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Inconnu à cette adresse

Publié le par Bernard Oheix

Dimanche 9 novembre 2025. Sophie Dupond, mon amie et directrice au Palais des Festivals est sur son 31 avec son équipe pour recevoir le millier de spectateurs venus remplir la salle Debussy pour assister à une pièce qu'elle a visionnée sur Paris et qui l'a subjuguée !

Elle nous a conviés à ce spectacle, et c'est dans le noir que nous entendons la voix douce de notre fils annonçant que le spectacle va commencer. En effet, c'est Julien Oheix qui est le responsable de cette tournée et guide Jean-Pierre Darroussin et Stéphane Guillon sur les routes de France, devant des publics enthousiastes.

Et Jean-Pierre Darroussin peut alors entrer sur scène et s'installer à son bureau et nous regarder dans les yeux !

Inconnu à cette adresse

Un homme écrit une lettre à son ami qui a décidé de quitter son asile américain pour          retourner vivre en Allemagne avec sa famille. L'un est juif, l'autre non. On est en 1932 et les 2 complices vont échanger des missives qui renvoient à la réalité de ce qui se déroule dans ce pays où un être de sang est en train de s'imposer, un Adolphe qui porte l'espoir d'un peuple blessé qui tente de retrouver  son honneur et des certitudes.

C'est au long de ces lettres lues comme en écho de leur échange épistolaire que la réalité si crûe va s'imposer et briser ce lien d'amitié qui les unissait. 

Comment le juif  américain subit-il les nouvelles effroyables qui lui arrivent, montrant cette montée de l'antisémitisme débouchant sur l'horreur absolue ? Comment plongé dans ce maelstrom, l'allemand honnête et ouvert, ami d'un juif, devient l'acteur d'une horreur que nul ne peut ignorer, dans un climat de terreur et de délation qui ôtent toute possibilité à la raison de s'immiscer dans le déroulement d'un drame effroyable.

Ce texte fascinant, à la mise en scène luxuriante, contrastant avec la sobriété des acteurs, dans un silence sépulcral, nous renvoie aux interrogations du jour sur le racisme et à la situation du monde et des puissants.

Il est troublant de penser que c'est en 1938 qu'une femme américaine d'origine allemande à écrit ce texte. Kathrine Kressmann Taylor, née en 1903 à Portland, vivra jusqu'en 1996 traversant tout le siècle, léguant à la postérité le cauchemar d'une existence plongée dans le chaos.                                                                                         

C'est un chef d'oeuvre que nous offre les 2 comédiens extraordinaires de sobriété dans une mise en scène fascinante de Jérémie Lippman où les couleurs du noir et du rouge peignent un tableau d'apocalypse : celle d'une histoire qui balbutie et trouve un nouveau terrain d'horreur en ces années sombres que nous vivons.

Comment ne pas penser à la réalité actuelle dans cette peinture d'une époque révolue !

Si ce spectacle ne truste pas les Molières à la prochaine cérémonie, alors nous pourrons penser que rien n'a changé dans le monde de l'ignoble !

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Quelques pages du passé !

Publié le par Bernard Oheix

Quelques pages du passé !

C'était il y a bien longtemps...

Une bande de jeunes hantaient les couloirs de la culture et m'offraient leur tendresse ! Qui osera dire que ce passé ne fut point ? Moi, je sais qu'avec cette bande, du côté de Séville, dans les Womex et à Cannes, ils m'ont offert la plus belle des amitiés. Je leur dois des heures de bonheur et la certitude que je ne faisais pas ce travail pour la gloire, mais bien pour changer le monde et le rendre plus beau !

Quelques pages du passé !

Je résidais à La Bocca, avec tous les avantages de la ville de Cannes, sans ses inconvénients. C'est au cours d'un de mes voyages en Argentine, pour un mois de bonheur, dans ce pays au parfum d'exotisme que j'ai eu le bonheur d'être heureux, bien avant qu'un olibrius prenne le pouvoir dans ces délires de tronçonneuse. J'ai ressenti la certitude d'être au bon endroit. C'était ma république à moi, et je peux le prouver...

Quelques pages du passé !
C'est dand un film de Pasolini, dont j'ai volé la photo au sortir de la projection, que cet archer m'a comblé d'un trouble sans égal !

C'est dand un film de Pasolini, dont j'ai volé la photo au sortir de la projection, que cet archer m'a comblé d'un trouble sans égal !

