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histoires vraies

40 ans après : L'Aventure Sicilienne

Publié le par Bernard Oheix

C’était en 1979. Après 10 années de fac, deux maitrises et un DEA, je décidais d’arrêter ma thèse de 3ème cycle sur l’Anticipation française pour me plonger dans la vie active.

Tournant décisif, je quittais ma post-adolescence universitaire pour m’immerger dans le monde réel. Pourtant, je le connaissais bien cet univers du travail… depuis mes 15 ans et le ramassage de pêches pour 1 franc de l’heure dans la propriété des Orso jouxtant le Ranchito où j’avais grandi, j’avais toujours travaillé pour payer mes études, sort habituel des étudiants dont les parents ne pouvaient subvenir à leurs besoins.

Livreur dans une supérette, ouvrier dans une blanchisserie, serveur dans une pizzéria, marin sur un yacht, journaliste sportif à Nice-Matin, critique de cinéma à l’espoir-hebdo, palette typique de tous ces jobs que les étudiants occupaient dans une France sans chômage  !

Et le graal quand je suis devenue Maître d’internat (6 ans) , puis conseiller d’éducation et bibliothécaire, 8 années d’Education Nationale en parallèle des études qui m’ouvraient les portes de l’enseignement.

Mais autant j’aimais enseigner, autant je détestais l’univers étriqué des enseignants.

Au moment de franchir le pas, j’ai reculé et dans la semaine de ma décision, trouvé deux postes, l’un comme éducateur de rue, l’autre comme animateur dans une MJC à la Frayère, à Cannes La Bocca où j’avais grandi.

C’est celui-ci que je choisis, l’Education Populaire ayant à mes yeux des vertus que l’Education Nationale n’avait plus.

J’ai donc débarqué, pour mon entrée dans la vie active réelle et permanente, dans les bureaux préfabriqués d’une MJC de quartier coincée entre des immeubles HLM d’un quartier populaire d’une ville qui ne l’était pas vraiment ! Mais c’était ma ville. L’expérience fut brève (moins de 2 ans) mais intense et passionnante.

 

Foot en salle, Night-Boums du samedi soir, journal de quartier… et rapidement, un club de l’aventure pour embarquer des mômes de 14 à 18 ans dans une expédition d’un mois à la découverte des 3 volcans Italiens (Le Vésuve, Le Stromboli et l’Etna).

Dans des conditions que n’importe quel organisme prescripteur refuserait actuellement, ce voyage soutenu par les bons CAF et des bourses de l’Omjase pour les plus démunis, embarquait sous ma responsabilité, 20 jeunes, un voiturier, une animatrice et une cuisinière dans un fourgon rallongé pour un mois d’errance sur les routes transalpines.

Camping… souvent sauvage, une nuit dans des sacs de couchage au sommet du Stromboli au rythme des projections de lave permanente, la vision de l’irruption célèbre de 1979 de l’Etna au bord du cratère, avec la vision de la lave déferlant par la bouche noire, tout cela dans une organisation collective avec réunion tous les jours, un livre de bord tenu chaque jour par un jeune différent, des visites de sites archéologiques (Pompéï…), la petite fille momifiée des catacombes de Palerme… et des heures dans un camion poussif inconfortable !

Je me souviens de cette dernière étape du retour, des larmes des jeunes qui avaient vécu leur aventure avec passion, mais j’étais loin d’imaginer ce qui devait arriver sur ma boite mail, le 3 août 2019, 40 ans quasi jour pour jour après !

40 ans après : L'Aventure Sicilienne

Didier est venu à la maison avec sa charmante épouse et nous avons fait resurgir le passé. Nous avons exhumé le journal de bord et lu des extraits, raconté des souvenirs et des anecdotes. Très rapidement, une évidence s’est imposée : réunir pour un repas spaghettis, tous les acteurs de ce voyage et communier sur notre jeunesse enfuie. Faire renaître le passé pour vivre le présent ! Alors, nous allons, Didier et moi tenter de contacter tous ceux qui ont participé à L’Aventure Sicilienne de juillet 1979 à la MJC de la Frayère (devenue La Ferme Giaume) avec tous les souvenirs possibles de ce voyage extraordinaire (photos, billets, achats divers…).

Et chacun devra raconter à tour de rôle un souvenir qui l’a marqué !

Voilà, le pari est lancé. Si vous connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un qui a fait ce voyage, contactez le, qu’il se mette en rapport avec nous… l’automne sera chaud de nos souvenirs entremêlés !

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petits problèmes techniques

Publié le par Bernard Oheix

Chers amis,

L'informatique à ses mystères que la raison à parfois bien du mal à dénouer !

Quelques problèmes  m'ont empêché de continuer mon blog en toute sérénité !

Mais j'espère, grâce aux conseils éclairés de mon ami et partenaire Eric Dervaux, pouvoir revenir vers vous avec de nouveaux textes.

A bientôt donc pour de nouvelles aventures !

