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Noël : mon anniversaire !

Publié le par Bernard Oheix

Julien et Angéla, mes enfants du bonheur, ont frappé fort en cette fin d'année 2024 : une location d'un gite pour fêter Noël et mon anniversaire, en famille, dans la forêt Bressane et son brouillard à couper au couteau. En 1980, Directeur de la MJC de Bourg, je pensais changer le monde avec ces jeunes avides d'expériences et qui étaient prêts à tout pour exister et créer des évènements hors-normes. Belle époque des MJC, quand elles tenaient les quartiers et permettaient aux populations de se croiser, de se parler et de se socialiser.

Un demi-siècle plus tard, les MJC ont sombré et les quartiers s'embrasent !

Mais ces vacances dans cette ville où nous avons tant d'amis furent merveilleuses, moments de bonheur et de retrouvailles avec un passé de passions.

Et mon cadeau d'anniversaire fut à la hauteur de l'émotion qui m'étreignait : un poème de ma petite fille de 9 ans, lu devant tous le monde, sa voix fragile osant affronter les regards des neveux, cousins et amis venus devant un feu de bois pour s'aimer et fêter l'élection de Trump (heu ! je crois que je me trompe sur ce point !).

Je vous offre ce poème comme le message d'un amour de partage, pour l'incroyable magie de ce texte né dans le cerveau d'une enfant qui jongle avec les mots et fait danser les rimes.

Merci ma Lise de m'avoir offert ce moment de rêve dans un monde qui se fracture !

 

Noël

 

 

Quand on parle de Noël

On pense à Belle

Mais dehors il neige,

Et ça tourne comme un manège.

On prépare le sapin

Qu’on saupoudre

De poudre de perlimpinpin.

On entend la chorale

Qui fait partir le mal

Et vive le vent

Efface les tourments

Et les bougies

Éclaire le bonheur

Quand ça vient du cœur.

Je t’écris ce poème

Car je t’aime.

Joyeux anniversaire

Mon cher grand-père.

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Ma 1ère baignade de l'année !

Publié le par Bernard Oheix

Ma 1ère baignade de l'année !

Il fallait bien, au sortir des brumes noyant les paysages de la Bresse, que je rentre afin d'assumer mon authentique challenge, un 1er bain 2025, dans une mer démontée (enfin agitée !) à 15°, par un temps maussade et une brise glaciale. Dommage, si je l'avais fait le lendemain, j'aurai eu droit à un soleil éclatant et  et à une eau à 16°.

Qu'importe, avec Thérèse et la copine Marie-Laure, la yogi fournisseuse de champagne, nous avons sacrifié au rituel d'une nouvelle année et je ne l'ai pas regretté tant celle-ci me donnait l'envie de balayer les scories du passé.

Ma 1ère baignade de l'année !

Mais ce que nous réserve l'avenir, même un café extra-strong ne peut nous le confier.

Entre les délires Trumpiens, les atrocités des dictateurs qui règnent sur une grande partie du globe, l'inconséquence des gens, les fakes véhiculées par des réseaux de plus en plus à la botte des puissants, la Musk-truosité d'un fou délirant se jetant aux pieds de tous les fachos de service, l'année ne sera peut-être pas vraiment amusante.

Il me restera toujours le sourire de deux anges (Lise et Alma) pour inviter les dieux à partager nos agapes terrestres !

Bonne Année à vous et à ceux que vous aimez et à l'an prochain, on l'espère, pour un nouveau bain dans une eau lavée de ses scories et apte à nous régénérer !

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LES ENFANTS APRÈS EUX.

Publié le par Bernard Oheix

Le roman de Nicolas Mathieu avait eu un véritable succès, couronné du Prix Goncourt 2018 et de ventes records à plus de 400 000 exemplaires. C'est à cette oeuvre majeure que Ludovic et Zoran Boukherma se sont confrontés avec un talent certain pour peindre cette jeunesse paumée d'une région frappée de plein fouet par la fermeture des usines sidérurgiques. Heillange, en Moselle, 1992, et à 14 ans, le désir d'un adolescent pour les filles et son mal être de vivre qui l'empêche d'aimer.

