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Notes et divers...

Publié le par Bernard Oheix

 

 

Plonger dans Alexandre Dumas.

Depuis des années, je rêvais de retrouver la saga de mes Trois mousquetaires et surtout la suite que je n’avais jamais lu à l’époque où j’aurais dû…C’est chose faite, et au passage, j’ai découvert d’ailleurs qu’il y avait une suite à la suite et qu’après les deux volumes initiaux, aux 3 de Vingt ans après, s’ajoutent les 6 du Vicomte de Bragelonne

Si le plaisir du premier opus reste totalement inchangé, si D’Artagnan avec ses potes en super héros continuent de nous faire rêver comme à l’âge de notre adolescence. Vingt ans après reprend avec un certain bonheur, les recettes de la jeunesse de nos 4 héros. Rapidement avalés, les 3 volumes consacrent une aventure anglaise complexe où nos baroudeurs modernes tentent de sauver le roi, D’Artagnan et Portos se retrouvant en opposition avec Aramis et Athos pour finalement, amitié intacte, s’échouer dans un complot orchestré par le nouveau cardinal Mazarin qui a chassé Richelieu en endossant ses pantoufles…

Bon, cela fonctionne encore, même si on est à la limite du décrochage parfois…Plongeon donc chez le Vicomte, fils adoptif d’Athos. Les mousquetaires vieillissent avec bonheur, ce sont surtout les valets (Planchet…) qui subissent les affres du temps qui passe. Aramis se met au service du surintendant avant de devenir un ponte mystique, D’Artagnan l’homme-lige du jeune Louis XIV, et au fil des pages, on s’ennuie de ses histoires d’amour avec La Vallière et de ses mines effarouchées, des rituels de cour et de ses bons sentiments fonctionnant à vide. Magie envolée, on suit péniblement l’ascension de nos mousquetaires vers le panthéon de l’inutile. Quand ils se battent, trop rarement, avec leurs rapières toujours nerveuses, passe encore, mais quand le jeune Louis XIV passe son temps à charmer les demoiselles et à ouvrir la boîte de Pandore du cœur des demoiselles de cour, alors, on s’ennuie derechef, un incommensurable ennui qui culmine jusqu’à l’indifférence !

Manifestement, notre Alexandre Dumas et ses supplétifs négriers avaient beaucoup de dettes et quelques pannes d’inspiration pour délayer sans cesse une sauce éventée en étirant les pages à l’infini… Tant pis, je vais attaquer les 6 volumes du Comte de Monte-Cristo en espérant un meilleur sort pour un autre des héros de ma jeunesse !

 

Préouverture du Festival du Film.

C’est la grande agitation à 2 jours de la cérémonie fatidique. Cannes Cinéphiles réunit ses aficionados pour présenter le programme des réjouissances. Des séances à gogo, des films du monde entier, un équipement numérique pour la salle de la Licorne, la fête de l’image et du son s’annonce orgiaque loin du tapis rouge et des ors de la Croisette.

En primeur, A another Man de Eyre est projeté, avec Liam Neeson et Antonio Banderas dans les rôles principaux. Bon, espérons que les films à venir seront de meilleures factures. Cette histoire avec fausse piste éventée d’une femme qui disparaît en laissant les traces de son amour adultère en héritage à son mari fidèle est à la limite du supportable. Ennuyeux, convenu, lent, vulgaire, tous les clichés défilent pour le plus grand bonheur d’acteurs en train de cabotiner comme des prime donne. Bon, il n’aura pas la Palme d’Or vu qu’il n’est pas sélectionné et sincèrement, on comprend pourquoi et on s’en contrefiche !

 

La playmate du mois de mai.

Pour le plaisir des yeux, cette photo prise pendant le Festival de l’Art Russe de 2008 par mon ami Alain Hanel. Je l’avais gardée précieusement, pour la contempler un jour de blues…Je me sens très bien, mais j’ai décidé de partager avec vous ce moment d’émotion. Il s’agissait d’une élève du Cirque de Moscou dans un numéro particulièrement esthétique à la corde !


 

 

Fête de l’abolition de l’esclavage. 10 mai 2009. Nice.

Des stands et des couleurs, pas seulement dans le ciel mais aussi sur les visages, dans les regards, dans la fierté d’une communauté composée de toutes les facettes d’un monde d’humanité. Le Maire de la Ville de Nice avait vu juste, avec son adjointe Mathy …, une superbe Guinéenne au dynamisme communicatif. C’est notre Rama Yade à nous, les azuréens, et il faut bien l’avouer, c’est une excellente idée. Bruno John à la baguette, sans moyens mais avec un cœur gros comme l’espoir d’un peuple qui se libère et assume sa différence, ils ont réussi à fédérer autour d’eux, une cinquantaine d’associations qui chacune vient offrir un peu de sa réalité à la foule importante qui slalome entre les stands.

Le spectacle est permanent. Belles Brésiliennes dénudées en train de danser la samba, Camerounaises fines et élancées sanglées dans des boubous colorés, Djembés et balafons se répondant en cadence, tenues immaculées de blacks en parade, lunettes noires sur le haut du front, enfants à la bouille éclairée de sourires charmeurs en train de courir entre les groupes, huttes en bois reconstituées, stands d’associations définissant une Afrique et un monde ouverts…C’était beau et chatoyant, animé de vie et de rires, à l’image d’un Mobido B Sangare, jeune conteur burkinabé, se lançant dans une improvisation sur l’histoire de l’esclavage et qui termine en accordant le pardon aux anciens bourreaux tout en réclamant la dignité en héritage de leurs souffrances.

Sur la grande scène du Théâtre de Verdure, le général Dady Mimbo, brillant percussionniste entre en fusion avec un rappeur niçois (Louis Pastorelli), les Sonesros de Fe chaloupent avec leur salsa cubaine, un jeune slameur (Sofiane) écrit des pages de poésie et pour finir, le groupe phare de la scène niçoise en musiques du monde, Xalima embarque le public pour une destination sénégalaise gorgée de soleil. La voix du leader Badou est chaude, elle renvoie en écho à celle d’Ismaël Lô ou Youssou N’Dour, ample et grave mais pouvant grimper dans les aigus, s’étirant dans des complaintes que la musique transcende. Batterie/percussions africaines, basse, clavier, guitare et sémillante choriste, la belle Héloïse, composent une ode à la liberté et à la joie de vivre sur laquelle le public tangue. C’est Xalima, un groupe à suivre et que nous aurons le plaisir d’accueillir à Cannes en ouverture de la saison d’été, le 21 juin, avec les bardes celtiques de Manau…une date festive à ne pas manquer !

 

Voilà, le Festival du Film est à nos portes et déroule son tapis rouge sur les écrans de nos consciences…mais ceci est une autre histoire !

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K
Je découvre avec grand plaisir votre site grâce à une recherche sur  le groupe Xalima, musiciens qui en effet méritent bien notre ferveur et notre admiration.La culture vivante, riche en saveurs et ouverte... tout ce que j'aime !
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B
<br /> merci à vous et rendez-vous donc le 21 juin à Cannes devant le Palais des festivals puisqu'ils seront programmés à la fête de la musique !<br /> <br /> <br />