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Les voeux de Bernard !

Publié le par Bernard Oheix

Les voeux de Bernard !

 

Loin de moi, avec cette photo, l’idée de plonger dans la tambouille des gilets jaunes, où de consoler le Président de ses déboires d’une année « horibilis »….

Non, il s’agit dans ces voeux pour l’année 2019 d’affirmer tout simplement haut et fort que la vie est belle, qu’il est bon de rire, que la Méditerranée est un écrin, et que la planète est une mère nourricière que l’on se doit de protéger à l’heure où l’on sent bien qu’elle se révolte contre ce que l’humain lui a infligé au cours de ce dernier siècle !

Derrière cette agitation du mois de décembre où la raison a sombré, il y a de grande chance que les lepenistes engrangent des points (voir le marche-pied du mouvement des 5 étoiles en Italie qui a propulsé la ligue fasciste de Salvini au sommet de l’Etat). L’année 2019 va envoyer nombres signaux alarmants pour les temps qui viennent ! Des élections débouchant sur des cohortes d’anti-européens qui risquent de prendre le pouvoir afin de « détricoter » toutes les (trop maigres) avancées d’une Europe qui, bien qu’imparfaite, reste l’espoir des générations futures. La haine et le refus de l’autre deviennent les étalons de l’égoïsme général. Des dictateurs de bas étages s’emparent des leviers des pouvoirs dans le sillage d’un Trump qui a un doigt sur la gâchette et l’autre sur le bouton nucléaire. Ils sont légion les Bolsonaro, Poutine, Erdogan, Orban et tous ces bouchers pour qui l’homme est une marchandise sans valeur à se lover dans leur tweets vengeurs  en se regardant le nombril !

Tout comme cette poignée d’hommes qui possèdent la moitié des richesses du monde au nom d’un ultra-libéralisme débridé mais finiront au crépuscule de leur maigre vie dans une tombe… tel ce commun des mortels qu’ils auront exploités et spoliés !

Oui mais voilà… la noirceur peut-elle gagner devant l’arc en ciel de l’espoir ! C’est ce que nous découvrirons tout au long de l’année pour un  bilan qui viendra toujours assez tôt !

Après tout, la vie pourrait être plus belle et plus forte que la réalité et nous devrions avoir encore l’occasion de rire ! Enfin, nous l’espérons !

Alors meilleurs voeux et l’eau n’était pas si froide en ce 1er janvier 2019 au vu de ce qui nous guette…

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Noir c'est noir !

Publié le par Bernard Oheix

Dans les greniers de la mémoire, quand on plonge dans les documents d'une vie, parfois, la surprise vient !

Dans les greniers de la mémoire, quand on plonge dans les documents d'une vie, parfois, la surprise vient !

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Coup de gueule : Et si Nexity se foutait de la mienne !!!!

Publié le par Bernard Oheix

Je viens de recevoir une assignation au tribunal de commerce. Et c'est bien la première fois !

 

J'étais déjà sceptique sur la théorie du ruissellement chère à notre président qui semble oublier que pour marcher droit, il faut aussi une jambe gauche, mais là, cela risque bien de ne pas me réconcilier avec le futur de quelqu'un pour lequel je m'étais engagé ! En effet, le pouvoir aux puissances de la finance et la carte blanche aux lobbys peuvent faire quelques dégâts ! Macron, le carton jaune tu l'as déjà eu et il ne me reste plus que le rouge pour te sanctionner !!!

 

Petit rappel des faits :

 

En 1998 je suis démarché pour acheter un studio dans une résidence étudiante en construction à Nice avec service hôtelier dans le cadre d’un dispositif Loi Perissol, spécialement conçue par l’état pour des épargnants qui gagnent bien leur vie et payent beaucoup d’impôts. Cette loi permet permet une défiscalisation sur les impôts sur le revenu.

Une banque, le Crédit Mutuel est support de l’opération, le CROUS est un partenaire officiel, il n’y a pas d’apport initial et l’argument de vente est que c’est une épargne pour nos enfants sans douleur dans un cadre absolument légal...

On signe en même temps l’ordre d’achat d'un studio et un contrat qui confie a un organisme, la gestion de ce studio....

Sauf que la gestion est sous la forme d’un «Bail Commercial» est que nous ne savions pas ce qui allait arriver comme des dizaines de milliers d’épargnants concernés.

De fusion en rachat, l’organisme initial disparait, racheté par Nexity, un grand groupe immobilier côté en bourse, siège social somptueux, rue de Vienne à Paris… Nexity par ailleurs devient aussi le Syndic de la copropriété !

Pendant les 18 ans qui vont suivre, je rembourserai donc mon crédit de 330€ (valeur actuelle) compensé par un loyer de 290€ soit un débit indolore de 40€… auxquels il faut toutefois rajouter la TVA, les charges de propriétaires et la taxe foncière. Le produit de la défiscalisation est donc largement digéré au fil des années par les petits coûts réguliers

 

Il faut noter que mon studio est loué 600€ aux étudiants qui l’occupent.