Ce roman sera porté sur scène et à l'écran, présenté à la Mostra de Venise où Paul Kircher, le jeune héros désenchanté obtiendra le Prix du meilleur Espoir en 2024

Le film démarre en 1992, dans le marasme d'une région dévastée. Anthony Casati à 14 ans et du désir plein ses rêves. Après sa rencontre avec Stéphanie, il décide de prendre la moto iconique de son père afin de la rejoindre dans une soirée. Las, les embrouilles avec un jeune maghrébin de la cité voisine, Hacine, font qu'il lui dérobe la moto et qu'avec la complicité de sa mère, il le dissimule à son père (interpretté par un remarquable Gilles Lelouche). Pour se venger, Hacine qui est renvoyé au "bled" à cause de son vol, vient brûler la moto devant sa maison et son père, fou de rage. La famille explose.

2 ans passent, Anthony travaille dans un club nautique et recroise Steph. Il tente de nouveau sa chance et lui donne un rendez-vous pour la soirée mais le sort s'en mêle. Hacine revenu du Maroc avec un statut de dealer et de caïd agresse Anthony dans les toilettes d'un bar et il est sauvé par son père.

Il décide malgré tout d'aller à son rendez-vous avec Stéphanie.

1996. Anthony décide de s'engager dans l'armée, fuyant sa mère dépressive et son père retombé dans l'alcool, c'est sa dernière soirée de liberté. Il se retrouve au feu d'artifices du 14 juillet et croise Hacine, rangé des trafics, qui travaille et a une famille. Leur contact est apaisé et Anthony peut presque conclure avec son amour de toujours, la belle Stéphanie.

C'est en 1998 que l'affaire se dénoue, dans la folie d'une équipe black, blancs, beurs, en train d'obtenir son premier titre en football avec Zidane dans un match projeté sur un grand écran qui réunit tous les protagonistes pour terminer le cycle d'une vie de rencontres avortées après une dernière échappée.

 

C'est un grand film sur les petites choses de la vie, les errances et les rêves qui portent ceux qui n'ont rien et tentent de s'inventer un avenir. Les frères Boukherma composent une ode filmique à ceux qui cherchent et ne trouvent pas toujours un sens à leur destinée. Sur la trame du roman, avec fidélité, ils offrent le tableau réaliste d'une jeunesse perdue sur les traces de leurs parents paumés.

Reste l'espoir malgré tout, et ce film qui fait honneur à un certain cinéma à la Française, qui n'a pas peur d'affronter les petits riens pour de grandes causes et nous rappelle que le cinéma n'est peut-être pas la vie, mais qu'il peut la dépeindre sous tous ses angles afin de nous offrir un souffle d'espoir !

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La beauté et la misère du cinéma Français !

Publié le par Bernard Oheix

Deux films, l'un pour rêver et l'autre pour cauchemarder, sur le cinéma de notre pays, dans une période complexe, avec un environnement économique et politique catastrophique. Et les nuages qui s'amoncellent au dessus d'un 7ème Art qui tente plus que jamais d'exister et d'offrir des moments de rêves aux spectateurs de plus en plus attirés par les petits écrans et l'offre d'un streaming décomplexé et envahisseur.

Notre système d'aide à la création est pourtant un modèle d'efficacité, envié par les producteurs et réalisateurs de tant de pays. Et quand l'on pense que ce modèle vertueux qui a permis à notre cinéma hexagonal de rayonner sur le monde est contesté par une partie de la classe politique d'extrême droite qui veut le remettre en cause...

Mais notre histoire, ce sont aussi ces innombrables chefs d'oeuvre incomparables que tant de réalisateurs ont livrés avec la soif d'éclairer le monde et de mieux comprendre notre vie !

Puissent-ils continuer à créer dans l'insouciance de l'espérance d'un monde meilleur !