Quelques pages et images d'un passé pour se souvenir d'un parfum de liberté dans une période où l'espoir régnait en maître. Quand je regarde le monde d'aujourd'hui et les pantins qui le dirigent, je me dis que nous avons raté quelque chose et que ce sont nos enfants et nos petits enfants qui vont en payer le prix !

Et rien ne justifie que l'espoir meure dans les soubresauts de la bêtise et de l'intolérance.

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La Nuit du Polar...

Publié le par Bernard Oheix

C'était il y a bien longtemps... Jeune directeur débarquant dans une ville de province de la France profonde, pour y diriger la Maison des Jeunes et de la Culture à Bourg en Bresse dans l'Ain.

Des années de passion et de liberté à construire un monde nouveau dans une France qui mutait en ce début des années 80.

Et cette nuit du Polar et la façon dont on l'avait promu en est un bon exemple. Inviter les spectateurs à ne pas venir à la MJC pour cette nuit glaçante était un bon pied de nez au conformisme !

Au recto du trac de promotion, la bande film sur la nuit du Polar

Au recto du trac de promotion, la bande film sur la nuit du Polar

au verso, les consignes à respecter et l'invitation à ne pas venir à la MJC sauf....

au verso, les consignes à respecter et l'invitation à ne pas venir à la MJC sauf....

Évidemment, la Nuit du Polar fut un triomphe. La pauvre fille de Laurent Bacall et Bogart, kidnappée par des truands à sa descente du train devant 200 personnes, pourchassés à coups de flingue toute l'après-midi par ses gardes du corps dans un centre ville enthousiaste (imaginez la scène aujourd'hui ?), et le soir, la salle bourrée à craquer d'un public extatique...

C'était ma jeunesse et j'ai aimé cette déraison que l'on pouvait introduire dans le conformisme d'une société toujours prête à rêver !

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Ma Claudia Cardinale !

Publié le par Bernard Oheix

Un jour, une dame d’un certain âge demande à me voir à l’entrée de mon bureau dans le Palais…J’ai reçu tant de gens porteurs d’idées fumeuses et géniales à la fois, alors une de plus ! Elle se présente, Chiara Samugheo, photographe, et me propose de réaliser une exposition à partir de ses photos sur les légendes du cinéma. Elle me sort un book et je le feuillette distraitement d’abord, puis de plus en plus fasciné, au fur et à mesure que je retrouve ces noms qui hantent mon imaginaire. Soudain, je tombe sur cette photo d’une Claudia Cardinale rayonnante. Claudia Cardinale !

Et quand elle voit que je ne résiste pas devant cette photo, elle m’achèvera d’une phrase définitive : « - Claudia est mon amie. C’est moi qui ai fait ses premières photos et je suis persuadée qu’elle acceptera de venir parrainer cette exposition et sera présente au vernissage ! »

Chiara, en prononçant ces mots, venait de sceller une amitié naissante et de s’assurer deux mois d’exposition au Palais des Festivals de Cannes, en juillet et aout 1998. Et moi, j’allais y gagner de rencontrer LA Claudia Cardinale et même si je ne le savais pas encore, de devenir (un peu) son ami !

Ma Claudia Cardinale !
Sur le Tapis rouge de circonstance pour l'ouverture de l'exposition, La Star, La Photographe et le saltimbanque de luxe !

Sur le Tapis rouge de circonstance pour l'ouverture de l'exposition, La Star, La Photographe et le saltimbanque de luxe !

Claudia envoutante et mystérieuse, qui décidera de m’accorder une petite place sur les chemins de son amitié. Je me souviens d’un dîner, un soir d’ouverture du Festival du Film, ou nous étions tous les 3 au restaurant du Majestic et pendant lequel elle nous déclara : « -Dehors, en face, c’est la folie. Chopard m’a demandé de faire l’ouverture avec leurs bijoux. Mais je suis tellement mieux avec vous que je ne le regrette pas ! »

L’inauguration de l’exposition fut un triomphe. Apparemment, je n’étais pas le seul présent à être fasciné par la Diva. Elle fut adorable, spontanée. Et pendant quelques années, nous nous sommes croisés, avons échangé des mots et des coups de fil…Le 2 juillet 2000, soir de la finale de l’Euro, France/Italie en foot, je n’ai pas résisté. Je l’ai appelée : « - Claudia, on a gagné ! » et elle : « -Vous d’accord, mais moi j’ai perdu ! »

Et derrière le mythe Cardinale, ses films innombrables, ce visage et ce corps filmés sous toutes les coutures, cet objet de désir véhiculé par les plus grands réalisateurs, il y avait une femme charmante, humaine, mon amie !