Le premier bail de 9 ans prolongé, je décide d’arrêter à la fin du deuxième bail pour vendre le studio.

Et là, l’affaire se complique !

La société Nexity répond à la dénonciation de mon bail en exigeant une «soulte» de plus de 20 000€ pour dénonciation d’un bail commercial auxquels se rajoutent 21 000€ parce que trop de «propriétaires» ont dénoncé leur bail et que Nexity ne peut plus assumer la gestion rentable de l’unité «Central Fac» située à Nice.

En conclusion, si je veux récupérer «mon» studio pour le vendre, je dois régler 41 000€ pour un bien dont le prix d’achat initial était de 48 000€…

 

En contradiction avec l’argument initial, il n’y a aucun service hôtelier, une simple pancarte apposée dans l’entrée stipulant que si les locataires veulent déjeuner, c’est possible !!!!! Il n’y a pas de laverie et un gardien  occupe la pseudo «cafétéria» qui est un renfoncement  inaccessible !

Nexity a refusé de me recevoir pour une conciliation me stipulant qu’il n’y avait pas de négociation possible !!!!!

Il existe un forum sur internet ou des dizaines de personnes réagissent contre Nexity, eux mêmes piégés dans ce système où un grand groupe immobilier spolie les petits et moyens épargnants...

je fais confiance à l’armée d’avocats de Nexity qui flirtent avec les limites d’une loi.. Nous sommes enferrés dans un système où manifestement, les puissants groupes immobiliers et financiers font ce qu’il veulent au mépris de la masse des gens qui se sont retrouvés  piégés par des promesses et des calculs qui leurs sont étrangers.

 

Après quelques velléités de me battre, je comprends que ce combat n’est pas le mien, que j’ai autre chose à faire de ma vie de retraité et je décide de « brader » le studio à un autre propriétaire pour la somme de 55 000€ avec le « bail commercial » comme boulet, (ce qui explique la modicité du prix de vente), entérinant que je ne serai jamais un grand spéculateur !

Mais je suis enfin libéré de ce poids !

 

Que nenni ! Alors que Nexity gère bien ce studio pour le nouveau propriétaire depuis plus d’un an, je reçois comme les 22 autres dénonciateurs du bail commercial, un avis pour aller chercher une assignation devant le tribunal de Commerce de Nice.

En effet, Nexity me demande la somme de 66 000€ en pénalité de dénonciation du bail, c’est à dire plus que le prix de vente du bien !

 

 

Le plus dur pour un vieux soixante-huitard revendiqué comme moi, c’est de voir à quel point le système est totalement verrouillé au service des puissances de l’argent (ce que je savais déjà bien sûr !) mais surtout  cette impression humiliante de m’être aussi fait piéger comme un « gogo »…

 

Et pendant ce temps des publicités fleurissent de partout… Nexity vend des studios résidences séniors…L'eldorado du futur dans un monde où les vieux vieillissent plus vite que les jeunes !

Attention les prochains tondus, la machine à vous dépouiller est en marche !

 

 

 

 

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Pascal Ainardi : un ami pour les autres !