Mais, avouons-le, il n'y a pas que des réussites !

J'en prend pour preuve l'affligeante composition d'un Alain Guiraudie enfermé dans son univers délétère qui avec Miséricorde ne nous donne pas vraiment le désir de lui accorder cette miséricorde espérée. Un jeune homme revient dans le village de son enfance et tente de retrouver les traces de son passé et de renouer des liens. Ce qui aurait pu ouvrir sur une réflexion sur l'homosexualité, débouche sur une pantalonnade dont le grand architecte va être un curé bandant (dans le sens littéral du terme !) pour le corps de son bel éphèbe. Le propos se perd dans l'errance des personnages mal construits et s'ouvre sur le néant.

Dommage, le thème aurait pu introduire une belle réflexion gâchée par la facilité d'un réalisateur pour des images faciles s'appuyant sur un scénario inconsistant !

On est bien loin, hélas, des promesses de L'Inconnu du Lac !

Par contre, Emmanuel Mouret dans Trois amies va nous emporter dans le délire de ces passions de femmes à la recherche du bonheur. Trois actrices éblouissantes vont nous embarquer dans la recherche effrénée du bonheur. Camille Cottin, Sara Forestier et India Hair vont décliner avec brio toutes les variations possibles de l'amour fou. Maîtresse du mari de sa meilleure copine, femme désenchantée portant sa culpabilité après avoir repoussé l'amour exclusif de son  homme qui se brise, aventures en marge du couple, recherche éperdue d'une âme soeur, toutes les déclinaisons possibles s'entremêlent, se conjuguent, dressent un portrait saisissant de femmes en recherche d'un bonheur intime dans le trio jamais rompu de l'amitié de ces 3 êtres plongés dans le maelstrom des sentiments et de la vie réelle !

Le réalisateur jongle avec les situations, les décline dans un déséquilibre permanent et nous offre un part de vie saisissante de réalisme.

Bravo à toute l'équipe de réalisation et encore merci pour cette plongée dans l'intime des sentiments les plus humains.

Le cinéma français est si riche que même un accident de route ne remet pas en cause sa dynamique et sa force. Alain Guiraudie nous offrira, on l'espère, la possibilité de rêver avec sa prochaine réalisation et qu'Emmanuel Mouret conservera l'inspiration pour continuer à nous entrainer derrière ses films.

D'autres sont là, fourmillant de projets et tentant de nous offrir leur vision d'un monde qui nous rend meilleur.

Bravo à tous les acteurs de la production cinématographique qui nous permettent d'être fier de notre pays et rayonnent sur les écrans du monde entier !

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LIse : ma petite fille, la poètesse !

Publié le par Bernard Oheix

Elle avait 7 ans, quand, après avoir traversé le cimetière du Père Lachaise avec son père, Lise s'est précipitée dans sa chambre pour écrire un poème.

Comme un grand cimetière est sa première composition. Depuis, avec régularité, elle se penche sur sa feuille blanche et fait jongler les mots avec des images.

Elle a désormais 9 ans et continue de chercher l'indicible dans les mystères d'une page blanche à noircir.

Comme un grand cimetière

 

Ce paysage vide

Cette tombe au milieu

Telle famille Roux

Telle famille Rauche ou telle famille Monverdier

Et cette tombe comme au cimetière

Imaginez la vôtre

Nous savons tous que la mort arrive un jour

Certaines personnes, c’est la maladie qui les poursuit

D’autres, c’est l’âge

Et encore

Mais je vous en conjure

Profitez de chaque instant de votre vie 

Depuis, elle scrute le monde qui l'entoure, et note avec conscience les impressions qui l'envahissent au détour d'une lecture, d'un spectacle ou tout simplement en regardant le monde se décliner à ses côtés.