Et derrière le mythe Cardinale, ses films innombrables, ce visage et ce corps filmés sous toutes les coutures, cet objet de désir véhiculé par les plus grands réalisateurs, il y avait une femme charmante, humaine, mon amie !

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Morges sous rires !

Publié le par Bernard Oheix

J'ai eu l'occasion de faire de nombreux discours dans ma carrière, en introduction des spectacles et festivals, en délégation de mes nombreux voyages, où simplement parce que j'adorais tenir un micro et sentir la salle s'embarquer sur mes paroles.

Toutefois, celui du 26 juin 1989 a une saveur toute particulière...et pour cause !

Nommé fraichement sur Cannes à l'Office de la Culture, dans la confiance du maire, Michel Mouillot et de son adjointe à la Culture, Françoise Léadouze, j'arrive dans une période de mutations, de changements auxquels j'apporte ma pierre et mon énergie.

Depuis 10 ans, Jean-Pierre Carriau, mon ami, avait crée avec son complice Fabrice Laurent un Festival d'humour qui remportait un franc succès.

À ce titre,nous avions reçu une délégation Morgienne haute en couleur et pris l'engagement d'envoyer une délégation en Suisse pour l'ouverture de leur Festival.

Et c'est à moi qu'échut la lourde tâche d'ouvrir ce Festival de Morges avec un discours...que je vous livre !

Morges sous rires !
Morges sous rires !

Vous décrire les hurlements de la salle serait presque indécent et présomptueux, mais j'ai fait un tabac ce soir-là, et c'est dans les bras de mon pote Carriau qui avait découvert mon texte en même temps que le public que nous avons achevé cette soirée hors du commun.

En cette soirée du 26 juin 1989, j'ai écrit une belle page de mon histoire...

À vous de lire mes élucubrations en vous mettant dans le contexte d'une salle remplie de spectateurs venant assister à un spectacle d'humour !

Moi, j'avais ouvert le feu et cette salve chante à mes oreilles malgré le temps passé !

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dans le grenier de ma mémoire !

Publié le par Bernard Oheix

Linge Sale... une pièce de théâtre de mon ami Régis Braun dans lequel il avait entrainé mon double féminin au zénith de ce que je pouvais imaginer !

Linge Sale... une pièce de théâtre de mon ami Régis Braun dans lequel il avait entrainé mon double féminin au zénith de ce que je pouvais imaginer !

Il n'est pas toujours bon de retrouver les traces de ces années de folie qui m'ont porté à la direction des évènements cannois et de s'apercevoir que la frontière entre le bon goût et le grotesque est bien fragile... mais j'ai aimé ces défis que certains me lançaient et je ne regrette rien. Régis, ami et homme de théâtre, m'avait proposé de jouer dans cette pièce et d'y camper un homme se travestissant en femme... Banco !

Le résultat c'est que j'ai toujours cette perruque que je viens de retrouver au fond d'un carton et que je me suis pointé ce matin chez mon ami Stéphane, le photographe de Cannes La Bocca et que nous avons bien rit... tout comme le public de l'époque à la vue d'un directeur avec sa robe en train de laver le linge sale en famille !

Un moment de grâce et un concert de légende... Juliette Gréco, pour une de ses dernières prestations sur la scène du Palais des Festivals. Inoubliable dans la vie d'un programmateur.

Un moment de grâce et un concert de légende... Juliette Gréco, pour une de ses dernières prestations sur la scène du Palais des Festivals. Inoubliable dans la vie d'un programmateur.

Arno, chanteur belge sur la terrasse du restaurant jouxtant ma maison... une affaire qui avait bien duré et se termina par un concert de légende !

Arno, chanteur belge sur la terrasse du restaurant jouxtant ma maison... une affaire qui avait bien duré et se termina par un concert de légende !

L'affaire avait bien mal commencé. Après l'avoir découvert dans un festival, ce chanteur à la voix éraillée et à la personnalité hors-norme, avait accepté de se produire à Cannes au Théâtre Palais Croisette. Las, au dernier moment, pour une raison technique de sonorisation non adaptée, il décida d'annuler son concert. C'est la seule fois en 22 ans de carrière, que je me suis retrouvé dans un hall, juché sur une table, en train de m'égosiller pour avertir le public nombreux que le concert était annulé.