Publié le par Bernard Oheix

Définition : Nom Propre d’origine italienne, rattaché à la famille des humains de Bourg en Bresse... quoique l’on puisse en douter parfois !
Quand je t’ai connu, tu étais une grande bringue dégingandée, maigre, avec des bras et des jambes immenses que tu agitais sans cesse et une barbe qui te mangeait le visage. Tu avais une crinière que tu enserrais d’un bandeau et je pouvais te croiser en train de courir dans la forêt de Seillan, toujours seul, comme un fantôme des bois en train de chercher une issue à un mal qui te rongeait. 
Tu étais un grand adepte des films d’horreur et tu commençais une collection incroyable de vidéo-cassettes (et oui, à l’époque, elles existaient et démocratisaient les filmothèques !), entouré de livres, de disques et la tête bouillonnante d’étranges passions.
Pourtant, tu avais une douleur dans le coeur et tu ne trouvais pas d’endroit où te poser, tant ton corps te semblait à l’étroit dans la jungle des autres.
Alors, il a fallut t’amadouer, te donner cette place que tu désirais sans te l’avouer, t’offrir un espace dans lequel les trésors de ton coeur pourraient s’épanouir et tendre cette passerelle vers tous les autres.
Rarement dans ma vie et dans les innombrables rencontres qui ont parsemé mes fonctions d’animation et de direction, j’ai eu l’impression, comme avec toi, de nouer un fil entre deux forces, deux logiques, deux certitudes complémentaires.
Pascal depuis ces premiers jours de la décennie des années 80, tu fais partie de ma vie et tu y resteras jusqu’au bout de nos souffles.
Je me souviens de toi, derrière la porte en bois de la salle de spectacle, jubilant intérieurement en lançant une scie électrique pour découper une silhouette humaine pendant le final de la projection de « massacre à la tronçonneuse ». Et ce cri du public  en entendant et en voyant se concrétiser le cauchemar de cette ultime poursuite sur l’écran dans cette porte qui venait de s’éclairer et de réaliser le fantasme d’une « agit-prop »  au service de la déraison. La moitié du public a basculée sur les genoux de l’autre dans un désordre indescriptible ! C’est toi qui en avait eu l’idée, maintenant, je peux te dénoncer, il y a prescription !
On était un groupe de chiens fous sans aucune limite, sinon celle du coeur et de l’amitié. Tu as trouvé ta place avec naturel tant tu avais des richesses qui ne demandaient qu’à se partager avec ceux qui t’entouraient.
Dans la commission culturelle de la MJC, tu étais toujours le premier à lancer des idées saugrenues, mais surtout, tu étais un des rares capables de trouver une solution aux rêves que nous élaborions. Avec toi, rien n’était impossible !
Expositions, Mois de l’Italie, Nuit du Polar, Nuit de l’horreur, semaine d’action culturelle (SAC 1 et 2), lancement de La Belle Bleue… tu étais de tous les coups, sans jamais revendiquer de place, juste être là, juste faire et créer, agencer et ordonner, se saisir des idées pour les concrétiser, les mettre en forme, rédiger une partition sans fausses notes.
Tu étais le bénévole dont rêve chaque directeur d’une structure associative, et c’était moi ce Directeur heureux. Et tu ne demandais rien en retour !
Alors c’est tout naturellement que de ce bénévolat à l’animation de l’atelier menuiserie, tu es devenu un permanent de la MJC de Bourg en Bresse… Et ce jour-là, le monde associatif Burgien, sans forcément s’en rendre compte, a gagné un élément de valeur, un homme dont la carrière peut se lire comme un immense défi à l’inventivité et à l’intelligence collective !
Car disons-le tout net, derrière ses bras immenses et sa silhouette d’ermite, il y avait non seulement un coeur d’or, mais aussi et surtout, un cerveau en pleine activité, un esprit juste, une intelligence brillante.
C’est ce que tu es Pascal Ainardi et c’est pour cela que nous t’aimons.

Mais dans ces années du possible, il te manquait quelque chose, ou plutôt quelqu’un… Et tu l’as trouvé cet amour qui dure depuis plus de 30 ans. Chantal t’a offert de partager vos rêves, et votre couple s’est cimenté sur la tendresse et le partage. Tu pouvais être enfin entier, toi-même et un autre, celui qui est là pour aider et tendre la main mais ne s’ignore plus.
Ancré dans la vie associative, votre couple a pu donner libre cours à tout ce qui est votre passion. Faire, accomplir, soutenir, developper… Dans un monde d’un millénaire agonisant qui se tournait furieusement vers l’individualisme, dans les mutations étranges d’une société perdant son centre de gravité commun  pour se replier vers l’intérêt égoïste, vous avez maintenu le cap d’un discours collectif, d’une aventure en groupe, acceptant de partager votre bonheur pour résister et espérer.

Nous avons maintenu nos liens à l’évidence.
Aujourd’hui, tu pars à la retraite, mais est-ce vraiment un départ ?  Chacun ici dans cette salle comme dans le coeur de tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin, sait bien que tu seras toujours là, toujours prêt, toujours actif. La vie n’a pas de limite à la passion, et tu es un vrai passionné, celui qui est dans l’ombre mais qui sait éclairer les autres, celui qui donne une chance à la chance, un espoir à l’avenir.
Alors Pascal, nous te demandons simplement de ne pas changer, de continuer à être ce que tu es, un ami fidèle, un partenaire, le souvenir d’un passé heureux capable de réveiller le présent.
On sait bien de toutes les façons, que tu continueras à être encore et toujours là pour les autres, tout simplement parce que tu es toi, un ami, un frère… Pascal Ainardi, quoi !
Oui, finalement, tu fais bien partie des humains et de cela, nous n’en doutons assurément pas !
Bon, tu vas pouvoir continuer à faire bénévolement ce que tu avais commencé bénévolement à faire : être là comme toujours…
Vive la retraite en chantant Pascal Ainardi !

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Oh Marie... si tu savais !

Publié le par Bernard Oheix

Voilà le texte intégral d'un discours dont je me serai bien épargné la rédaction.  il y avait cette tradition des discours de Bernard, comme un rituel marquant les évènements heureux de la vie de l'équipe de l'Evénementiel ! Aujourd'hui, c'est autre chose, l'annonce faite à Marie d'un destin brisé. Comme le temps passe et combien sont cruels ces départs qui parsèment nos routes. Moi, j'ai comme un vide que rien ne remplira. Je lui devais ce moment de sincérité et de reconnaissance, et je sais que même si vous ne la connaissez pas, vous  retrouverez à travers elle, des gens que vous aimez et que l'on a perdu.

Ciao, Marie ! A pas tout de suite, même si je t'aime !