 

Le Feu Fou

 

           Dans la nuit

    Il y a une ombre qui danse près de la forêt

C’est le feu qui s’approche à petits pas

Vite, il faut courir mais je ne cours pas

Je veux voir ce qui se cache derrière ces flammes

La bonté et le désir ou la peur et le malheur

Les flammes s’approchent

Je fais un pas mais le feu ne recule pas

Je me laisse emporter par le mélange de mes quatre pensées

Et pourtant, je suis bien devant vous en cet instant 

Après son grand-père qui tente l'aventure des mots avec constance depuis des années, son père, co-auteur de Café-Croisette et auteur d'un livre unanimement apprécié, Les joueurs du dimanche, après ses ainés qui tentent de polir les mots afin de leur donner du sens, il y a bien le regard éblouissant d'une petite fille qui sait regarder son univers et réinventer à 9 ans l'ordre des choses pour un monde meilleur.

À toi de jouer Lise, ce monde t'appartient !

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Un nouveau souffle ?

Publié le par Bernard Oheix

Longues nuits dans le désert. Et une lumière à l'horizon, une pointe vacillante qui me permet d'avancer, de sentir le souffle du vent, d'ouvrir la bouche et de respirer pour m'emplir les poumons d'un air vivifiant. Je revis, gagne chaque jour un peu plus de cette énergie qui m'avait abandonné.

Je marche tous les jours le long de la mer en respirant à plein poumons en un rituel de renaissance, et 3 fois par semaine, chez mon kiné, j'ouvre mon corps afin de retrouver mes sensations et la certitude d'un avenir !

Et je dis merci à la vie !

C'est au Festival du Livre de Mouans-Sartoux, grâce à la présence de mon fils invité par son éditeur, en ce week-end du 5 et 6 octobre, que je vais renouer avec le monde des vivants.

Ma vie qui tournait au ralenti plonge soudainement dans un tourbillon d'émotions brutes. 

Il y a tout d'abord, Julien, avec son livre, Les joueurs du dimanche, qui s'installe sur une table, coincé entre deux autres auteurs d'Ovadia, guette le lecteur potentiel, croise des amis et joue sa partition de jeune écrivain au milieu de cette jungle foisonnante qui envahit ce village situé entre Mougins et Grasse si important pour moi.

C'est là que  j'ai grandi jusqu'à un CM2 décisif qui vit mon instituteur, Monsieur Legall, orienter ma vie en me permettant d'entamer un parcours scolaire en balayant une session programmée par un psychiatre d'opérette vers une "fin d'études" infamante. Il m'a offert ainsi l'espoir de lendemains chantants !

C'est aussi dans ce village que vivait André Aschièri, mon premier mentor. Il en devint un député-maire révolutionnaire pendant 40 ans, écolo bien avant l'heure, personnage atypique faisant honneur à la politique, ce qui, en cette période particulièrement glauque, devrait en inspirer plus d'un.

Il était professeur au collège de La Bocca et c'est là que nos chemins se sont croisés, en 4ème. Charismatique, chaleureux, pédagogue, il m'embarqua dans  son monde de rêves et d'action, me libérant de mes chaines et me permettant de grandir. Dans le monde du hand-ball, dont il était un fervent défenseur, il avait créé un club cannois dont j'étais l'avant-centre émérite, et des profondeurs de l'anonymat, chaque année, nous grimpions un échelon pour arriver jusqu'en Nationale III, période à laquelle je dus faire un choix entre mes études à l'université et ce sport qui me passionnait ! Mais nous ne nous sommes jamais perdus de vue, même si le temps et l'éloignement créèrent des brèches dans nos relations. Il restera un des 3 hommes qui a guidé ma vie et permis de devenir ce que je tente d'être au jour le jour, même après une Légionellose particulièrement éprouvante !

C'est à Mouans-Sartoux, dans une manifestation qu'il a créée il y a 37 ans, devenue un des plus grands festivals de France sur le thème du Livre qui a tant besoin d'être soutenu, que je replonge dans mon passé en regardant mon avenir (mon fils !)  dédicacer son livre tout comme je l'avais fait, l'an dernier, en ce même lieu, avec La métisse du peuple des épines. La vie ouverte sur l'avenir.