Je dois dire que nous avions une responsabilité partagée dans cet échec, un nouveau régisseur de mon équipe qui n'avait pas pris la mesure de ses exigences. Je suis monté sur Paris pour voir son tourneur et faire amende honorable en proposant une nouvelle date au Palais des Festivals. Banco !

Las, 2 semaines avant le concert, je reçus un appel de son agent : "-Monsieur Oheix, qu'elle est la pire nouvelle que je peux vous annoncer ?". Rebelote, mais cette fois-ci, le décès brutal de la mère de son batteur et l'annulation de toute la tournée étaient bien un cas de force majeure !

Renégociation, et fixation d'une nouvelle date pour la saison d'après, dans la salle de La Licorne à La Bocca, en face de chez moi. Angoisse du jamais deux sans trois !

Le jour dit, nous sommes installés dans la salle, tous les deux, en train de papoter et de rire de ce passé bien chargé de nos relations, pendant que les techniciens de la lumière et du son font les essais rituels. Il est 19h30 et l'heure du concert s'approche quand soudain, black-out dans la salle. Dans le noir, j'entends sa voix rocailleuse exhaler un : "-Non, cela ne va pas recommencer, pas cette fois-ci !".

Bon, la lumière est revenue après 30 mn d'une panne généralisée dans le quartier et il a fait son concert, magique, avec la certitude que nous l'avions bien mérité !

Ce soir-là, après le show nous avons mangé et bu à satiété, nous avons célébré la fin d'une aventure qui durait depuis 4 ans et j'ai très bien dormi, avec la satisfaction du devoir accompli ! Et le concert fut magique !

mon complice de toujours, Riccardo Caramella, grand pianiste italien avec qui nous avons partagé tant d'évènements et de soirées arrosées du nectar de l'amitié.

mon complice de toujours, Riccardo Caramella, grand pianiste italien avec qui nous avons partagé tant d'évènements et de soirées arrosées du nectar de l'amitié.

Et pour finir ce bref rappel de bribes de souvenirs, cet étrange maison nichée à Buenos Aires qui semblait nous inviter à partager la déraison d'un peuple attachant où nous avons déroulé des heures merveilleuses dans les sons langoureux d'un tango de la vie !

Et pour finir ce bref rappel de bribes de souvenirs, cet étrange maison nichée à Buenos Aires qui semblait nous inviter à partager la déraison d'un peuple attachant où nous avons déroulé des heures merveilleuses dans les sons langoureux d'un tango de la vie !

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Vous avez dit Canicule ?

Publié le par Bernard Oheix

C'est vrai que par moins 30° la vie semble plus simple que par +30° à Cannes !

C'est vrai que par moins 30° la vie semble plus simple que par +30° à Cannes !

Bon, le contexte est un peu différent.... On est en janvier et pas en juillet, plus de 20 années se sont écoulées, Poutine n'est pas encore l'empereur de tous les désordres et le roi fou d'une Russie qui vient de se réveiller et aspire au bonheur.

Et moi, organisateur d'un Festival de la Culture Russe, je me rends tous les ans à Moscou puis dans une région hôte pour chercher des artistes, accueilli comme un plénipotentiaire de la Culture, auréolé de mon statut de Directeur au Palais des Festivals de Cannes.

Et quand le gouverneur de Vologda m'a proposé, en juillet, sur la terrasse du Palais, pendant une édition du Festival Russe, de me baigner à ma prochaine venue en janvier dans le lac gelé, j'ai accepté avec enthousiasme, sans bien me rendre compte de ce qui m'attendait !

Et voici le résultat !

Bon, je n'étais pas seul dans ma galère ! Hélena avait décidé d'accompagner le touriste venu d'un pays de soleil !

Bon, je n'étais pas seul dans ma galère ! Hélena avait décidé d'accompagner le touriste venu d'un pays de soleil !

Chaque année, en janvier je prenais l'avion pour Moscou où m'attendait avec gourmandise l'équipe du Festival Russe, avec son président, le grand cinéaste Nikita Mikhalkov, tous attachés à l'idée de me plonger dans les affres d'un bain d'eau glacée en un rituel immuable pour ma fierté. J'ai eu ainsi le privilège d'affronter la mer à St Petersbourg, Kaléningrad et dans d'innombrables lacs gelés de Kazan, Vologda et autres contrées reculées, par des nuits de cauchemars où le rire nous protégeait de l'agression de températures glaciales !