 

Quelle étrange situation....
Je suis a des milliers de kms en plein ciel, au dessus de l'Atlantique, et ce texte c’est Sophie qui le lit... et tu ne l’as même pas corrigé ! 
Quoique, je t’imagine, par delà les cieux, en train de scruter chaque ponctuation, le moindre accord, les tirets et pointillés, qu’est ce que tu as pu me morigéner avec ton exigence et ton souci de la perfection !!!!!
Tu me relançais à chaque fois... Bernard, c’est les 30 ans de Nytia..., Bernard c’est les 40 ans  de Sophie... Elles y sont toutes et tous passées grâce à toi dans ces discours que tu m’obligeais (avec mon consentement ) à pondre comme un rituel que tu maintenais contre vents et marées. Nadine, Cynthia, Florence, Eurielle, Jean-Marc, Hervé... Toute ta famille de l’Evènementiel que tu t’étais forgée avec patience et constance. Et puis tu me relançais régulièrement, pour les départs à la retraite, les naissances... mais là, tu ne m’a rien demandé pour ton départ définitif, et c’est le coeur gros que je fais ce discours, même si je sais, que croyante, tu as automatiquement gagné le droit de reposer sur ton petit nuage, dans un paradis qui t’a fuit sur cette terre.

Disons-le tout net. Je vais tenter d’être le plus sincère possible, tu ne mérites plus les à peu près. A l’évidence, je pense n’avoir jamais rencontré quelqu’un d’aussi peu taillé pour le mal que Marie Antoinette Pett. Il n’y avait rien de retord ni de tordu chez toi, juste une nature un peu réservée, la solitude en partage, car tu préférais être seule que mal accompagnée, des rêves simples d’une femme que la vie n’a pas toujours gâté. Non que tu étais malheureuse, loin s’en faut, juste parfois un peu à l’étroit dans ce monde imparfait.

Comment ne pas raconter ton arrivée dans notre équipe qui allait devenir ta vraie famille. Tu étais assise discrètement sur un petit bureau à côté de Monique et de Patricia, au siècle dernier, Michel Mouillot venait de créer la Semec, je m’en retrouvais le Directeur de l’Evènementiel  après quelques péripéties cocasses, et une Directrice Générale de l’époque m’annonce que tu intègres mon équipe comme secrétaire. Sans ménagement, sans préparation, sans me demander mon avis ! Moi qui détestais qu’on m’impose quelque chose !
Et disons-le, ce ne fut pas facile au début. Tout nous opposait. Tu venais d’un monde d’avocats, tu ne connaissais rien à notre milieu de la culture, tu étais réservée, on était extravertis, tu n’avais que la rigueur comme crédo et nous étions enthousiastes et bordéliques. Le choc d’une rencontre improbable.
Mais nous avons tous gagné d’apprendre à nous aimer. Je me souviens d’une période tendue ou tu cherchais ta place et d’un rendez-vous où tu m’avais posé la question.
«-Bernard, est-ce que vraiment tu veux de moi dans ton équipe ?»... Et dans ta sincérité il y avait la réponse. «-Oui, Marie, on va faire un bout de chemin ensemble»
Et ce bout de chemin, il a duré plus de 20 ans, une vie dans une vie.
Tu as pris tes marques, tu es devenue ma conscience, mon planning vivant, Tu m’a appris la rigueur et m’a confié des outils indispensables pour survivre dans ce Palais des Festivals de tous les dangers et de toutes les passions jusqu’à en devenir l’âme battante, un pilier incontournable.
Et ce n’est pas toutes ces stagiaires que tu maternais qui pourront dire le contraire. Tu les aidais à prendre leur marque au milieu des olibrius que nous apparaissions à leurs yeux. Tu les accueillais avec gentillesse, leur donnais des conseils et nombre  d’entres elles t’en resteront éternellement fidèles. 
Et puis je vais le confesser... chaque fois qu’il y avait un sale boulot à faire, c’est à toi que je le refilais. La gestion des bons de commandes, le stock de matériel, les comptes rendus des réunions... c’était pour toi... même si tu bougonnais, et dieu sait que cela nous a servi pour affirmer notre originalité mais aussi notre crédibilité auprès des instances supérieures dans un Palais qui ne comprenait pas toujours la logique de la culture et de l’animation que nous portions dans une structure obnubilée par les congrès et le Festival du Film.
Si nous avons gagné quelques parts de liberté, c’est aussi à ta rigueur que nous le devons.

Mais je ne voudrais pas, à travers ce dernier discours que tu apparaisses comme la cerbère de service. Je me souviens aussi d’une Marie en train de recoudre le bouton de ma braguette en rigolant pendant que je dansais en slip sur son bureau... Je me souviens d’une Marie en train de passer sous mon bureau pour ramasser un document dans l’hilarité générale. J’ai encore une Marie un peu pompette après deux verres de champagne en train de sortir une vanne qui nous faisait tordre de rire. Tu étais aussi un versant ensoleillé de notre passion.