Des milliers de personnes déambulent entre les étals chargés de livres aux couleurs alléchantes, des dizaines de personnalités de la littérature et des arts (Enki Bilal, Bernard Weber, Magyd Cherfi, Boris Cyrulnik, Éric Orsenna, Edgarr Morin...) qui signent leurs oeuvres, débattent en public et s'offrent aux sourires de leurs fans. C'est le bonheur de retrouvailles, de découvertes, de discussions impromptues avec des poétesses, des cinéastes, des inconnus, de vieilles connaissances avec qui partager un verre et un moment d'intimité retrouvée pour des rêves d'un futur à construire.

Le Festival du Livre de Mouans-Sartoux, un évènement à vivre pleinement chaque année et la certitude de retrouver le désir de s'affranchir de ses peurs et d'espérer en l'avenir.

Julien Oheix a bien vendu son livre. Il plait énormément, tant ce n'est pas seulement de football dont il parle, dans un style magnifique, mais de la vie et des émotions inhérentes à l'expression de l'activité humaine à travers le prisme d'un ballon convoité par des joueurs.

C'est  le bonheur d'être ensemble, d'être et de regarder la fuite du temps, seule preuve évidente que nous sommes encore présents et décidés à affronter un avenir qui s'assombrit au fil des années.

Mais l'espoir reste ancré, comme une boussole qui doit guider nos pas !

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Un si long silence !

Publié le par Bernard Oheix

Dans le bruit et la fureur d'un été de chaleur, un voyage en Corse avec mes deux petites filles, Lise et Alma, dans la villa d'un beau-frère et de sa tribu, heureux de nous accueillir. Piscine, baignades, ballades aux sons des Muvrini, paradis enchanteur d'un moment de bonheur sur les plages de la Marana, dans les criques des eaux bleutés d'une Méditerannée de beauté, le rêve en quelque sorte !

Mais du paradis à l'enfer, il n'y a parfois que l'espace de quelques gouttes d'une eau rancie dans une canalisation oubliée !

Il existe dans la nature, bien des pièges que nous ne pouvons qu'entrevoir, à l'occasion d'un drame, d'une discussion autour d'une table en bonne compagnie, de l'impact d'un évènement sur notre environnement, tant d'autres possibilités d'ouvrir les yeux sur une réalité qui n'est pas la nôtre mais se conjugue au quotidien...

Et parfois, cette réalité vient se confronter avec notre présent.

En rentrant de cette Corse adorée, le rêve d'un bonheur accompli dans les yeux de mes petites filles, dans l'insouciance de vacances se terminant pour elles avant un retour sur Paris et une rentrée scolaire, le bonheur comme une évidence.

Et deux jours après leur départ, dans une soirée d'amitié pour des retrouvailles chez mes amis les Caramella à Mandelieu, un retour vers l'enfer.

Des tremblements violents, des frissons, la perte d'un sens de la réalité, l'équilibre en détresse, la peur au fond des triples avant de finir aux urgences à l'hôpital de Cannes pour une semaine de détresse.

La Légionellose, une maladie infectieuse dont la bactérie se développe dans les réseaux d'eaux douce, avec 15 à 20% de morbidité venait me rappeler que nous ne sommes que bien peu de chose et que la vie est un bien trop précieux pour être gaspillé !

Alors oui, j'ai passé 3 semaines au fond d'un trou noir, et si j'émerge aujourd'hui, c'est grâce à celle qui partage ma vie et a su anticiper les décisions à prendre sans que j'en sois moi-même conscient. Merci Thérèse de m'avoir obtenu un sursis. Mais le chemin vers la rédemption est long, avec 8kg en moins, une atonie de mes poumons et la perte de mon énergie... Je sors la tête enfin et j'aspire l'air avec bonheur. Je suis vivant et j'ai tant de choses à retrouver au fond de moi pour les partager avec ceux que j'aime... vous !

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Laurent Barat : un humoriste bien de chez nous !