C'était une belle période, dans la folie d'une ouverture vers l'occident, quand les russes que l'on croisait étaient ouverts à l'autre, cultivés et francophiles.

J'ai passé dans ce pays quelques unes des périodes les plus belles de ma vie. Rien n'entachait l'horizon, même si à chaque séjour, je voyais poindre l'ombre grandissante des effets d'un Poutine omniprésent : montée du racisme, ouverture à la religion, fermeture aux autres. Des personnalités magnifiques se tourner vers un ultra-nationalisme comme Nikita Mikhalkov, éructant que l'ogre russe avait encore des dents à propos de la situation en Lithuanie et qui finira en épousant la thèse de Poutine et en soutenant l'invasion barbare de l'Ukraine !

Je ne reverrai plus Moscou la nuit, c'est bien triste, tant la Place Rouge est magique... mais il y a un prix à payer pour la folie des hommes.

Je ne reverrai plus Moscou la nuit, c'est bien triste, tant la Place Rouge est magique... mais il y a un prix à payer pour la folie des hommes.

En 2013, j'ai écrit dans ce blog que tant que Poutine serait là, je n'irait plus en Russie. Comment, ceux qui sont au pouvoir, n'ont-ils pas perçu ce qu'un simple quidam comme moi avait pressenti. Mystère et aveuglement ! J'ai tenu parole et parfois, je pense à tous ces visages amis, ces femmes merveilleuses, ces hommes entrainants, ces moments de vie que nous avons partagés et qui se sont évanouis dans la fureur d'un despote sanglant. Dommage, les Russes méritent mieux que ce que le destin leur offre !

Un dernier souvenir, pour la route, mon amie Nilda Fernandez devenu un chanteur iconique en Russie où il rencontrera sa femme, Olga, avec qui nous avons partagé tant de moments de joie dans ce pays !

Un dernier souvenir, pour la route, mon amie Nilda Fernandez devenu un chanteur iconique en Russie où il rencontrera sa femme, Olga, avec qui nous avons partagé tant de moments de joie dans ce pays !

Nilda c'est envolé trop tôt emporté par la maladie. Olga vit en France et élève leur fille si belle. Elle reste comme un marqueur que le temps n'est pas éternel et qu'il faut goûter aux belles chose tans que c'est encore possible !

Et moi, dans cette chaleur caniculaire d'un été, je repense avec tendresse à ceux qui m'avaient ouvert leur coeur dans un pays de magie et qui se retrouvent prisonniers d'un engrenage infernal !

À l'amitié et au temps qui passe trop vite pour saisir le bonheur !

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Le Passé au Présent !

Publié le par Bernard Oheix

Une pile de CD dans un bureau... des années à éviter le moment de s'y confronter. L'injonction de remettre un peu d'ordre et le passé remonte à la surface ! Que le temps passe vite et combien notre regard se perd dans les failles de notre propre histoire.

Alors, pour le plaisir, ces quelques morceaux qui ont rebondi contre le mur de mon silence !

Justice au début de son acension et ma fille, déjà envoutée par lui ! Il n'y a pas de justice !

Justice au début de son acension et ma fille, déjà envoutée par lui ! Il n'y a pas de justice !

Un texte écrit par Icardi, le pseudo de Bernard Oheix, bien utile pour parler de lui-même sans s'évoquer !

Un texte écrit par Icardi, le pseudo de Bernard Oheix, bien utile pour parler de lui-même sans s'évoquer !

Le rituel du bain russe par -30°... Heureux temps où la Russie était un pays merveilleux peuplé de gens passionants... Hélas, tout change !

Le rituel du bain russe par -30°... Heureux temps où la Russie était un pays merveilleux peuplé de gens passionants... Hélas, tout change !

L'Icone de ma jeunesse en train de me dédicacer un morceau de ma vie ! La preuve que Béjart a existé et que nos chemins se sont croisés le temps d'un Boléro d'anthologie !

L'Icone de ma jeunesse en train de me dédicacer un morceau de ma vie ! La preuve que Béjart a existé et que nos chemins se sont croisés le temps d'un Boléro d'anthologie !

