D'Eve à Cali
Le baiser qui tue. Après Cary Grant et Ingrid Bergman, Humphrey Bogart et Lauren Bacall, BO et Eve.
L'événementiel au grand complet fêtant le départ d'Eve en feu !
Il a fallu 40 ans pour que j'ai l'autorisation de baiser ses lèvres. Eve, à la veille de son départ, au moment où les concerts de septembre ouvrent la saison 2006/2007. Elle nous lâche la bougresse et s'oriente vers une vie plus centrée vers son nombril. Tout un programme !
Les Grands Concerts de septembre
La sublimissime Tanya St Val, Diva du zouc, reine de mon coeur. Elle est douce et belle et chante comme elle vit, avec passion ! Tanya, je t'aime !
C'est Da Silva, un petit homme vert, issu du punk, en train de refaire le monde et sa vie. Il est humble, ses textes sont beaux et ciselés dans l'or du temps. Il tient la scène avant son pote Cali l'extraterrestre. Il a tout du grand notre portuguais de service. Les fêtes foraines, l'indécision où la meilleure amie sont des petits bijoux. Achetez le disque Décembre en été, c'est une galette qui se laisse déguster et vous habite au fil des écoutes
Et Cali pète un plomb.
C'est la dernière de son spectacle, 160 concerts à travers la France et le monde. 25 personnes sur la route, des heures a partager un rêve, à vivre en dehors de la réalité. Ils sont tous là pour cette ultime séance. Dans la salle, c'est de la folie. Deux heures debout, le public oublie les sièges rouges de velours, tangue et vibre au diapason de ce chef d'orchestre hors du commun. Il est heureux et triste. Il se donne et s'oublie. Il va aller jusqu'au bout de la nuit avant de s'évader dans un univers qui lui appartient désormais. C'est Cali. Respect !
Cali dans le hall. Il est 1h30 et la centaine de fans qui fait le pied de grue ne veut pas le laisser partir. On sort la guitare et on y va de son refrain.
Il monte sur une table et et chante avec son choeur improvisé.
Il est deux heures du matin. Tout le monde est épuisé...sauf lui. Cela finira à la fermeture du Harem, dans la ville, avec du champagne et la nostalgie d'une page que l'on tourne. Un belle page d'amour et d'amitié qui s'achève dans notre ville. Merci mister Cali.
J'aurai aussi pu vous parler de Gloria Gaynor. Avec ses quelques kilos de trop et une voix fatiguée, elle reste une grande dame du disco et assure à l'américaine. Un I will survive de folie de 10 mn en final avec le public debout.
Je vous ai épargné les photos de Tina Arena... ( mais comment peut-on avoir une voix aussi belle sur des textes aussi débiles, une robe qui la fagote autant, des hauts talons qui l'empêchent de se mouvoir et aussi peu de contact avec son public...) Dommage, elle mériterait mieux.
Inutile, de même, de vous décrire la québéquoise de service. Natasha st Pier. Il y a si peu à dire !
Petite information : c'est sur le concert de Tina et Natasha que nous avons cartonné !!!! Presque une salle complète. Ah ! Public, que je t'en veux parfois pour tes choix si abscons !