Publié le par Bernard Oheix

Laurent Barat, je l'ai connu comme un môme, copain de mon fils, avec sa maman Dominique, une amie avec qui nous partagions des moments de parents attentionnés. Il était un garçon normal, plein de vie, avec une gouaille bien de chez nous, la langue pendue à la recherche d'un bon mot comme d'autres, à son âge, cherchent des trésors afin d'exister.

Rien ne nous laissait entrevoir qu'il y avait quelque chose de rare en lui, il a fallu du temps et qu'il s'acharne pour enfin atteindre son graal, le royaume d'une parole libérée qui fait mouche !

Je me souviens de son premier spectacle auquel j'ai assisté, salle de la Licorne à la Bocca, en notre présence obligée. Il possédait une rare présence sur scène et à l'évidence, avait trouvé sa voie, la parole comme un refuge, le bon mot comme pour dynamiter les convenances, l'humour en bandoulière !

Mais le talent inné à besoin de se confronter à la réalité et Laurent Barat a su prendre son envol. Pour cela, il fallait quitter son cocon, aller chercher des conseils, prendre de la hauteur, se confronter aux publics inconnus, à l'inspiration devant un micro et trouver sa raison d'être ! C'est ce qu'il a accompli, d'abord en tenant une rubrique sur France Bleue Azur pour des interventions humoristiques puis en faisant la première partie d'une tournée de Gad Elmaleh en 2015. Il a alors rejoint la capitale, travaillé avec des personnalités, rencontré des maîtres qui lui ont permis de devenir le Laurent Barat qui scintille désormais sur les scènes de la France, à la recherche d'un bon mot, d'un geste juste et d'une élégance dans l'humour qui sont sa marque de fabrique.

Dans ma voiture sur une autoroute écrasée de soleil en ce mois d'aout, nous prenons la route qui serpente vers Levens, ce territoire de mon enfance où vivait ma grand-mère que je ne peux évoquer sans nostalgie. À Tourettes-Levens, la route bifurque pour monter vers le château. Il faudra escalader les derniers kilomètres à pied pour se retrouver dans l'aire du spectacle suspendue au dessus du vide, cernée par des pics qui déchirent l'horizon en train de sombrer dans la nuit. Programmé dans les " Estivales" par le Docteur Frère, un homme politique de culture qui offrent des spectacles gratuits de qualité aux habitants de l'arrière pays comme pour compenser l'afflux de spectacles qui inondent la Côte, Laurent est à la maison pour un comme back dans la région de son enfance. Et quand il jaillit sur scène devant un public qui occupe les 400 places, c'est un homme heureux qui s'empare de la scène pour ne plus nous lâcher.

Il est devenu un vrai comédien, à trouvé l'inspiration, possède une personnalité atypique dans une période où les pièges d'un exhibitionisme facile sont tendus aux impétrants. Lui, pendant les deux heures de spectacle, saura jongler entre les bons mots, quelques imitations, un discours ouvert et un allant qui emporte le public dans sa déraison.

Bravo à toi, Laurent, d'avoir su nous emmener dans la jungle de ton esprit sans nous enfermer dans un comique troupier vulgaire. Bien au contraire, tu nous renvoies vers des zones délicieuses où l'humour fréquente le bon sens, où l'absurde côtoie la réalité et l'ovation finale du public est la juste récompense de ton talent.

Laurent Barat : un humoriste bien de chez nous !

C'est par Laurent lui-même que nous avons su qu'il était programmé à Tourrettes-Levens. Revenant de la plage, nous le croisons par hasard devant notre maison et il nous tombe dans les bras, heureux de nous retrouver. Puis, il enchaîne sur le livre de son copain, Julien Oheix, Les Joueurs du Dimanche dont il a lu l'article dans Nice-Matin. Il nous demande si nous en avons un et le règle immédiatement, avant de nous annoncer qu'il joue le lendemain à Tourrettes. Après avoir téléphoné à nos amis, les Doddy, qui habitent Levens, nous décidons de monter assister à son spectacle, tous ensemble et sans l'en avertir. Nous ne l'avons pas regretté, loin s'en faut et s'il a adoré le livre de son pote, notre fils, nous avons adoré son show !