Et puis tu avais des amies. Pas nombreuses certes, mais si fidèles, si attachées à toi, que fatalement, tu portais une lumière intérieure et qu’il fallait te connaitre pour en saisir toute la richesse.

Fidélité et discrétion. Comme une image un peu sépia de cette France dans laquelle tu avais grandie sans en comprendre totalement les mutations. 
Nous savons après tant d’années en commun, si peu de choses sur toi. C’est parce que tu le voulais, ton jardin secret comme si tu avais décidé de ne laisser paraître que ce que tu voulais montrer.
Et c’est ainsi que nous t’avons aimée. Et que nous continuerons à t’aimer jusqu’à aller un jour te rejoindre pour reprendre le fil d’une amitié qui ne s’est jamais rompue.
Marie, si tu savais...
Mais Marie, tu sais qu’une bande qui a désormais un peu vieillie est avec toi pour se souvenir des jours heureux.
Avec toi, ce n’est pas la quantité qui importait, mais la qualité et si tu entends notre peine, alors tu sais que tu n’as pas vécue pour rien, bien au contraire. C’est un peu de nous que tu emportes avec toi. Nous savons que tu réglais toujours tes comptes. Tu nous rendras notre amour en nous préparant à ce que nous vivrons tous un jour... Un départ définitif pour venir te rejoindre.
Marie, on t’aime.

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Un discours pour une retraite : Jean Claude Gayet !

Publié le par Bernard Oheix


Cher Jean-Claude, 


Il faut que je te le dise mais ton départ à la retraite est une excellente nouvelle… surtout pour la MJC ! En effet à force d’être dans une Maison des Jeunes, tu commençais à faire tâche dans le tableau. Effectivement, vu que vers la fin de ta carrière tu avais l’âge moyen d’au moins 3 adhérents, tes conseils prenaient de plus en plus l’aspect de ceux du vieux sage pontifiant qui a tout vu, tout entendu et à qui on ne le fait plus !
Et cela, c’est impossible !
Le principe même de la jeunesse, c’est de rêver l’impossible, d’affronter l’improbable, d’imaginer l’incroyable et comme tu as connu tous les cas de figure possible, qu’à chaque fois tu pouvais rétorquer qu’au siècle dernier, on l’avait déjà fait -(avec l’ancien directeur Bernard Oheix, par exemple !)- tu commençais à sérieusement bassiner tes jeunes adhérents et être en décalage avec leurs aspirations.
Et puis ton salaire avec l’ancienneté s’accumulant commençait sérieusement à gréver les comptes de la MJC. Le prochain embauché coutera au moins la moitié de ce que tu percevais et le trésorier s’en frise les moustaches par avance !

Disons-le, quand moi, jeune et dynamique directeur issu de la formation je suis nommé à ce poste qui était le plus au Sud disponible, j’arrive dans une belle ville de Bourg en Bresse où il y a encore des maquignons qui soupèsent toujours le pis des vaches sur le champ de foire enveloppés dans des capes noires du plus bel effet. Robin des Bois est à la mairie et attend l’élection d’un président de la république socialiste, l’église de Brou à survécu aux guerres et n’est pas encore le monument préféré des Français qui s’égarent dans la Bresse… mais toi, tu es déjà là. Bon c’est vrai que tu étais tout jeune, un ancien militant des MJC que mes prédécesseurs avaient embauché et dont j’héritais par la force des choses. 

Tu avais une belle dégaine, des yeux clairs, des cheveux coupés courts, un éternel sourire narquois te barrant le visage dont on se demandait parfois s’il n’était pas, quand même, une marque d’irrespect. Mais de travailler avec toi allait vite prouver le contraire. 

Avec quelques autres « jeunes » qui entrèrent en force par la fenêtre, (je ne citerai pas les noms car certains n’ont pas encore fait leur pot de retraite), tu as amené un souffle flamboyant. Je me rappelle de ta tête quand à la Nuit de l’Horreur tu as dû tapisser tous les murs de l’entrée de papier crépon noir avec mamie Ophélie ou que l’on a découpé une porte pendant la projection de Massacre à la Tronçonneuse avec une scie électrique dans les hurlements du public, toi qui était responsable de la sécurité ! Où quand tu m’harnachais avec une corde de pendu pour présenter la soirée et que j’espérais que tu ne te tromperais pas : je voulais survivre à tes noeuds !
Ta tête aussi lors du combat à coup de révolvers de la Nuit du Polar sous la neige dans le patio de la mère Touton, notre présidente dont le grand âge n’avait que sa jeunesse d’esprit pour compenser sa passion de la vie !
Tu as été de tous les coups, jamais le dernier à proposer un plan tordu, un effet de plus… même si tu savais que c’est toi qui allait devoir écoper pour tout remettre en état dans les locaux.

