles Davis, et moi, tout petit devant cette page d'histoire, de mon histoire ! Elle fut sublime avec ce timbre de voix si particulier ! L'élégance !

Et mes hérauts Corse, les Muvrini, découverts à l'aube de leur triomphe sur une plage de Bastia dans les années 80 ! Je ne les ai plus jamais quittés, programmés 4 fois, vu une dizaine de concerts et toujours la même magie, le souffle du maquis, l'envoûtement des voix corses si pures !

Et mes hérauts Corse, les Muvrini, découverts à l'aube de leur triomphe sur une plage de Bastia dans les années 80 ! Je ne les ai plus jamais quittés, programmés 4 fois, vu une dizaine de concerts et toujours la même magie, le souffle du maquis, l'envoûtement des voix corses si pures !

Je suis triste... J'aurais aimer vous dévoiler tant d'autres photos ! Mais manque de place pour les Bécaud, Aznavour, Yves Simon, Camille et Juliette, Goran Brégovic, Nigel Kennedy et les soeurs Labèque... Chily Gonzales, mon pote Nilda Fernandez et tous les autres, les africains, Youssou N'Door, Salif Keïta, Ismaël Lô ! Plus de 3000 spectacles et tant d'heures à rêver qu'une vie de Covid ne pourra jamais balayer !

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Jean-Pierre Bacri : Le rendez-vous raté !

Publié le par Bernard Oheix

La nouvelle est tombée, sèche, froide. Jean-Pierre Bacri est mort, un cancer de plus dans une période où la Covid se délecte de nous envoyer des messages délétères. Jean-Pierre Bacri, un nom qui reste dans ma mémoire vive, l'histoire d'un mec avec qui je partageais les bancs de première d'un Lycée Carnot à Cannes, à l'âge où tout est possible, 18 ans en 1968 !

Nous descendions tous les jours, après les cours, le Boulevard Carnot vers la station de bus qui nous emmenaient chez nous. Il y avait aussi George Roland, un judoka d'exception, son ami, Patrick Debouter et quelques autres. Et moi, je le lorgnais, quelque peu envieux de son rire haut perché, de ses délires entretenus par une fièvre qui embrasait la société et entretenait notre passion de découvrir un monde nouveau. Nous en avons déconstruit des mondes trop réels et nous en avons imaginés des plus beaux, plus humains dans cette France qui s'éveillait à la contestation.

Les mois ont passé, rythmés par des occupations de Cité U, des mouvements d'un mars d'intensité, des brassages incessants autour d'une jeunesse qui aspirait à trouver sa place et ne savait comment imprimer sa marque dans une histoire en train de se faire sous les pavés de Paris-plage et dans la cour de la Sorbonne. Nos héros avaient des gueules hilares comme celle de Dany le rouge, un Cohn-Bendit mâtiné de juif-Allemand au coeur de la contestation, de Jacques Sauvageot, le patron de l'Unef ou d'Alain Krivine qui  préparait ses futures campagnes présidentielles. 

Le père de Bacri était un juif pied-noir, facteur de son état et le mien, un sapeur-pompier municipal qui partait au feu combattre les incendies ravageurs de l'époque. Nous étions l'archétype de ces baby-boomers dont l'ascenseur social dégorgeait des fournées promises à diriger la France, formées à la culture de l'après guerre où l'espoir venait éliminer toutes les frontières du possible !

Nous étions jeunes. Nous nous cherchions avec constance, avec l'amitié et la rivalité de deux adolescents   gravitant autour de leur centre ! 

Il faut se souvenir du carcan de cette société du milieu des années soixante. Les filles interdites de pantalon et de maquillage, le surveillant général mesurant la longueur des cheveux des garçons pour un passage obligé sous les ciseaux du coiffeur, le poids de l'autorité parentale, les relations amoureuses comme un paradis inaccessible ! Un paysage corseté d'interdits hérités d'un passé sclérosé dans une société remplie d'espoirs et de rêves pour un futur à inventer !

