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Montréal is a festival !

Publié le par Bernard Oheix

Montréal en juillet a la Festimania aiguë, un délire apocalyptique où se télescopent un nombre incalculable de manifestations dans un choc culturel sans égal. Entre le Jazz à Montréal, Juste Pour Rire et Zoofest, Les Nuits Africaines et le Festival du Cirque, Festival du Film Fantastique, de la Pyrotechnie et autre Juste pour Jouer...

Le centre de la Ville est transformé en agora permanente où se succèdent concerts gratuits devant des dizaines milliers de personnes, animations de rue, démonstrations de danse où cavalcades d’échassiers sous un soleil de plomb ou un orage violent, c’est selon !

Dès la fin du Festival de Jazz, le lendemain, une équipe de 100 personnes fait table rase des scènes installées aux carrefours des artères d’un centre ville interdit à la circulation. Le quartier des Arts porte bien son nom ! De grosses machines drainant des dizaines de milliers de personnes (Wax Tailor, Amadou et Maryam, ...) s’y sont succédées, complété par des bluesmens tout droit sortis de leur bayous, des canadiens avec leurs violons et leurs accordéons, des fanfares balkaniques, un délire hallucinant complété par des concerts payants dans la vingtaine de salles qui offrent un panorama incroyable de la musique actuelle.

200 personnes avec leur tenue jaune JPR (Juste pour Rire dont le boss est Gilbert Rozon) envahissent alors les lieux pour bâtir d’autres échafaudages, des scènes circassiennes, aménager des lieux atypiques, suspendre des filins d’acier dans les airs, accrocher des formes fantomatiques aux réverbères, ériger un restaurant «Bouffons Montréal»dans des cabanes peinturlurées avec un service humoristique à la carte...en sus de la poutine !

Un délire permanent, une inventivité et une dynamique de la dynamite pure. En 22 ans de parcours Cannois, ayant vécu au coeur du Palais des Festivals pendant des saisons chargées d’évènements majeurs en tant que Directeur de l’Evènementiel, jamais je n’ai vécu une telle sensation de dépassement par la culture du mouvement, eu cette impression étrange d’être immergé par un climat où tout est possible, imaginable. Ivresse de l’action.

Il faudrait sans doute se poser de nombreuses questions. Comment et pourquoi en arriver-là, combien cela coûte, quelles sont les retombées d’un tel investissement, qui gagne et quoi ?

Il n’empêche ! Cela mérite vraiment d’être vécu de l’intérieur !

Après 12 jours de ce rythme effréné, j’ai assisté à 12 spectacles en salle, 6 concerts en plein air, mangé 35 hamburgers insupportables et bu 12 hectolitres d’un café qui n’en porte que le nom !

Et ce n’est qu’un début car aujourd’hui, Juste Pour Jouer, la manifestation dont je suis le consultant pour Gilbert Rozon, entame son parcours sur les fonds baptismaux de cette orgie évènementielle.

Le bébé est un peu rachitique, certes, il a bien failli naître mort-né... mais quelques fées veillaient autour de lui et s’il survit à son premier cri, on en fera un bel athlète apte à remporter une médaille d’or aux jeux olympiques de Montréal !

Et sans dopage s’il vous plait !

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Aphorismes Oheixiens (3)

Publié le par Bernard Oheix

2 heures du matin à Montréal. Au moment de m'endormir, une vague phrase commence à tourner dans ma tête. Je sais qu'elle ne me lâchera plus, alors autant rallumer l'ordinateur et la coucher par écrit.

En cette période d'examens, voici donc mon aphorisme personnel, en hommage à tous ceux tentent de décrypter la réalité au prix de leur sueur et d'heures à se morfondre en lisant derrière les lignes.

L'échec n'est qu'une des facettes de la réussite.

Que l'on peut compléter par celui-ci :

La réussite est le produit de ses propres échecs.

Bon, à vous de réfléchir désormais ! Moi, je vais enfin pouvoir m'assoupir et c'est vraiment une réussite !

PS : espérons que ces aphorismes soient vraiment originaux...

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