Une des photos les plus iconiques ! Pete Doherty et ses concerts de feux, la foule qui envahit la scène au grand désespoir de la sécurité du Palais, une fan, très fan assurément, qui lui arrache sa boucle d'oreille et Bernard en train de consoler Pete ! La vie est belle !

Une des photos les plus iconiques ! Pete Doherty et ses concerts de feux, la foule qui envahit la scène au grand désespoir de la sécurité du Palais, une fan, très fan assurément, qui lui arrache sa boucle d'oreille et Bernard en train de consoler Pete ! La vie est belle !

Et pour terminer ce petit détour d'horizon, une photo du fameux chapeau vert que quelques margoulines tentaient de me dérober !!!! Elles se reconnaitront et que l'histoire tranche !!

Et pour terminer ce petit détour d'horizon, une photo du fameux chapeau vert que quelques margoulines tentaient de me dérober !!!! Elles se reconnaitront et que l'histoire tranche !!

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Entre deux terres !

Publié le par Bernard Oheix

Entre deux terres !

Issa Aimé Ouédraogo est un chorégraphe Burkinabé qui vit en France, à Cannes. Passionné, toujours à l'affût, avec sa complice Agnès Martini, elle-même chorégraphe et responsable d'une école de danse à Puget sur Argens, il laboure les terres vierges d'une danse qui épouse les deux continents et met en valeur le corps et l'esprit des danseurs. C'est dans cet esprit qu'il a créé ce Festival des Deux Terres il y a 10 ans et que nous allons, pendant deux jours, nous emplir les yeux d'une liberté que cette double culture enrichit.

C'est sous le parrainage de Souleymane Badolo, son père spirituel, grand danseur et chorégraphe venu tout spécialement des États-Unis où il réside, que cet anniversaire va se dérouler dans l'enchantement d'un mouvement libre de toutes contraintes en invitant le spectateur à se libérer des torpeurs actuelles !

Le vendredi 4 juillet, l'ouverture s'effectuera par le vernissage de deux expositions de Nathalie Sternalski et Sylvain Renault. Nathalie travaille ses photos avec des procédés hérités du XIXème siècle, des flous et balayages qui mettent en valeur le mouvement. Sylvain, lui, évoque des attitudes en noir et blanc résonnant avec des musiques...

les deux auteurs font honneur à une recherche entre le mouvement et le son figés par l'objectif !

Puis, le rideau s'ouvrira pour 3 ballets. Le 1er de la compagnie Vis ta danse "À l'eau, Allo, Halo" porte sur le thème des liens mouvants entre les 2 continents, sur des histoires partagées, des séparations et des retrouvailles...une jeune compagnie magnifique en symbiose avec l'idée directrice du Festival.

Le 2ème d'Eva Figueras, explore les diverses facettes d'une danse flamenca libérée de tous ses corsets. Respecter les codes pour les enfreindre dans la liberté.

Le 3ème "La Valise" sera une création d'Agnès Martini avec Aimé en soliste sur le thème de la mémoire et de ce qui reste quand l'esprit se libère. Un création passionnante malheureusement entachée par quelques problèmes techniques mais qui devrait aboutir avec le temps !

Et c'est en musique, avec une nouvelle expérience de Badou Mandiang, Ethnosonic, que cette soirée se terminera, dans le son chaloupé d'une musique africaine qui vient rencontrer des instruments de percussions, comme un chant à la diversité porté par la voix grave de Badou Mandiang ! Un projet qui doit encore s'affiner mais chargé de promesses.

Le 2ème jour, le jeune ballet d'Agnès Martini va explorer toute une gamme d'émotions autour de la fragilité de la liberté. Porté par des danseurs et danseuses juvéniles, magnifiques, avec en exergue, un solo d'une gamine de 10 ans qui va nous éblouir de sa grâce et de son tempérament !

Puis, Ange Aoussou viendra nous percuter d'un solo fascinant. Une femme en contrepied de la plastique traditionnelle d'une danseuse, dans un short blanc, un casque de tissu sur la tête, va nous permettre de nous évader avec elle sur les chemins de traverse d'un ruban immaculé qui sépare la scène. L'incroyable magie d'une interprète qui échappe à toutes normes et vous autorise à entrer dans son univers si particulier. À voir et à revoir !