C'est vers le mois de mai de ce 68, la contestation aidante, que les professeurs décidèrent, sous la pression de débats permanents, de faire élire des délégués de classe comme représentants légitimes des lycéens plus à même d'exposer les revendications des révolutionnaires en herbe que nous étions. Grande première qui déchaina les passions.

Deux candidats se retrouvèrent en lice pour le combat final dans notre classe. Jean-Pierre Bacri et Bernard Oheix. Il était évident qu'ayant lu au moins 3 pages de Karl Marx et un chapitre du manifeste du Parti Communiste, je me trouvais le plus à même de représenter le peuple en marche et de devenir le héros révolutionnaire des hordes cannoises. 

Las ! C'était sans compter sur sa faconde, son art de la dérision et le soutient indéfectible de la gent féminine ! Il me battit à plate couture, m'humiliant sous les hourras de ses fans, m'infligeant un score sans appel, brisant toute mes velléités de devenir un leader-maximo !

Je lui en ai voulu. Après quelques semaines d'embrasement, des gardes avec certains profs, de nuit, pour empêcher les fachos de rentrer dans le lycée, le soufflé retomba... mais Jean-Pierre Bacri resta le délégué de classe élu par ses pairs et moi le battu sans panache !

En terminale, nos chemins bifurquèrent ! Avec Debouter et d'autres il se retrouva dans une terminale et moi dans une autre.

Et le temps est passé ! Les pavés ont été enlevés pour laisser place au bitume. Une société nouvelle était née, avec des codes différents, la libération de la femme en marche, le politique envahissant les espaces d'une société en train de muter pour le meilleur et le pire. Le Bac  69, une formalité et la fac de lettres pour une licence d'histoire prélude à une maîtrise de Cinéma, un DEA de communication ! 

Nous ne pensions pas au travail, nous savions que nous en aurions et qu'il serait à la hauteur de nos ambitions. L'avenir était une page blanche qu'il nous suffisait de remplir !

J'ai accompli ma part de la mission qui me revenait ! Directeur de MJC, Directeur Adjoint de l'Office de la Culture de Cannes, Directeur de l'Évènementiel au Palais des Festivals de Cannes pendant 22 ans ! Le paradis sur terre pour un enfant de la classe populaire dans sa propre ville !

Sauf que pendant ce temps, lui devenait un acteur de premier plan, un auteur, un personnage qui fascinait les foules avec son air bougon, ses réparties aigres-douces, ses rictus de Français moyen. 

Une nouvelle fois il me battait à plate couture, jeu, set et match !

Alors, j'ai rêvé de le retrouver pour parler de notre combat homérique, de cet affrontement titanesque du mois de mai 68 ! Après tout, j'avais trouvé ma place, elle était enviable et je n'avais pas à rougir de mon parcours, même si ce n'était pas grand chose en rapport à sa renommée et à ses succès ! 

Et le plaisir de payer son cachet dans une pièce de théâtre, de l'accueillir en maître de céans dans notre ville commune valait bien cet effort !

Alors, pendant plus de 20 ans, j'ai tenté de le programmer. Moi qui ai reçu les plus grandes stars de la musique et du théâtre au cours des plus de 3000 spectacles de mes saisons, qui ai imprimé des centaines de mains de stars dans la glaise, je n'ai jamais réussi à le faire venir. ce n'était jamais le bon moment, sa tournée ne passait pas par Cannes, la date ne convenait pas, une autre salle de la région me le piquait : l'enfer ou comment recevoir l'inaccessible Jean-Pierre Bacri ?

J'ai même tenté d'accueillir Agnes Jaoui dans sa tournée sur la chanson espagnole, un excellent CD découvert par un envoi de sa boite de promotion. Mais il avait du déteindre sur elle car elle aussi passa au travers de toutes mes tentatives !