Belle soirée issue d'une rencontre puisée dans la nuit des temps ! Et un conseil, si vous voyez un certain Laurent Barat programmé, foncez, vous ne le regretterez pas ! 

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Les arnaques du grand capital !

Publié le par Bernard Oheix

Retrouvé après bien des recherches ce texte adressé à Nexity il y a bien longtemps ! La preuve par l'absurde que c'est sur notre dos, jouant de notre crédulité et d'un attirail sophistiqué de lois plus iniques les unes que les autres, que ces groupes financiers opèrent en grugeant les "gogos" dont je fais partis attirés par l'odeur d'un argent qui ne serait pas gagné à la sueur de notre front !

Combien ai-je été naïf d'imaginer que  je pouvais jouer dans la cour des grands, et combien le système libéral est sophistiqué pour capter le salaire de nos peurs !

Lettre envoyé à l'organisme de gestion et aux nombreux pigeons grugés comme moi !

Petit rappel des faits :

Il y a 17 ans, je suis démarché pour acheter un studio dans une résidence étudiante à Nice avec service hôtelier dans le cadre d’un dispositif  s'appuyant sur la Loi Sceillier qui permet une défiscalisation sur les impôts sur le revenu...
Une banque, le Crédit Mutuel est le support de l’opération, il n’y a pas d’apport initial et l’argument de vente, sous le chapeau d’une loi officielle, est que c’est une épargne pour nos enfants sans douleurs dans un cadre absolument légal...
On signe en même temps l’ordre d’achat et un contrat qui confie a un organisme, la gestion du studio....
Sauf que la gestion est sous la forme d’un «Bail Commercial» est que, si nul n’est sensé ignorer la loi, nous ne savions pas ce qui allait arriver comme des dizaines de milliers d’épargnants concernés. 
De fusion en rachat, l’organisme initial disparait, racheté par Nexity, un grand groupe immobilier côté en bourse, siège social somptueux, rue de Vienne à Paris, PDG rétribué 1,5 million d’€ à l'époque (cf internet)...
Depuis 17 ans je rembourse donc mon crédit de 330€ compensé par un loyer étudiant de 290€ soit un débit indolore de 40€ plus la TVA que je paye chaque année et auxquels il faut rajouter les charges de propriétaires (environ 300€) et la taxe foncière  ( environ 300€ ).
Il faut noter que mon studio est loué 600€ aux étudiants qui l’occupent.
Le premier bail de 9 ans prolongé, je décide d’arrêter à la fin du deuxième bail pour vendre le studio afin d’aider mon fils qui vient d’avoir une petite une fille et qui doit acheter un appartement sur Paris pour se loger.
Et là, l’affaire se complique !
La société Nexity répond à la dénonciation de mon bail en exigeant une «soulte» de plus de 20 000€ pour dénonciation d’un bail commercial auxquels se rajoutent 21 000€ parce que trop de «propriétaires» ont dénoncé leur bail et que Nexity ne peux plus assumer la gestion rentable de l’unité «Central Fac» située à Nice.
En conclusion, si je veux récupérer «mon» studio pour le vendre, je dois régler 41 000€ pour ce bien dont le prix d’achat initial était de 48 000€...
Et en attendant, même si le bail est dénoncé, l’organisme Nexity est en droit d’en continuer l’exploitation «comme si de rien n’était» !