C’est vrai qu’on a fait une belle équipe… mais c’était il y a près de 40 années, je te le rappelle.
Sais-tu que depuis, la situation a quelque peu évolué. Il y a eu Internet, Face Book, la fin des cassettes vidéos et l’agonie des CD, la disparition des walkman, Sarkosy et Hollande… il était temps que tu te remettes en « marche » pour voguer vers des horizons nouveaux, que tu jettes aux orties tes conseils frelatés de vieux sage et que tu affirmes enfin que tu es un artiste, un potier de talent, un créateur de formes nouvelles.

Tu vas t’apercevoir que ce n’est pas une punition de faire partie du 3ème âge… surtout au début d’ailleurs ! Des projets, des voyages, ton art vont remplir pleinement ton quotidien. Se lever une demi heure après que le réveil sonne, ne plus avoir à supporter Pascal ou Chantal, veiller le soir devant un bon film pas forcément cochon, entrer dans la MJC sans avoir a s’essuyer les pieds, tu verras, cela a son charme !

Mais si tu veux un conseil de vieux con, profite vite, car le stade d’après, c’est rhumatisme, arthrose et diète le samedi soir pour cause de sucre dans le sang ! mais cela est une autre histoire.

Avec Thérèse et les enfants, tu fais partie de notre vie, de ces années de jeunesse bressane que nous avons adorées. Tu restes à jamais un ami fidèle et je suis même prêt à « retchatcher » avec toi, quand tu veux, où tu veux.

Bonne retraite à notre ami Bressan et vive les vacances.
Et surtout, continue à poteler la matière inerte et à créer ces formes élégantes dans la terre que tu aime tant et qui nous enchantent.  

Vive Jean Claude Gayet, Vive la MJC de Bourg en Bresse et Vive la France !

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Le signe des cygnes...

Publié le par Bernard Oheix

C'est donc une nouvelle année qui commence !

Le signe des cygnes...

Sur la plage des Rochers Rouges de Cannes La Bocca, où domine le Rocher de Bernard, un premier janvier comme les autres, le soleil brille et nous nous retrouvons pour la traditionnelle coupe de "Prosecco" avec la famille et les amis.

Je n'avais pas décidé de me baigner même si j'avais mis mon maillot, quand soudain, deux cygnes majestueux longent la côte et m'invitent à les rejoindre ! Sans hésiter, je plonge dans cette méditerranée bleue et si calme, à la recherche d'une grâce impossible. Et ils me charment avec noblesse, tournent autour de moi et m'envoient un message sans appel : l'année 2017 sera celle de l'harmonie et de la beauté.

Fini les attentats et la terreur islamiste, au néant les Trump, Erdogan, Dutertre, Poutine et autres dictateurs avides de sang. Terminé les médiocres élans de nos hommes politiques assoiffés de pouvoir... Allez les Fillon, Valls et autres Mélanchon et Peillon... Marine, tu ne pourras pas l'avoir ce poste qui te fait rêver !

Non, seule la beauté pourra triompher en cette année 2017

Le signe des cygnes...

Bon, c'est vrai que c'est un programme ambitieux... mais rien n'est impossible, même l'improbable ! Je fais confiance à tous ceux qui nous tirent vers le bas pour entraver notre envol, mais les cygnes sont de notre côté, et si cela n'est pas un signe !

Le signe des cygnes...

Voilà, il reste 364 jours de bonheur à déguster, envers et contre tous ceux qui ont décidé de nous plomber de leur petitesse si lourde à porter !

Il reste surtout l'amitié, l'amour et l'espoir pour créer un monde meilleur dans lequel nos enfants n'auraient pas à se retourner pour contempler les ruines d'un avenir impossible !

Allez, camarade, encore un effort pour être heureux !

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Le centenaire triomphant !

Publié le par Bernard Oheix

Restaurant du tennis club à Cannes. Une petite foule est réunie pour fêter les 50 ans de Sophie Dupont, la Directrice de l'Evénementiel qui m'a succédé et d'Elisabeth Lara, la responsable de presse du Palais des Festivals. Dans l'émotion d'une aventure qui dure depuis près de 30 ans pour certaines, un petit discours, juste pour la route, se souvenir et communier... ou compatir, c'est au choix !

Deux fois 50 années, cela se fête !

Car derrière ces femmes d’un âge certain mais toujours désirables, un peu couguars, aux tréfonds de ces wonders-womens cannoises d’âge désormais mûrissant, c’est bien de deux midinettes qu’il s’agit, deux jeunes filles grandies en terre de culture, vendangeant les fruits des récoltes de l’esprit, à la moisson des succès d’esprits rebelles !

Car disons-le tout net : elles ne sont pas « si faciles que ça » ces femmes de tête et de coeur, ces cadres de la culture qui ont tout vécu… enfin suffisamment pour passer de stages en intérim, de contrats à l’OMACC à cadres sémillantes dans un Palais des Festivals balbutiant ses gammes, pour finir comme Directrice de l’Evénementiel et Responsable du service presse du Palais des Festivals de Cannes avec la ligne bleue d’une mission sacrée (donner un peu d’intelligence à ce monde et le faire savoir !) comme seul horizon !