Alors voilà, Jean-Pierre Bacri, je n'ai jamais pu te dire que tu es un enfoiré de première, au sens littéral du terme, que tu m'as humilié en public devant Claudine que je rêvais de soudoyer mais qui n'avait d'yeux que pour toi, surtout après ta victoire d'ailleurs !

Et j'aurais aimé plonger mes yeux dans ton regard afin de retrouver un soupçon de notre jeunesse, un air d'insouciance et de liberté, la fragrance d'un temps où notre jeunesse était un habit de lumière pour notre génération sans attache !

Le sort en a décidé autrement et tu devras attendre encore un peu, je l'espère, pour que l'on termine notre débat et que je te règle ton compte... à jamais !

Bises à toi, camarade, la camarde nous mord la nuque !

 

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La Bonne Année ?

Publié le par Bernard Oheix

 
Bon, c’est vrai…. je n’ai jamais su me servir du masque, comme dirait Sibeth ! En même temps, c’est compliqué après une année entière de Covid de retrouver des gestes simples comme aller se baigner 
dans une eau glacée par 7° de température extérieure avec plein de monde sur la plage (2 couples de sexagénaires, des jeunes !).
Je ne sais pas pourquoi, mais Thérèse a refusé d’apparaître sur ma photo des bons voeux… C’est bizarre !
Bon, on se souhaite malgré tout une bonne année 2021, cela changerait un peu, n’est-ce point ?
Une année où l’on pourrait même parler d’autres choses que des pangolins, des chinois, de coronavirus et de Raoult, de fake news et d’autres films que Hold-Up !
Des vrais cette fois-ci, avec des scénaris de science-fiction, par exemple la terre entière qui s’arrête à cause d’un microbe… où même l’histoire de la conquête du pouvoir par des dirigeants complètement fous
qui rêvent de déclencher une guerre vraiment mondiale…
Bon, il reste aussi l’option de se retrouver, de ne pas se dire grand chose mais de se toucher, voire s’embrasser si affinités, de se baigner avec ou sans masque de plongée, de faire des barbecues bien après 20h,
de débarquer à l’improviste et de rester par plaisir et non à cause de la contrainte de l’heure, d’aller acheter des oursins (48€ le kilo sur le marché de La Bocca !) sans remplir son autorisation de déplacement,
de vivre presque normalement quoi…
Presque, parce qu’il sera difficile de gommer cette année 2020 de nos mémoires…
Et si 2021 était tout simplement une Bonne Année ?
Alors à toutes et tous, bonne santé et à bientôt !
 
 
Malgré la pénurie de masques, il faut se protéger....

Malgré la pénurie de masques, il faut se protéger....

Un cormoran au sommet du "Rocher de Bernard" veille jalousement sur ma santé mentale ! Faut avouer qu'après une telle année 2020, la question peut se poser !

Un cormoran au sommet du "Rocher de Bernard" veille jalousement sur ma santé mentale ! Faut avouer qu'après une telle année 2020, la question peut se poser !

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le grenier de la mémoire 57 : photos à gogo 2 (Russie)

Publié le par Bernard Oheix

J'ai eu le privilège de me rendre chaque année pendant plus de dix ans en Russie dans les années 2000, quand le pays s'ouvrait après la chute du mur, dans une période où tout semblait possible. Chaque mois de janvier, je prenais l'aéroflot pour débarquer à Moscou (Il faut avoir vu cette place Rouge dans la nuit !) pour les besoins du Festival de l'Art Russe que je réalisais avec la Fondation de la Culture Russe ! 

J'ai pu accueillir ainsi des spectacles extraordinaires à cette occasion, (le Marinsky, le Bolchoï, les Ballets Moïsseiev...) mais mieux, je devais me rendre chaque année dans la région hôte afin de sélectionner les meilleurs spectacles avec les "filles" de la fondation qui attendaient mon arrivée avec une certaine impatience !