Il semblerait que depuis, ce montage ne soit plus toléré par l’état, mais plusieurs constats...
En contradiction avec l’argument initial, il n’y a aucun service hôtelier, une simple pancarte apposée dans l’entrée stipulant que si les locataires veulent déjeuner, c’est possible !!!!! Il n’y a pas de laverie et un gardien  occupe la pseudo «cafétéria» qui est un renfoncement  inaccessible !
Nexity a refusé de me recevoir pour une conciliation (je proposais de régler 20 000€ pour me dégager de cette histoire sordide), me stipulant qu’il n’y avait pas de négociation possible !!!!!
Il existe un forum sur internet ou des dizaines de personnes réagissent contre Nexity, eux mêmes piégés dans ce système où un grand groupe immobilier spolie les petits et moyens épargnants...
je fais confiance à l’armée d’avocats de Nexity qui flirtent avec les limites d’une loi depuis dénoncée...sauf que nous sommes seuls et que même les avocats que nous avons consultés nous conseillent de tenter une «conciliation» car nous sommes piégés dans un système où manifestement, les puissants groupes immobiliers et financiers font ce qu’il veulent au mépris de toute considérations humaine.

Cette lettre, partagée avec d'innombrables victimes comme moi d'un imbroglio insupportable, n'aura aucune réponse. Nexity, aux abonnés absents, s'est lancé dans des projets similaires autour du grand âge, résidences pour les vieux, et autres niches pour attraper le gogo, dont j'ai fait parti brillamment ! 

Je ne fais parti ni des riches, ni des pauvres, juste entre les deux, suffisamment pour bien vivre et espérer offrir à nos enfants, un peu de cet argent durement gagné !

Mais le système est bien verrouillé et si on vous offre une opportunité de gagner de l'argent, méfiez-vous tout de même, les pièges ne sont pas loin et les scandales sont légions !

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Les Joueurs du dimanche !

Publié le par Bernard Oheix

Les Joueurs du dimanche !

J'avais écrit Café-Croisette avec Julien Oheix mon fils, une aventure passionnante, reflet de cette confiance que nous nous portons et qui se traduisit par un roman de détente, un polar de plage pour les cannois et ceux qui rêvent d'une Côte d'Azur où il fait bon jouer aux boules au pied du Palais des Festivals de Cannes en dégustant un aïoli chez Annie, la patronne du Bar du Marin !

En éditant personnellement ce nouvel opus qui a séduit les Éditions Ovadia, Julien nous prouve qu'il possédait bien deux des mains qui ont pondu Café Croisette et y rajoute un coeur et un cerveau, les siens !

Les joueurs du Dimanche est un bijou serti de beaux et bons sentiments. Écrit dans une langue suave et poétique, il nous embarque sur les traces d'un joueur enfant qui découvre le paysage du sport et qui, toute sa vie, s'échinera a ne pas couper ce lien. Il nous conte les tribulations d'un jeune qui grandit et affronte le monde moderne tout en continuant a pratiquer avec constance son activité physique autour de ce ballon rond bondissant entre les aléas des blessures et la nécessaire construction d'une existence à mener.

Par une série de chapitres, certains légers comme les impressions fugaces d'un môme doué, d'autres graves comme les incidents d'une vie, l'auteur nous embarque dans une allégorie de la vie qui a un tapis de gazon vert comme assise ! 

Et c'est beau, touchant, renvoyant à la nature humaine. La violence, l'entraide, la solidarité, l'humour, errent entre les pieds de ces joueurs anonymes ou célèbres, de ces parents suspendus aux exploits de leur enfant, de ces idoles aux supporters, de ces fantômes disparus comme des rêves avortés.

C'est un livre à lire absolument, qui vous transportera dans des émotions nichées au fond de vous. Nous avons tous des jardins secrets, et Julien Oheix, en dévoilant un des siens, nous offre une belle page de la vie peuplée de beaux sentiments.

Alors n'hésitez pas. Vous pouvez le trouver dans 200 librairies en France, le commander s'il n'est pas en dépôt, aller l'acheter au tabac de La Bocca à Cannes, ou le régler par Amazone...

Vous ne le regretterez pas, tant quand il parle de lui, il nous parle à tous, des plus belles choses de la vie, ce qui n'est pas désagréable en cette période bien compliquée à décrypter !

​​​​​​​Bravo à toi, Julien Oheix, je suis fier de ton oeuvre ! 

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