Et pour conclure ce festival du mouvement, Aimé Ouédraogo va reprendre une pièce que son parrain Souleymane Badolo avait créé pour lui. Solo de solo est un voyage personnel où même le mouvement entre en résonance avec sa vie, son expérience et cette culture qu'il a ancrée dans son corps. Dans le clair obscur de la scène, les muscles roulent sous la peau, les yeux percent l'obscurité et les mouvements du corps improvisent un hymne à la vie qui parle à tout le monde. Éblouissant.

Et le Festival des deux terres se terminera dans une fête musicale que le groupe Kalbass offrira au public pour célébrer la fusion des corps, des sons, de l'image et la nécessité de rêver à un monde meilleur !

 

 Et voilà donc une superbe édition 2025 qui s'achève. Aimé Ouédraoggo a porté avec Agnès Martini, l'espoir d'un geste libre, sans frontières. Nous attendrons donc la prochaine édition avec l'impatience de ceux qui savent que derrière le mystère, se cache des vérités essentielles, que la vie est mouvement et que le temps se façonne à l'aune de nos rêves !

Bravo à toute l'équipe du Festival, les chorégraphes, les danseurs et danseuses, les bénévoles, Loïc, Jacqueline et tous les autres, les techniciens et le personnel de la salle.

Les images restent gravées et ne s'effaceront pas de sitôt !

Souleymane Badolo, tu peux être fier de ton fils spirituel ! Vive la vie, vive la danse !

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Bouygues et mon dos !

Publié le par Bernard Oheix

Un mois que le Festival du Cinéma de Cannes s'est terminé sur l'absence de mon record de visionnement de films pendant une édition à cause d'une mystérieuse attaque contre un réseau électrique ! 41,5 films contre 42 (mon record) avec ces 3 films du samedi manquant au palmarès qui m'auraient permis de l'exploser (le record, pas le réseau électrique) !

Bon, mais il n'y a pas que les ennuis autour du 7ème Art qui me collent à la peau...

Tout a commencé par un message m'informant que j'avais effectué un dépassement de mon forfait téléphonique. En cause, des communications avec un numéro au Canada, les 15 et 16 mai, pendant le Festival des films, la tête dans l'écran, il fait nul doute !

Et puis 455,77€ de hors forfait à régler in petto, ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'euphorie d'un coup de fil passionné à mon correspondant, Armand A, mon pote de Montréal.

Mais on devait en avoir des choses à se dire, vu que la communication a duré plus de 12h, sur un tempo de palabres aptes à résoudre les problèmes d'une bonne partie du monde, jugez-en !

le 15 mai à 20h03 pour 1h26 de bla bla

puis à 21h30 pour 2h30 de re bla bla

Enchaînons avec le 16 mai qui commence très tôt pour ma soif de communiquer avec mon pote Armand puisque de minuit à 8h du matin nous allons nous confier tous les secrets de nos vies (il y en a beaucoup apparemment !) mais on achèvera nos confessions de 8h à 8h55, un peu fatigués d'avoir quelque peu dégoisé sur nos vies et l'état du monde.

Bon après 4 visites à la boutique Bouygues sans effets, 5 contacts téléphoniques avec le correspondant Bouygues des réclamations, une lettre recommandée avec accusé de réception, une opposition au débit du virement, l'annonce d'une nouvelle communication de 2h le 27 mai au même numéro (je n'avais pas compris la leçon, faut croire !), j'en ai conclu que mon histoire d'amour avec Bouygues était bien terminée et j'ai migré sous d'autres cieux, avec un téléphone bloqué jusqu'à début juillet et la certitude qu'un cochon de payant reste un animal à abattre sans égards !

Mais comme les emmerdes volent en escadrilles, c'est après avoir dévoré mon journal préféré sur mon canapé, dans mon jardin ombragé qu'une canicule écrase, qu'en me redressant afin de boire un café,  je me suis ouvert une nouvelle ligne cosmétique bien embarrassante : un tour de rein à me faire damner... comme quoi, les séries cela existent ! Impossible d'aller nager, alors que j'avais repris mon entrainement, de marcher, de rester immobile, de rêver à un monde meilleur... la totale que mon kiné tentera d'écorner afin de me redonner un semblant de vie ! Ouf, cela va mieux...mais pour combien de temps ?

Soyez rassurés...je suis presque redevenu normal, quoique !

Mais pour l'art de vivre et pour dégoiser sur la culture, on va attendre un peu, si vous le voulez bien et si les cieux m'accordent un peu de répit !

À bientôt les amis !

 

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