Car ne vous y fiez pas... Derrière ces silhouettes graciles et ces oeillades langoureuses, ces tenues pimpantes qui mettent en valeur leurs charmes naturels, ces sourires enjôleurs sous un maquillage discret, ce port de reine qui les caractérise, il y a bien deux redoutables machines de guerre à l’oeuvre, deux destroyers en phase opérationnelle dans un combat sans merci contre l’ignorance et le mauvais goût.

Elles en ont vécu des escarmouches dans leur carrière, qui, au cumul, comptabilise un demi-siècle de Palais !

Les années Michel Mouillot avec un Bernard Oheix en jeune chef d’équipe avec son cri de ralliement (on est une belle jeunesse !!), sa garde de minettes comme un bataillon féminin rouge prêt à partir à l’assaut de tous les châteaux-forts de la bienséance à coup de « riffs » de guitare endiablés. Les années post-Mouillot, où « la vie est belle » (dixit le même), quand certains entendent les sirènes de l’événementiel corner délicieusement aux oreilles des Cannois et que se met en place une saison culturelle dont cette jeune équipe, exilée au boulevard Carnot, sera la pionnière, après l’absorption des rivaux de l’Animation et Fêtes (merci Daniel et Nadine de nous avoir rejoints et renforcés), et en corollaire, la main mise (enfin, dirons-nous !) sur tous les grands évènements produits par la Ville.

Fut-ce l’apothéose ? On eut pu le penser tant le Maire Bernard Brochand, son fidèle et brillant adjoint, Président de la SEMEC, David Lisnard, et une directrice particulièrement de choc, autorisèrent les rêves les plus fous ! Le Festival des Jeux et ses 150 000 entrées, les Concerts au Palm-Beach avec Massive Attack et ses 5000 spectateurs, le Pantiero sur la terrasse du Palais et ses milliers de fans en transe, Les Muvrini dans le vent d’été au stade des Héspérides, Archive avec l’ensemble symphonique de Cannes en une messe païenne foudroyante, les concerts de septembre où Iggy Pop et Pete Doherty imprimèrent leur marque en offrant leur corps décharnés, et même une oreille, à la ferveur du public…

Mais tout a une fin ! Les années d’insouciance s’envolaient. Certains disparurent, dans la tempête d’une vie, d’autres s’éclipsèrent bien heureusement remplacés par de jeunes et efficaces collaboratrices…

Et puis les opportunités s’enchevêtrèrent, rendant le présent plus flou et l’avenir incertain. Les départs à la retraite des vieux soixante-huitards (Oheix, Corbier), l’arrivée d’une jeune classe aux affaires politiques, sonnèrent le glas des années d’insouciance.

C’est bien à vous désormais de porter le flambeau, et ce flambeau est lourd à porter ! Elles qui connurent les joies d’une période bénie, se retrouvent dans un monde où l’on se doit d’être Charlie avant de compatir pour les trop nombreuses victimes au Bataclan d’un terrorisme aveugle aux sirènes de la beauté et de l’harmonie ! Elles, qui s’était construites dans la quiétude d’un art de vivre, se doivent désormais d’affronter les miasmes d’une histoire qui n’est pas la leur ! C’est ainsi ! Nous, les vieux, avons mangé le pain blanc, il vous reste à vous déchirer pour les miettes d’un festin auquel vous avez goûté !

Cela vous abattra-t-il ? Non, car vous êtes les battantes d’hier et les vainqueurs (il n’y a pas de féminin !) du lendemain !

Je sais que dans la tourmente actuelle, quand les repères s’estompent, que la matière se complique et que les faits sont tenaces, il vous reste la lucidité et le courage d’assumer vos responsabilités avec obstination, que vous creusez votre sillon avec cette force si féminine et l’altruisme de celles qui savent que la vie est plus forte que la mort, que les lendemains chanteront pour ceux qui se dressent et fixent l’horizon sans faillir.

Je vous souhaite à toutes les deux, le bonheur de voir vos certitudes s’avérer et vos espoirs renaître.

La vie n’est pas qu’un fleuve tranquille ! vous êtes à l’âge des possibles et vous accomplirez l’impossible, parce que vous êtes, Sophie et Elisabeth, le sel de la terre, le terreau de toutes les utopies et que rien ne pourra vous abattre.

Je vous aime et je sais que ces mots que j’ai écrits pour vous, résonnent aux oreilles de toutes et tous ceux et celles qui imaginent mal, qu’un monde ne soit pas celui de l’espoir et de la beauté.

Bon anniversaire à vous deux.

Et puis nous avons trinqué et bu, et la nuit s'est étirée, avec juste ce qu'il faut d'émotions et de tendresse pour que les souvenirs se parent de la beauté du passé ! L'avenir lui, on l'a laissé de côté en ce soir de retrouvailles ! Il sera toujours temps de le retrouver !

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