Ambassadeur de la Ville de Cannes, j'ai eu donc la lourde tache de tenir mon rang au cours de repas peu protocolaires avec les gouverneurs des régions, arrosés de nombreux toasts à la vodka et après l'ingestion de ce breuvage, les nuits étaient parfois longues dans le froid des steppes slaves... Jugez-en par vous mêmes !

le grenier de la mémoire 57 : photos à gogo 2 (Russie)
le grenier de la mémoire 57 : photos à gogo 2 (Russie)
Le bain traditionnel dans la glace est devenu ma seconde nature. Baltique en hiver, trou dans un lac gelé par -40° à Vologda, batailles de boules de neige dans la nuit avec Tatiana et Éléna, rien ne nous résistait après une dizaine de toasts ! Et vous comprenez désormais ma facilité à me baigner tous les 1er janvier sur les rives de Cannes ! Un enfantillage !

Le bain traditionnel dans la glace est devenu ma seconde nature. Baltique en hiver, trou dans un lac gelé par -40° à Vologda, batailles de boules de neige dans la nuit avec Tatiana et Éléna, rien ne nous résistait après une dizaine de toasts ! Et vous comprenez désormais ma facilité à me baigner tous les 1er janvier sur les rives de Cannes ! Un enfantillage !

Visite des monastères autour de Vologda.... Pelisses de rigueur !

Visite des monastères autour de Vologda.... Pelisses de rigueur !

A Kazan, Sophie est venue avec moi pour assurer la transition ! Le froid mordant était devenu le compagnon des visites touristiques d'une ville hors du commun !

A Kazan, Sophie est venue avec moi pour assurer la transition ! Le froid mordant était devenu le compagnon des visites touristiques d'une ville hors du commun !

Mais je n'aurais laissé à personne ma place de jury pour l'élection de Miss Tatarstan... et je crois que j'ai eu bon gout ce jour-là !

Mais je n'aurais laissé à personne ma place de jury pour l'élection de Miss Tatarstan... et je crois que j'ai eu bon gout ce jour-là !

St Pétersbourg sous la glace... et une visite privée du Musée de l'Hermitage, au pas de charge !

St Pétersbourg sous la glace... et une visite privée du Musée de l'Hermitage, au pas de charge !

Ma Russie, celle des années 2000, était vivante, francophile, ouverte, cultivée... C'était bien avant qu'une chape de plomb s'abatte sur elle, que Poutine se prenne pour Ivan le Terrible, que les Popes et la religion reprennent du poil de la bête et se remettent à diriger les consciences, que l'hyper-nationalisme gangrène les coeurs, que le racisme et le rejet des autres s'affichent sans honte ! 

J'ai vu le pays se transformer au fil des années et du règne de Poutine... Dommage !

les Russes méritent mieux que cette replongée dans les ténèbres de l'obscurantisme, de la force brutale !

On les pensait vaccinés contre les abus, c'était sans doute oublier le poids des chaines de l'histoire ! 

 

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Le grenier de la mémoire 56 : photos à gogo (1)

Publié le par Bernard Oheix

Les nuits chaudes des étés de La Bocca !

Les nuits chaudes des étés de La Bocca !

Séances de préparation torrides ! Dur de travailler avec des brésiliennes !

Séances de préparation torrides ! Dur de travailler avec des brésiliennes !

Eté 2016 : Mini JO sur les plages de La Bocca, sur les parois d'un mur d'escalade, dans l'eau et sur les terrains ! 300 jeunes en train de s'éclater !

Eté 2016 : Mini JO sur les plages de La Bocca, sur les parois d'un mur d'escalade, dans l'eau et sur les terrains ! 300 jeunes en train de s'éclater !

La passion nocturne. Ces belles femmes en fleurs déambulants en musique au milieu des badauds : succès assuré !

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Les 2 producteurs entourant la star Zezinho du "tchic et tchac" ! Richard Stephant, mon ami de toujours et à jamais !

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Le grenier de la mémoire 56 : photos à gogo (1)

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