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Bonne Année 2014 !

Publié le par Bernard Oheix

Que nous souhaiter ?

La belle humeur d'une période faste, le contentement de plaisirs simples, savoir gouter le temps présent, ne pas craindre les orages, aimer l'impossible et refuser les prisons dorées...

Savoir tendre la main et ouvrir son coeur, comprendre la misère de l'autre et pouvoir la partager, se satisfaire des joies d'un instant volé au temps, exiger l'impossible et nier la haine qui nous ronge...

Ne pas pouvoir n'est pas une finalité, oser est une fatalité. J'ai dans le coeur l'envie d'un monde qui saurait le prix de la vie, en mesurerait les conséquences et pourrait tendre des passerelles entre les hommes et les femmes. De la misère en Afrique avec ces cadavres rejetés par une mer qui mesure l'exil des siens en corps roulés par les vagues, de la tristesse d'un Argentin dans un pays au bord du gouffre d'une économie gérée par la prévarication et les apprentis sorciers, de l"asiatique si petit d'une Asie si grande, des montées d'un extrémisme qui nie tout et son contraire et joue avec le feu d'une haine qui ne demande qu'a s'attiser pour emporter le monde dans la fureur déferlante d'un maelström où nous n'aurons plus que le temps du regret...

Que vous dire de plus que les voeux pieux d'un bonheur immédiat, d'une santé s'arc-boutant sur nos perpétuelles défaillances, d'un déséquilibre qui touche à l'essence même de l'être à remettre sur les pointes de nos pas, afin de saisir encore et toujours que nous sommes vivants, et que le bonheur ne tient qu'à notre volonté de l'admettre et de l'accepter.

Je vous souhaite une belle année 2014.

Après un excès certain d'images de votre serviteur pendant l'automne, j'ai décidé d'être discret et de ne pas envoyer mes voeux de baignade traditionnelle de Noel. Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas plongé dans ma Méditerranée chérie, la preuve avec cette photo. Rendez-vous donc en 2015 !

Après un excès certain d'images de votre serviteur pendant l'automne, j'ai décidé d'être discret et de ne pas envoyer mes voeux de baignade traditionnelle de Noel. Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas plongé dans ma Méditerranée chérie, la preuve avec cette photo. Rendez-vous donc en 2015 !

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Dernier opus sur l'Argentine...

Publié le par Bernard Oheix

Le voyage se termine donc avec Bariloche en point de mire avant de plonger vers Buenos Aires. Bariloche, petite cité pimpante, station de sports d'hiver au bord d'un lac. Ville de tourisme et destination des étudiants qui viennent fêter leur diplôme dans un séjour initiatique où l'alcool coule à flots. La ville est coincée entre les montagnes alentours et le lac et les parcs qui s'étalent au coeur d'une nature dominée par les volcans si proches et les cendres semées par les éruptions répétées. La nature luxuriante donne des couleurs à la vie.

Après avoir pris une nacelle qui grimpe au sommet du téléphérique, un paysage à couper le souffle... La nature libérée !

Après avoir pris une nacelle qui grimpe au sommet du téléphérique, un paysage à couper le souffle... La nature libérée !

1500 km en bus plus loin, c'est le retour à Buenos Aires, avec une expérience que l'on ne pouvait envisager de rater. Une soirée dans le mythique temple du football où Maradona, l'enfant terrible du peuple entama sa marche vers sa propre déification. 55 000 personnes en train de chanter et de supporter leur équipe dans une ambiance de communion festive. Pas de violence, des chants qui montent dans l'azur, une liesse populaire que pas même la défaite ne pouvait entacher ! La passion football, on sait enfin ce que cela recouvre après avoir participer à cette fête des fous dans la "Bomboniera" de Buenos Aires.

Le Delta du Tigre. un territoire immense, Venise champêtre où l'eau et la terre sont unies pour le meilleur ! Des bateaux sillonnent des centaines de canaux serpentant entre des milliers d'îlots habités...

Le Delta du Tigre. un territoire immense, Venise champêtre où l'eau et la terre sont unies pour le meilleur ! Des bateaux sillonnent des centaines de canaux serpentant entre des milliers d'îlots habités...

Et ce voyage si long mais si intense, ces 6 semaines en Amérique du Sud, ne pouvait se terminer que par une dernière soirée dans une milonga authentique. Matias, notre guide, entre ses bras langoureux, fera danser les filles et leur ouvrira les portes d'une sensualité à fleur de peau. Juste avant le retour sur nos terres, comme pour laisser une trace et donner le désir de comprendre un peu mieux ce peuple qui souffre tant, se protège en permanence de ses propres démons, ces coups d'état sanglant qui défigurent son histoire, ces guerres fratricides, cette gestion catastrophique d'une économie délabrée, tous ces nuages qui défigurent l'avenir...mais n'en laissent pas moins les Argentins fatalistes, heureux de vivre et ne regardant ni le passé, ni l'avenir, juste le présent d'un pas glissé sur un parquet brillant, dans la chaleur de bras qui épousent les mouvements tendres d'un tango intemporel !

C'est cela l'Argentine, aussi !

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